
La porte-parole du gouvernement Sophie Primas défend la liberté de Bruno Retailleau dans un «gouvernement d'assemblage»
La porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR) a défendu ce mercredi la liberté de Bruno Retailleau dans «un gouvernement d'assemblage» alors que le ministre de l'Intérieur a provoqué la colère du camp présidentiel en décrétant la fin du macronisme.
«Nous (Les Républicains) sommes dans ce gouvernement qui est un gouvernement d'assemblage pour trouver une voie pour diriger la France dans l'année et demie qui vient, qui est une période extrêmement délicate d'un point de vue budgétaire et politique», a déclaré la ministre sur TF1.
À lire aussi Bruno Retailleau au Figaro : «Sur l'Algérie, la diplomatie des bons sentiments a échoué»
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«Le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron», affirme Retailleau
«Le macronisme s'achèvera avec Emmanuel Macron , tout simplement» parce qu'il «n'est ni un mouvement politique, ni une idéologie : il repose essentiellement sur un homme», avait affirmé le patron des Républicains à l'hebdomadaire ultra-conservateur Valeurs Actuelles. «Ce type de prise de parole, ça sert à faire comprendre aux Français que nous sommes dans un cas de figure d'assemblage entre des partis qui veulent faire avancer la France mais que nous avons chacun nos convictions et que nous ne sommes pas un grand tout», a insisté la porte-parole.
Les Républicains sont «respectueux de toutes les formations politiques» mais «nous avons des convictions qui sont différentes», a ajouté la ministre qui défend régulièrement la «polyphonie» gouvernementale. Plusieurs figures du camp présidentiel ont vivement réagi mardi soir aux propos de Retailleau, qui doit rencontrer jeudi Emmanuel Macron. «Agir ensemble exige du respect mutuel», a ainsi répliqué l'ex-Première ministre Élisabeth Borne, en affirmant sur X que le macronisme était «une idéologie ET un parti politique».
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