
Retailleau décrète la fin du macronisme, loi sur la corruption en Ukraine, Dati critiquée après ses propos sur les magistrats... Les 3 infos à retenir à la mi-journée
Primas défend la liberté de Retailleau dans un «gouvernement d'assemblage»
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
Julien DE ROSA / AFP
«Le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron, tout simplement» a lancé Bruno Retailleau. Malgré les vives critiques venues du camp présidentiel, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR) a défendu mercredi la liberté du ministre de l'Intérieur dans «un gouvernement d'assemblage». Les Républicains sont «respectueux de toutes les formations politiques» mais «nous avons des convictions qui sont différentes», a ajouté la ministre qui défend régulièrement la «polyphonie» gouvernementale.
Ukraine : Zelensky promulgue une loi supprimant l'indépendance des instances anticorruption
Volodymyr Zelensky à Rome, le 10 juillet 2025.
Andreas SOLARO / AFP
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promulgué mardi une loi critiquée qui supprime l'indépendance des agences anticorruption, suscitant de rares manifestations et l'inquiétude des alliés de Kiev. L'initiative a en effet été qualifiée de «sérieux recul» par l'Union européenne, qui s'est dite «profondément préoccupée». Le respect de «l'État de droit reste au cœur des négociations d'adhésion» de l'Ukraine à l'UE, a ajouté Marta Kos, la commissaire chargée de l'élargissement de l'Union.
Dati renvoyée en procès : le président du tribunal judiciaire de Paris dénonce «l'opprobre» jetée sur les magistrats
La ministre de la Culture Rachida Dati, à l'Assemblée nationale.
Ludovic MARIN / AFP
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Le président du tribunal judiciaire de Paris a dénoncé mercredi «l'opprobre jetée publiquement sur des magistrats» par la ministre de la Culture Rachida Dati après son renvoi en procès, aux côtés de l'ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d'influence. «J'accable des magistrats qui refusent de faire leur travail selon le code de procédure», avait affirmé Rachida Dati sur le plateau de LCI, refusant de démissionner ou d'abandonner la course à la mairie de Paris.
Le chiffre du jour : 32%
C'est la part des jeunes Français qui se disent enclins à envisager des vacances... sans maillot, selon une enquête Ipsos publiée début juillet. Décomplexés, curieux ou simplement amoureux de liberté, les Français semblent de plus en plus enclins à opter pour le naturisme.
Notre décryptage
Guerre en Europe, attaques hybrides en France... Le scénario noir pour l'armée française
Personne n'a remis en cause l'hypothèse. Le scénario d'une agression russe contre un territoire européen à moyenne échéance, d'ici 2030, a été jugé crédible par les rédacteurs de la Revue nationale stratégique, rendue publique dans la foulée du discours du chef de l'État, Emmanuel Macron, le 13 juillet.
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La photo à retenir
Des Palestiniens se ruent vers une distribution de nourriture dans le quartier de Mawasi dans le sud de la bande de Gaza.
AFP
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Le Figaro
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Loi Duplomb: la décision du Conseil constitutionnel rendue «a priori» le 7 août
La décision des Sages, qui peuvent censurer tout ou partie de la loi, sera scrutée de très près, alors qu'une pétition demandant l'abrogation du texte a recueilli plus de 1,9 million de signatures, un record pour une telle démarche. Le Conseil constitutionnel rendra «a priori» le 7 août sa décision très attendue sur la contestée loi Duplomb, qui réintroduit de manière dérogatoire un pesticide, a annoncé l'institution vendredi à l'AFP. La décision des Sages, qui peuvent censurer tout ou partie de la loi, sera scrutée de très près, alors qu'une pétition déposée sur le site de l'Assemblée nationale et demandant l'abrogation du texte a recueilli plus de 1,9 million de signatures, un record pour une telle démarche. Publicité Des députés et sénateurs de gauche ont saisi mi-juillet le Conseil constitutionnel, arguant que la loi, adoptée au Parlement le 8 juillet, est incompatible avec la préservation de l'environnement et le droit à la santé. «obstruction de la gauche» Les députés dénoncent également les conditions d'examen du texte. Aucun amendement n'avait pu être débattu dans l'Hémicycle de l'Assemblée, le texte ayant été rejeté d'entrée par ses défenseurs pour contourner ce qu'ils avaient qualifié «d'obstruction» de la gauche. La loi du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb autorise notamment la réintroduction sous condition de l'acétamipride, un pesticide de la famille des néonicotinoïdes interdit en France mais autorisé ailleurs en Europe. Ce produit, toxique pour la biodiversité et potentiellement pour la santé humaine, est réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment ne pas avoir d'alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale des producteurs étrangers. Les requérants auprès du Conseil constitutionnel estiment que cette réintroduction contrevient notamment aux principes de précaution et de non-régression environnementale. Publicité La loi, présentée par ses défenseurs comme une réponse aux manifestations du monde agricole de 2024, contient d'autres mesures controversées, par exemple le relèvement des seuils d'autorisation environnementale pour les élevages intensifs ou encore la facilitation du stockage de l'eau pour l'irrigation des cultures (méga-bassines). Si le texte n'est pas censuré par le Conseil constitutionnel, la gauche appelle d'ores et déjà Emmanuel Macron à demander une nouvelle délibération de la loi au Parlement, comme le lui permet la constitution. Si elle est bien promulguée par le président, plusieurs groupes de gauche dont les socialistes, ont annoncé vouloir porter une proposition de loi abrogeant les dispositions du texte agricole.


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« Ils criaient : il y a le feu, il y a le feu » : gros soulagement après l'incendie à Saint-Cyr-l'École
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