
« J'ai perdu la plupart de mes copains » : quand le Tour de France passe chez Léon, ancienne gueule noire
Pierre Bachelet
ouvre le bal : « Au Nord, c'était les Corons, la terre, c'était leur charbon… » Au même moment déboulent les premiers coureurs en pleine échappée (éphémère). Devant son coquet pavillon aux briques rouges, à côté des chaises de jardin déménagées exceptionnellement sur le trottoir, Léon Gorschka, 82 ans, applaudit.
Il est 13h55 à Carvin (Pas-de-Calais), au cœur du bassin minier et pour la première fois, le peloton du
Tour de France
longe la maison de l'ancienne gueule noire. « Autrefois, ces coureurs, on les appelait les forçats de la route. Et nous, on était les forçats du travail. On avait le métier le plus dur au monde », souffle l'ex-mineur de fond, mémoire vivante d'une histoire régionale qui s'est achevée le 21 décembre 1990 lors de la remontée de l'ultime gaillette du Nord-Pas-de-Calais extraite de la fosse d'Oignies. Un trésor de l'humanité inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco et valorisé ce samedi par la plus grande course cycliste de la planète.
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Chelsea-PSG : «On avait l'intention de les tuer sur leurs faiblesses», confesse Malo Gusto après le sacre des Blues
L'ancien Lyonnais a évoqué les clés du succès de Chelsea face au PSG dimanche, en finale du Mondial des clubs. Malo Gusto (défenseur de Chelsea) : «C'est une grande fierté. C'était un objectif clair. On l'a réalisé, on est très contents pour le club et pour nous en tant que joueurs. On sait que beaucoup de gens ont mal parlé de nous et qui ne nous respectaient pas. On a montré qu'on mérite de gagner ce trophée. Les clés en première période ? C'était d'abord le pressing. On savait que c'était une équipe qui sait bouger, qui sait garder le ballon. Le pressing était donc important. Après, c'était la récupération. On avait l'intention de les tuer sur leurs faiblesses, c'est ce qu'on a fait et on est très contents. (…) On n'était pas forcément respectés. Les gens ont tendance à dire qu'on est jeunes, qu'on n'a pas l'habitude de jouer ce genre de rendez-vous. Le coach nous a dit que c'était l'occasion de montrer au monde qu'on est l'un des meilleurs clubs et qu'on peut se frotter à ce genre d'équipe. C'est ce qu'on a su faire.» (sur DAZN)

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Les notes de Pays-Bas - France : Delphine Cascarino a renversé la table
Menée à la pause (1-2), l'équipe de France a renversé dimanche les Pays-Bas en 5 minutes à l'heure de jeu, dans le sillage d'une Delphine Cascarino inarrêtable (2 buts, 1 passe décisive), pour finalement s'offrir un large succès (5-2), un sans-faute dans le groupe D et l'Allemagne en quarts de finale. Les Pays-Bas ont fait mal aux Bleues sur les côtés, notamment en première période, avec Grant (6), dangereuse sur plusieurs actions, et Pelova (7). Déjà buteuse contre le pays de Galles, l'attaquante a récidivé d'une frappe sous la barre (1-1, 26e) puis fait le décalage pour Beerensteyn sur le c.s.c de Bacha. Et si elle a perdu le ballon sur le 2-2, la passe de Janssen (2) était catastrophique. La défenseuse a été trop facilement éliminée par Cascarino sur le 2-3, a raté son dégagement sur le dernier but et vécu un calvaire. Casparij (3) comme Groenen (3) ont beaucoup souffert. La sentinelle a été mangée par Katoto sur l'ouverture du score puis dévorée par Cascarino sur le 2-2. Roord (4) a affiché une improbable nonchalance sur sa perte de balle puis dans la continuité de l'action du doublé de Cascarino. Van Domselaar (4) a réalisé plusieurs beaux arrêts, mais elle a pris cinq buts. Elle ne peut rien faire sur les deux buts adverses et elle a maintenu son équipe à flot pendant longtemps. Sollicitée dès le début du match (2e par Pelova, 31e par Van de Donk), elle a été parfois impressionnante dans ses arrêts sur sa ligne. Son jeu au pied s'est franchement amélioré depuis quelques mois et cela s'est encore vu à Bâle. Restée sur le banc contre les Galloises, la latérale du PSG a retrouvé son poste de latérale droite, mais elle a été moins en vue que face à l'Angleterre. Autrice d'un très bon début de match, elle a été coupable sur les deux buts néerlandais. Titulaire contre les Galloises, elle a enchaîné face aux Pays-Bas, puisque Mbock et Lakrar ne sont pas à 100 % physiquement. 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L'Équipe
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Le capitaine du PSG Marquinhos a estimé que la victoire de Chelsea en finale de la Coupe du monde des clubs (0-3) était logique, car les Blues se sont montrés plus efficaces que les joueurs de la capitale. Marquinhos au micro de DAZN après la défaite du PSG face à Chelsea (0-3) :« Ils [les joueurs de Chelsea] ont bien travaillé sur nos petites faiblesses. Tactiquement, ils nous ont mis en difficulté en première mi-temps, on a mis du temps à réagir, ce sont des choses qu'on devra apporter pour la suite. Toutes les équipes vont beaucoup nous étudier, savoir ce qu'on fait de bien et ce qu'on fait de mauvais. C'est à nous d'être toujours au top. Chelsea a gagné la bataille physique, surtout en première mi-temps, ils ont gagné beaucoup de duels et on a été un peu en dessous de ce qu'on peut faire, donc c'était difficile pour nous. Ils ont été très efficaces, et ça change tout. On a vu en finale de Ligue des champions, et aussi contre le Bayern et le Real Madrid : quand tu es efficace, ça change tout. On a eu des opportunités, mais on n'a pas été efficaces en première mi-temps, ça paye pour le résultat. Les supporters sont toujours là avec nous, dans les bons comme dans les mauvais moments. On voulait vraiment ramener ce trophée à Paris. C'est un trophée qui joue tous les 4 ans, c'était une opportunité en or, on ne sait pas si on sera encore là pour la prochaine Coupe du monde des clubs. Je suis désolé, on n'a pas réussi. Mais ça n'enlève rien à cette saison de fou, c'étaient des moments incroyables. On a perdu avec nos forces et avec notre philosophie. On ne s'est pas cachés, on a essayé de faire notre jeu. Chelsea a mérité [sa victoire] et a été plus efficace que nous. »