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Même «sains» les aliments ultratransformés freinent la perte de poids

Même «sains» les aliments ultratransformés freinent la perte de poids

24 Heures2 days ago
Des chercheurs révèlent que, au-delà des calories, c'est aussi la qualité des aliments qui compte dans un processus de perte de poids. Publié aujourd'hui à 18h23
Les produits ultratransformés sont scrutés par la science depuis longtemps, mais l'étude publiée ce 4 août apporte de nouveaux éléments pour comprendre leurs effets sur notre poids.
KEYSTONE
On sait depuis longtemps qu'ils sont trop sucrés, trop salés… Reste que les aliments ultratransformés sont pratiques lorsqu'on veut s'éviter du temps en cuisine ou grignoter en vitesse. Mais depuis ce lundi 4 août, on sait aussi que si l'on souhaite perdre du poids, tout produit transformé – même très faible en calories – est déconseillé.
C'est du moins ce que révèle la plus vaste étude clinique randomisée consacrée aux aliments ultratransformés publiée dans la revue «Nature Medicine» . Les résultats sont clairs: un régime à base de plats maison fait perdre deux fois plus de poids qu'un régime composé de produits industriels. Une étude à la méthodologie inédite
Les chercheurs ont suivi 55 personnes en surpoids au Royaume-Uni pendant seize semaines. Tous les participants ont reçu gratuitement l'ensemble de leurs repas, livrés à domicile. Pendant huit semaines, ils ont consommé des plats peu transformés comme des flocons d'avoine ou des spaghettis bolognaise maison. Durant les huit autres semaines, ils ont mangé des aliments industriels considérés comme «sains»: barres de céréales, boissons végétales, lasagnes à réchauffer, etc.
En outre, les deux régimes respectaient les directives gouvernementales en matière de nutrition équilibrée, avec des apports similaires en calories, protéines, glucides et lipides.
À la fin des seize semaines, les participants ont perdu en moyenne 1,84 kg avec le régime peu transformé – contre 0,88 kg perdu avec l'alimentation ultratransformée. Bien que la différence puisse paraître modeste, elle prend tout son sens sur la durée de l'étude. «Cette recherche démontre que, même lorsque les apports caloriques et nutritionnels sont strictement identiques, les aliments industriels ralentissent significativement la perte de poids», explique le Dr Kevin Hall, coauteur de l'étude, dans les colonnes de «Nature Medicine» . Un effet de satiété qui varie selon les aliments
Un des mécanismes qui explique cet écart est l'effet de satiété. Les aliments peu transformés procurent une sensation de rassasiement plus durable, ce qui réduit les fringales entre les repas. Les participants ont d'ailleurs spontanément diminué leur consommation calorique avec le régime peu transformé. Ils ont expliqué aux chercheurs sentir qu'ils avaient un meilleur «contrôle» de leurs envies et de leur faim.
Enfin, l'impact des aliments ultratransformés – ou UPF, selon la classification NOVA – sur la santé est largement établi par la recherche. Plusieurs études les associent à un risque accru de maladies comme l'obésité, le diabète ou certains cancers.
Pourtant, les produits industriels estampillés «minceur», «light» ou «équilibrés» continuent de séduire un large public, notamment en Occident, où la promesse de contrôle calorique demeure attrayante. Or, les recherches sont formelles: pour avoir une alimentation équilibrée, ce n'est pas tant le nombre de calories qui importe que leur qualité. Notre métabolisme ne réagit pas de la même manière face à des produits industriels qu'à des aliments naturels. Un constat utile pour ceux qui cherchent à perdre du poids. Mais pas seulement.
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Deux millions de Suisses ignorent qu'ils ont le foie malade
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24 Heures

time19 minutes ago

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Deux millions de Suisses ignorent qu'ils ont le foie malade

