Dernières actualités avec #SophiePrimas


Le Figaro
11 hours ago
- Politics
- Le Figaro
Loi Duplomb : Emmanuel Macron souhaite concilier «science» et «juste concurrence»
Le président de la République a annoncé mercredi qu'il attendrait la décision du Conseil constitutionnel, qui doit se prononcer d'ici le 10 août, avant de s'exprimer face à la pétition demandant l'abrogation de la loi. Emmanuel Macron a annoncé mercredi 23 juillet qu'il attendrait la décision du Conseil constitutionnel sur la loi Duplomb avant de s'exprimer face à la pétition demandant son abrogation. Le chef de l'État a appelé à concilier «science» et «juste concurrence» en matière environnementale, a rapporté la porte-parole du gouvernement. Lors du Conseil des ministres, le chef de l'État a confirmé vouloir «respecter le temps institutionnel» et donc qu'il «attendra les conclusions du Conseil constitutionnel», qui doit se prononcer d'ici le 10 août, a déclaré Sophie Primas devant la presse. «Il a rappelé que notre action politique, quelle qu'elle soit, y compris sur ces sujets agricoles, doit être notamment guidée par la science et que nous devons en même temps défendre nos agriculteurs» pour faire exercer «une juste concurrence», a-t-elle ajouté. «Tout ce qui nous désynchronise» rapport aux règles en vigueur dans les autres pays «nous pénalise», a affirmé Emmanuel Macron, selon elle. «Il est très attentif à ce chemin de crête», a assuré la porte-parole. Publicité Pétition signée par 1,8 million de citoyens Près de 1,8 million de citoyens, un record, ont signé une pétition sur le site de l'Assemblée nationale contre la loi Duplomb, très décriée pour son impact environnemental. Cela pourrait déboucher sur un débat, sans vote, sur cette loi déjà adoptée par le Parlement. Mais plusieurs partis de gauche et associations environnementales demandent au président de la République d'exiger une «nouvelle délibération» du texte au Parlement, comme l'y autorise la Constitution. La loi du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, adoptée le 8 juillet, autorise notamment la réintroduction sous condition de l'acétamipride, un pesticide interdit en France, mais autorisé ailleurs en Europe. Ce produit, toxique pour la biodiversité et potentiellement pour la santé humaine, est réclamé par les producteurs de betteraves ou de noisettes, qui estiment n'avoir aucune alternative contre les ravageurs et subir une concurrence déloyale des producteurs étrangers.


Le Figaro
13 hours ago
- Politics
- Le Figaro
Retailleau décrète la fin du macronisme, loi sur la corruption en Ukraine, Dati critiquée après ses propos sur les magistrats... Les 3 infos à retenir à la mi-journée
LE POINT DE MIDI - Retrouvez l'essentiel de l'actualité parue ce mercredi 23 juillet au matin sur notre site. Primas défend la liberté de Retailleau dans un «gouvernement d'assemblage» Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau. Julien DE ROSA / AFP «Le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron, tout simplement» a lancé Bruno Retailleau. Malgré les vives critiques venues du camp présidentiel, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR) a défendu mercredi la liberté du ministre de l'Intérieur dans «un gouvernement d'assemblage». Les Républicains sont «respectueux de toutes les formations politiques» mais «nous avons des convictions qui sont différentes», a ajouté la ministre qui défend régulièrement la «polyphonie» gouvernementale. Ukraine : Zelensky promulgue une loi supprimant l'indépendance des instances anticorruption Volodymyr Zelensky à Rome, le 10 juillet 2025. Andreas SOLARO / AFP Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a promulgué mardi une loi critiquée qui supprime l'indépendance des agences anticorruption, suscitant de rares manifestations et l'inquiétude des alliés de Kiev. L'initiative a en effet été qualifiée de «sérieux recul» par l'Union européenne, qui s'est dite «profondément préoccupée». Le respect de «l'État de droit reste au cœur des négociations d'adhésion» de l'Ukraine à l'UE, a ajouté Marta Kos, la commissaire chargée de l'élargissement de l'Union. Dati renvoyée en procès : le président du tribunal judiciaire de Paris dénonce «l'opprobre» jetée sur les magistrats La ministre de la Culture Rachida Dati, à l'Assemblée nationale. Ludovic MARIN / AFP Publicité Le président du tribunal judiciaire de Paris a dénoncé mercredi «l'opprobre jetée publiquement sur des magistrats» par la ministre de la Culture Rachida Dati après son renvoi en procès, aux côtés de l'ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d'influence. «J'accable des magistrats qui refusent de faire leur travail selon le code de procédure», avait affirmé Rachida Dati sur le plateau de LCI, refusant de démissionner ou d'abandonner la course à la mairie de Paris. Le chiffre du jour : 32% C'est la part des jeunes Français qui se disent enclins à envisager des vacances... sans maillot, selon une enquête Ipsos publiée début juillet. Décomplexés, curieux ou simplement amoureux de liberté, les Français semblent de plus en plus enclins à opter pour le naturisme. Notre décryptage Guerre en Europe, attaques hybrides en France... Le scénario noir pour l'armée française Personne n'a remis en cause l'hypothèse. Le scénario d'une agression russe contre un territoire européen à moyenne échéance, d'ici 2030, a été jugé crédible par les rédacteurs de la Revue nationale stratégique, rendue publique dans la foulée du discours du chef de l'État, Emmanuel Macron, le 13 juillet. NOTRE ARTICLE La photo à retenir Des Palestiniens se ruent vers une distribution de nourriture dans le quartier de Mawasi dans le sud de la bande de Gaza. AFP La vidéo du jour


