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Un repli temporaire pour Rheinmetall

Un repli temporaire pour Rheinmetall

Les Echos2 days ago
Avec un gain de plus de 170 % depuis le début de l'année, la baisse du titre du premier groupe de défense allemand, d'un peu plus de 10 % depuis la mi-juillet, s'apparente à « une respiration ». A toujours courir, il faut bien respirer. Une partie du recul s'explique néanmoins par la publication de résultats semestriels décevants avec, notamment, des prises de commandes, des ventes et un bénéfice sous les attentes. Même si ses ventes ont avancé de 24 % au premier semestre, à 4,7 milliards, pour un résultat opérationnel de 491,3 millions d'euros (+ 18 % et une marge de 10,3 %).
Rien de grave toutefois selon la société et la plupart des analystes financiers qui suivent la valeur. Il s'agirait seulement de retards qui devraient être rattrapés en seconde partie de l'année. L'absence de gouvernement allemand une partie du deuxième trimestre et la tenue du sommet de l'Otan ont retardé les prises de décisions. Le groupe de Düsseldorf a, d'ailleurs, confirmé ses prévisions d'une croissance de 25 % à 30 % de ses ventes cette année, d'une marge opérationnelle de 15,5 % et d'un carnet de commandes record de 63 milliards d'euros.

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Les frais bancaires lors d'une succession ne pourront pas dépasser 850 euros
Les frais bancaires lors d'une succession ne pourront pas dépasser 850 euros

LeMonde

time12 hours ago

  • LeMonde

Les frais bancaires lors d'une succession ne pourront pas dépasser 850 euros

Les frais appliqués par les banques pour les opérations sur le compte d'un défunt ne pourront dépasser 850 euros, selon un décret publié jeudi 14 août au Journal officiel après le vote d'une loi sur le sujet en mai. Ce texte avait déjà interdit aux banques d'appliquer à partir du 13 novembre 2025 des frais — par exemple pour clôturer un livret — si le défunt était mineur, si le solde total des comptes était inférieur à un certain seuil – pour l'heure fixé à 5 910 euros – ou dans le cas des successions les plus simples. Pour les successions plus « complexes », par exemple lorsque le défunt avait un crédit immobilier ou n'avait pas d'héritier désigné, la loi avait autorisé que des frais soient facturés, mais avait fixé un premier plafond à 1 % du montant des sommes détenues. Le décret publié jeudi le restreint encore plus : dans tous les cas, les frais ne pourront pas dépasser 850 euros, y compris donc si 1 % des sommes détenues dépassaient ce montant. Cette limite sera réévaluée chaque année pour suivre l'inflation. Le Parlement avait définitivement adopté en mai cette loi proposée par la députée (Puy-de-Dôme, Parti socialiste) Christine Pirès Beaune et soutenue par le gouvernement. Cette initiative faisait notamment suite au cas médiatisé de parents devant débourser 138 euros pour clôturer le livret A de leur enfant de 8 ans mort en 2021. Après le vote de la loi, la ministre déléguée au commerce et à l'économie sociale et solidaire, Véronique Louwagie, avait salué « une avancée pour protéger les familles et assurer la confiance dans le système bancaire ». « A la peine de l'absence ne doivent pas s'ajouter des frais bancaires excessifs, souvent mal compris et peu lisibles », avait-elle ajouté. « Les banques sont et resteront aux côtés de leurs clients, particulièrement dans les moments les plus difficiles », a réagi la Fédération bancaire française (FBF) dans une déclaration transmise à l'Agence France-Presse. « La profession bancaire prend acte des textes publiés tout en regrettant la mise en œuvre d'une tarification administrée qui nie la réalité du travail accompli », estime la FBF.

Des marchés américains au plus haut, faut-il s'en réjouir ou s'en inquiéter ?
Des marchés américains au plus haut, faut-il s'en réjouir ou s'en inquiéter ?

Les Echos

time13 hours ago

  • Les Echos

Des marchés américains au plus haut, faut-il s'en réjouir ou s'en inquiéter ?

L'euphorie a gagné Wall Street. Les principaux indices de la Bourse américaine, le S&P 500 et le Nasdaq, ont accumulé les plus-hauts historiques cette semaine. En soi, il faut s'en réjouir, puisque les marchés américains ont entraîné dans leur sillage les places boursières européennes, le Cac 40 retrouvant en ligne de mire le seuil des 8.000 points. Mais cette hausse spectaculaire sans discontinuité depuis le fameux « jour de la libération » n'est-elle pas exagérée au regard des nombreux risques économiques et géopolitiques ? A titre de rappel, le S&P 500 s'est adjugé près de 32 % depuis son point bas du 8 avril, et le Nasdaq, 46,8 %. Doit-on redouter, dans ce contexte, une phase de correction, alors que cette envolée est autoentretenue par le phénomène du Fomo, pour « fear of missing out », en d'autres termes par la peur des gérants de rater la hausse ? La raison principale de ce bond des indices américains tient à la perspective d'une baisse des taux directeurs de la banque centrale américaine à l'occasion de sa prochaine réunion de politique monétaire, les 16 et 17 septembre. Les chiffres de l'inflation pour le mois de juillet (lire p. 6), conformes aux attentes, ont conforté les investisseurs dans cette croyance, que les données sous-jacentes (hors alimentation et énergie) plus contrastées et des prix à la production beaucoup plus élevés que prévu ont à peine remise en question.