La stéatose hépatique ou maladie du foie gras touche un quart de la population. Sans symptômes apparents, elle peut évoluer vers de graves complications si elle n'est pas détectée à temps. Publié aujourd'hui à 17h58 Le bilan hépatique permet de voir si les membranes des cellules du foie sont endommagées. GETTY IMAGES Une consommation excessive d' alcool abîme le foie. Par ailleurs, les personnes en surpoids qui ne pratiquent pas suffisamment d'activité physique voient également de la graisse s'accumuler dans leurs cellules hépatiques. Ce problème est très répandu dans les pays occidentaux. En Suisse, on estime que 2 millions de personnes souffrent de la maladie du foie gras. La stéatose hépatique non alcoolique est de plus en plus fréquente dans les sociétés touchées par l' obésité et la sédentarité. Le diagnostic est posé lorsque plus de 5% des cellules du foie accumulent de la graisse. Les personnes atteintes ne se rendent généralement pas compte qu'elles souffrent de cette maladie. Elles ne ressentent aucun symptôme, tout au plus une légère pression dans le haut de l'abdomen ou une sensation de satiété prononcée après les repas. Les médecins parlent donc d'une «épidémie silencieuse». La stéatose hépatique n'est pas anodine. En effet, une augmentation de la teneur en graisse du foie peut provoquer des inflammations. Les tissus hépatiques sont progressivement remplacés par des tissus conjonctifs, entraînant une cirrhose du foie . Dans le pire des cas, l'organe abdominal ne peut plus assumer ses fonctions vitales. Pourtant, elles sont multiples. Il ne se contente pas de détoxifier l'organisme, il stocke également de l'énergie, produit des protéines et aide à la digestion. Les patients souffrant d'insuffisance hépatique luttent pour survivre tandis que les toxines envahissent leur cerveau. Seule une transplantation peut les sauver. Pour éviter cela, les médecins recommandent un contrôle régulier des valeurs hépatiques, rapporte le magazine «Der Spiegel». «Entre le début de la trentaine et la fin de la quarantaine, c'est la période idéale pour lutter contre une stéatose hépatique», indique la gastroentérologue Uta Merle de la clinique universitaire de Heidelberg. Remède contre la stéatose hépatique En effet, détectée précocement, la stéatose hépatique peut être freinée, voire stoppée, grâce à une alimentation équilibrée et à une activité physique régulière. Aucun traitement n'est encore autorisé en Suisse. Mais l'Association suisse des patients atteints de maladies du foie ( Swiss HePa ) formule les recommandations suivantes: Perte de poids: les personnes en surpoids qui souffrent de stéatose hépatique doivent perdre 7 à 10% de leur poids, contre 3 à 5% pour les patients dont le poids est normal. Alimentation saine: les patients atteints de stéatose hépatique doivent réduire leur apport calorique et privilégier un régime méditerranéen «riche en légumes, en produits à base de céréales complètes, en graisses saines et en consommation modérée de viande maigre et de poisson». Il faut éviter les boissons sucrées. Certains médecins recommandent aussi le jeûne intermittent, qui permet au foie de se reposer et d'éliminer les graisses entre les repas. Activité physique: l'augmenter peut avoir un effet notable. «Monter les escaliers au lieu de prendre l'ascenseur», peut-on lire sur le site de Swiss HePa. Pas d'alcool: les personnes atteintes de stéatose hépatique doivent limiter leur consommation d'alcool, voire l'arrêter totalement. Intervention chirurgicale: selon Swiss HePa, un bypass gastrique ou un anneau gastrique peut également aider les patients souffrant d' obésité sévère . Trouver des solutions s'avère toutefois plus compliqué pour les patients qui ne sont pas en surpoids. Selon le magazine allemand, aucune approche thérapeutique établie n'existe encore pour eux. Plusieurs facteurs peuvent expliquer une stéatose hépatique chez des personnes de poids normal: troubles métaboliques, prédispositions génétiques ou hypothyroïdie. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan Santé et poids Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Anna Luna Frauchiger ist Volontärin und absolviert die Diplomausbildung Journalismus am MAZ. Sie hat in Zürich Wirtschaftsgeschichte studiert. Plus d'infos @alfrauchiger Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

La chaleur revient en Suisse mais ne devrait pas s'installer durablement
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24 Heures