Le Figaro
17 hours ago
- Politics
- Le Figaro
La porte-parole du gouvernement Sophie Primas défend la liberté de Bruno Retailleau dans un «gouvernement d'assemblage»
Les Républicains sont «respectueux de toutes les formations politiques» mais «nous avons des convictions qui sont différentes», a ajouté Sophie Primas. La porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR) a défendu ce mercredi la liberté de Bruno Retailleau dans «un gouvernement d'assemblage» alors que le ministre de l'Intérieur a provoqué la colère du camp présidentiel en décrétant la fin du macronisme. «Nous (Les Républicains) sommes dans ce gouvernement qui est un gouvernement d'assemblage pour trouver une voie pour diriger la France dans l'année et demie qui vient, qui est une période extrêmement délicate d'un point de vue budgétaire et politique», a déclaré la ministre sur TF1. À lire aussi Bruno Retailleau au Figaro : «Sur l'Algérie, la diplomatie des bons sentiments a échoué» Publicité «Le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron», affirme Retailleau «Le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron , tout simplement» parce qu'il «n'est ni un mouvement politique, ni une idéologie : il repose essentiellement sur un homme», avait affirmé le patron des Républicains à l'hebdomadaire ultra-conservateur Valeurs Actuelles. «Ce type de prise de parole, ça sert à faire comprendre aux Français que nous sommes dans un cas de figure d'assemblage entre des partis qui veulent faire avancer la France mais que nous avons chacun nos convictions et que nous ne sommes pas un grand tout», a insisté la porte-parole. Les Républicains sont «respectueux de toutes les formations politiques» mais «nous avons des convictions qui sont différentes», a ajouté la ministre qui défend régulièrement la «polyphonie» gouvernementale. Plusieurs figures du camp présidentiel ont vivement réagi mardi soir aux propos de Retailleau, qui doit rencontrer jeudi Emmanuel Macron. «Agir ensemble exige du respect mutuel», a ainsi répliqué l'ex-Première ministre Élisabeth Borne, en affirmant sur X que le macronisme était «une idéologie ET un parti politique».


Le Figaro
2 days ago
- Business
- Le Figaro
La France est-elle vraiment «le pays le plus endetté de l'Union européenne» ?
Réservé aux abonnés LA VÉRIFICATION - «Notre pays est devant un mur, qui est le mur de l'endettement», a jugé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, affirmant que la France était le pire élève de l'UE en la matière. Est-ce vrai ? Près d'une semaine après que François Bayrou a présenté ses orientations budgétaires pour 2026, le gouvernement continue à faire le service après-vente du plan de sauvetage des finances publiques du premier ministre. «Il est (...) très important que nous reprenions la maîtrise de cette dette», a défendu la porte-parole de l'exécutif Sophie Primas sur France 2 ce lundi matin, rappelant que «nous sommes dans une situation très difficile budgétairement». «Notre pays est devant un mur, qui est le mur de l'endettement», a martelé l'ex-sénatrice LR, affirmant à deux reprises que la France est «le pays le plus endetté de l'Union européenne». Mais est-ce correct ? Publiées ce lundi 21 juillet, les dernières données trimestrielles d'Eurostat - l'office statistique de l'Union européenne - sur la dette publique dans l'UE permettent justement de vérifier les dires de Sophie Primas. Et de se rendre compte qu'en pourcentage du PIB (produit intérieur brut), la France n'est pas la pire élève du Vieux…


Le Parisien
3 days ago
- Politics
- Le Parisien
Mobilisation contre la loi Duplomb, violences urbaines en France et pharmaciens en grève : les infos à retenir ce midi
La polémique ne se tarit pas. Alors que la pétition contre la loi Duplomb a franchi dimanche la barre du million de signatures sur le site de l'Assemblée nationale, du jamais-vu, l'exécutif est sous le feu des critiques. « Peut-être n'avons-nous pas assez rassuré », a estimé ce lundi matin Sophie Primas , la porte-parole du gouvernement, à propos de ce texte qui prévoit notamment la réintroduction sous conditions de l'acétamipride , pesticide interdit en France mais autorisé en Europe. « Le gouvernement écoute bien sûr les mouvements démocratiques comme celui qui s'exprime aujourd'hui », a-t-elle affirmé sur France 2 au sujet de « cette pétition qu'il faut écouter ». Si la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet s'est dite « favorable » à l'organisation d'un débat inédit dans l'hémicycle, le sénateur LR Laurent Duplomb, à l'origine de la loi, a fustigé ce lundi une pétition « instrumentalisée par l'extrême gauche et par les écologistes ». Les pharmacies de garde restent en grève partout en France. La profession, mobilisée depuis début juillet contre la baisse des remises commerciales sur les médicaments génériques décidée par le gouvernement, va poursuivre son mouvement et envisage même de fermer les officines tous les samedis à compter du 27 septembre, comme affirmé par les représentants des pharmaciens ce lundi matin. « Pour les petites pharmacies de proximité, les remises sont une ressource indispensable. Elles ne pourront essuyer la moindre perte et devront licencier, voire fermer définitivement », ont-ils souligné pour rappeler leur opposition au projet gouvernemental visant à limiter ces remises à un taux compris entre 20 et 25 %, dans le cadre d'économies à réaliser dans les dépenses de santé en 2025 .