time5 hours ago

  • 24 Heures

La chaleur revient en Suisse mais ne devrait pas s'installer durablement

L'été fait son grand retour en Suisse ce week-end. Des orages pourraient toutefois éclater en montagne, alors que l'Europe du Sud suffoquera sous 40 degrés. Publié aujourd'hui à 13h29 Ce week-end, le thermomètre dépassera les 30 degrés en Suisse. DOMINIQUE MEIENBERG/TAMEDIA En bref: Ces dernières semaines, la chaleur estivale s'est révélée particulièrement difficile à supporter en Suisse. La dernière fois que le thermomètre a dépassé les 30 degrés remonte au 3 juillet, soit exactement 35 jours. Par la suite, le temps a été marqué par des températures moyennes et des pluies fréquentes. Mais le week-end prochain, le plein été fera son grand retour dans notre pays. «La barre des 30 degrés sera dépassée à de nombreux endroits», explique Christoph Holstein, météorologue à MétéoSuisse. Selon les prévisions météorologiques, les températures de la semaine prochaine devraient rester estivales, voire très estivales, soit entre 27 et 30 degrés. L'Europe du Sud en alerte face à une vague de chaleur record La situation change donc par rapport à ce qui s'est passé durant une grande partie du mois de juillet . Cela s'explique d'abord par l'affaiblissement de la dépression qui dominait l'Europe centrale ces dernières semaines. À la place, une masse d'air chaud subtropical s'élèvera depuis l'ouest de la Méditerranée vers les Alpes. Samedi, une zone de haute pression s'établira sur l'Espagne et le sud de la France. Sous cette «coupole» se développe généralement une vague de chaleur marquée, avec des températures maximales dépassant 35 degrés. Selon les estimations actuelles des experts de Severe Weather Europe , des températures maximales dépassant les 40 degrés sont même possibles sur la péninsule Ibérique. Les vacanciers au Portugal, en Espagne ou dans le sud de la France risquent donc d'avoir chaud. La carte météo révèle aussi une Europe clairement divisée en deux. Une dépression persiste au-dessus des îles Britanniques, de la Scandinavie et du nord de l'Allemagne, maintenant un temps frais et venteux. La vague de chaleur extrême qui touchait encore certaines parties de la Scandinavie en juillet a désormais complètement disparu. Et en Suisse? Le pays se trouve, comme c'est souvent le cas cet été , à la limite de ce gradient nord-sud. Cela influence considérablement le temps qu'il fait et complique du même coup les prévisions météorologiques à long terme. La raison en est que même de petits changements dans cette configuration atmosphérique peuvent avoir de grandes conséquences. Le week-end prochain peut servir d'exemple. Samedi, un front froid s'approchera effectivement du continent européen par l'ouest. Mais ce front, évoluant de plus en plus dans des conditions de haute pression, finit par s'enliser. Les météorologues parlent dans ce cas d'un ciel de traîne. Même affaibli, le front continue de générer une dynamique ascendante et déclenche des orages. L'intensité de ce front orageux ne pourra probablement être évaluée avec précision qu'à court terme. «Pour l'instant, nous partons du principe que les orages de samedi et dimanche se limiteront plutôt aux montagnes », indique Christoph Holstein. Face à ces incertitudes, les organisateurs d'activités de plein air ont donc tout intérêt à suivre attentivement les prévisions météorologiques des prochains jours. Une nouvelle canicule cet été en Suisse? La grande question du moment: l'été va-t-il se terminer en beauté chez nous aussi en août, avec peut-être même une vague de chaleur prolongée? Un regard en arrière montre que c'est possible. Ainsi, en 2023, la Suisse a vécu sa période de chaleur la plus intense de l'été entre le 15 et le 25 août, avec des températures record. À Bâle, par exemple, le thermomètre a grimpé à plus de 35 degrés le 19 août 2023. Les modèles météorologiques n'annoncent cependant pas de vague de chaleur aussi intense à court terme. Le météorologue Markus Übel, du service météorologique allemand, estime qu'«il ne faut pas s'attendre à un anticyclone stable avec un temps estival sans perturbations, ni même à une véritable vague de chaleur». La carte montre l'écart de température par rapport à la norme climatique à long terme pour la période du 5 au 11 août. On y distingue une Europe divisée en deux: un sud-ouest chaud et un nord plus frais. La Suisse se trouve à la frontière entre ces deux zones, mais plutôt du côté chaud. ECMWF La Suisse se trouve cependant plus proche de l'anticyclone méditerranéen chaud que le nord de l'Allemagne, par exemple. Des masses d'air divisent l'Europe en deux. On peut donc supposer qu'à partir du week-end, notre pays connaîtra une vague de chaleur durable. Les abondantes précipitations qu'ont connues de nombreuses régions suisses en juillet rendent peu probable une canicule en fin d'été. Selon MétéoSuisse, certaines régions du centre et du nord-est de la Suisse ont connu deux fois plus de précipitations que la normale. Le sol contient donc beaucoup d'humidité susceptible de s'évaporer, ce qui a généralement un effet modérateur sur l'évolution des températures. C'est exactement l'inverse qui se produirait en cas de sécheresse marquée dans notre pays. Elle peut en effet amplifier et prolonger les vagues de chaleur. L'automne frappe déjà aux portes de la Suisse Le plein été tire à sa fin. Dès le mois d'août, les jours raccourcissent de façon notable. Ils passent de près de quinze heures au début du mois à un peu plus de treize heures à la fin août. Les nuits s'allongent, favorisant le refroidissement nocturne. Parallèlement, l'hémisphère Nord entame sa transition progressive du régime estival vers le régime hivernal. Autrement dit, dès la mi-août au plus tard, l'automne est déjà aux portes de l'été. Au vu des prévisions, un conseil s'impose: profitez bien des températures estivales qui s'annoncent. Il ne reste plus beaucoup de temps au plein été en Suisse. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos de la météo en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Martin Steinegger ist als Redaktor im Ressort Wissen des Tages-Anzeigers tätig. Er berichtet schwerpunktmässig über die Themen Wetter und Klima. Plus d'infos @Stonie_78 Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Privée d'un traitement vital, une Suissesse saisit la Cour européenne des droits de l'homme
Privée d'un traitement vital, une Suissesse saisit la Cour européenne des droits de l'homme

24 Heures

timea day ago

  • 24 Heures

Privée d'un traitement vital, une Suissesse saisit la Cour européenne des droits de l'homme

Atteinte d'une maladie rare, une Suissesse se bat pour accéder à un médicament essentiel à sa survie. Un cas révélateur des limites du système de santé. Publié aujourd'hui à 14h55 La Suissesse est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative (photo prétexte). Getty Images Atteinte d'une maladie génétique incurable, une Suissesse s'est battue pendant des années pour obtenir le remboursement d'un traitement capable de ralentir sa progression, relate le site Watson . Après avoir été déboutée par toutes les instances suisses, elle vient d'essuyer un nouvel échec devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), qui a donné raison à sa caisse maladie. Son avocat dénonce la priorité donnée en Suisse aux intérêts économiques sur la dignité humaine. La patiente est atteinte d'amyotrophie spinale, une maladie rare et dégénérative. En fauteuil roulant, alimentée par sonde gastrique et sous assistance respiratoire, elle use de son index pour contrôler son fauteuil roulant et son téléphone, ce qui l'aide beaucoup au quotidien. Cependant, depuis 2018, ce doigt a commencé lui aussi à faiblir. Pas de remboursement Un traitement peut toutefois changer les choses: le Spinraza, un médicament capable de ralentir, voire de stopper la progression de la maladie. Chaque injection coûte cependant 90'000 francs et il faut en réaliser six la première année, puis deux par an. Or, il y a sept ans, l'assurance de la Suissesse refuse de rembourser ce traitement, le médicament n'étant alors pas inscrit sur la liste des traitements spéciaux définie par la Confédération. La patiente s'engage un long combat judiciaire, qui ira jusqu'au Tribunal fédéral. Elle parvient à financer une première injection, observe des améliorations, les documente à travers des rapports d'experts, et fournit de nouvelles études scientifiques. Mais la justice estime ces preuves insuffisantes, faute de données statistiques solides, et rejette sa demande. Recours à la CEDH En 2020, le Spinraza est finalement ajouté à la liste des traitements remboursés – mais uniquement pour les patients de plus de 20 ans non ventilés artificiellement. La Suissesse reste donc exclue du dispositif. Elle décide alors de saisir la CEDH. Mais les juges rejettent sa requête à une courte majorité (quatre voix contre trois), estimant que la Suisse n'a pas violé la Convention européenne des droits de l'homme. Un remboursement vital Son avocat, Philip Stolkin, se dit stupéfait par la décision: «Si elle ne reçoit pas ce médicament, elle meurt», argumente-t-il auprès de nos confrères. Selon lui, la Suisse dispose d'autres leviers pour encadrer les coûts des traitements – comme la mise en place d'une caisse unique –, mais choisit de protéger les intérêts des assureurs. L'OFSP se défend de toute opposition de principe au remboursement, affirmant à nos confrères que «le prix n'est absolument pas» le problème. Selon l'OFSP, ce sont les critères de remboursement qui sont en jeu, et ceux-ci exigent des preuves solides de l'efficacité – jugées ici insuffisantes. L'avocat envisage désormais de porter l'affaire devant la Grande Chambre de la CEDH, en raison du vote serré. Assurances maladie en Suisse Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Sonia Imseng est journaliste au sein de la rédaction numérique. Elle couvre l'actualité, la société et la culture. Elle a aussi travaillé pour Femina, la RTS, Le Temps, Le Courrier. Plus d'infos @SoniaImseng Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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