Le Cac 40 gagne encore plus de 2% sur la semaine, convaincu que la Fed baissera ses taux en septembre
Le Cac 40 gagne encore plus de 2% sur la semaine, convaincu que la Fed baissera ses taux en septembre

Les Echos

time14 hours ago

  • Les Echos

Le Cac 40 gagne encore plus de 2% sur la semaine, convaincu que la Fed baissera ses taux en septembre

Carton plein, ou presque, pour le Cac 40, qui a enregistré quatre séances de hausse sur cinq (et même sept sur les huit dernières) pour progresser de 2,33% en l'espace de cinq jours, soit presque autant que la semaine précédente (+2,61%). Depuis le début de l'année, l'indice phare de la Bourse de Paris grimpe à nouveau plus de 7%. Ce vendredi, il a gagné 0,67%, à 7.923,45 points, dans un volume d'échanges de 2,9 milliards d'euros. A New York, le S&P 500 a signé un nouveau record avant de consolider légèrement, les opérateurs s'accrochant à l'idée que la Réserve fédérale, malgré la poussée observée sur le plan des prix producteurs, abaissera ses taux directeurs lors de sa réunion des 16 et 17 septembre, après les mauvais chiffres de l'emploi de juillet tout comme ceux de l'activité dans les services comme perçus dans l'indice ISM. Mais pas d'affolement pour autant, d'autres chiffres publiés ce vendredi laissant entendre que la première économie mondiale est encore très loin de la récession… Une hausse de 0,5% des ventes au détail, stimulées par l'automobile et les promotions en ligne, a ainsi été enregistrée le mois dernier après une progression relevée à 0,9% en juin, selon les données du département du Commerce, contre un consensus à +0,6%. Le chiffre du « groupe de contrôle », sorte d'indicateur avancé de la consommation des ménages dans le PIB, s'avère un dixième de point plus élevé qu'attendu, à 0,5%, après, là aussi, une révision à la hausse pour le mois précédent (0,8% contre 0,5% en estimation préliminaire). Par ailleurs, l'activité manufacturière dans l'Etat de New York s'est améliorée, l'indice dit « Empire State » s'étant établi à 11,9 après 5,5 en juillet, quand le consensus misait une stagnation. Le moral des ménages s'est cependant et contre toute attente dégradé pour la première fois depuis avril selon l'Université du Michigan et les anticipations inflationnistes ont augmenté à cause des craintes sur les surtaxes. Rendez-vous à Jackson Hole Ce qui explique le renforcement du scénario d'une détente d'un quart de point du loyer de l'argent par la Fed dans un mois, pricé désormais à près de 91% par l'outil FedWatch de CME Group à partir des contrats futures sur Fed funds, contre environ 83% hier, les 9% restants concernant la probabilité d'un statu quo dans la fourchette de 4,25 à 4,50%. Attention, pour autant, un rendez-vous majeur se dessine au cours de ces prochains jours. Les opérateurs seront cette année plus vigilants encore aux déclarations de Jerome Powell, le président de la banque centrale, lors du symposium de Jackson Hole, traditionnel lieu de rencontre dans le Wyoming en fin de mois d'août des grands argentiers de la planète. Ce sera plus précisément des 21 au 23, le patron de la Fed intervenant vendredi dans l'après-midi pour nous Européens. Du haut de ses records, Wall Street sera très vulnérable aux prises de bénéfices en cas de signaux accommodants de la part de Jerome Powell, selon les stratégistes de Bank of America. L'équipe dirigée par Michael Hartnett détaille ainsi dans une note que les investisseurs se sont rués sur les actifs risqués, des actions aux cryptomonnaies en passant par les obligations d'entreprises, optimistes quant au fait que la banque centrale réduira ses taux pour soutenir un marché du travail affaibli et alléger le fardeau de la dette. Un discours conciliant de son président pourrait entraîner une baisse des actions, en mode « acheter la rumeur, vendre la nouvelle ». Chez Barclays, on estime qu'« un signal indiquant que les baisses de taux sont moins certaines ou que les risques d'inflation l'emportent toujours sur les craintes sur la croissance pourrait déclencher une correction des actions (…) Nous mettons en garde contre la minimisation d'un tel risque, car l'histoire montre que la sensibilité des actifs à Jackson Hole a fortement augmenté depuis 2017. » Rencontre au sommet entre Trump et Poutine L'autre point d'interrogation, plus susceptible de provoquer des remous sur les marchés, est d'ordre géopolitique. Donald Trump et Vladimir Poutine vont se rencontrer pour la première fois depuis le début de la guerre en Ukraine. Le sommet devait débuter vers 21 heures (heure de Paris) à Anchorage, en Alaska. En rencontrant son homologue russe, le maître de la Maison Blanche espère forger en personne ce qu'il n'a pas pu accomplir par téléphone : amener le dirigeant du Kremlin à mettre fin à la guerre en Ukraine et à discuter directement avec Volodymyr Zelensky. La partie russe dit que sa « position est claire et sans ambiguïté » et la mettra sur la table des discussions. Pour Kiev et Bruxelles, le pire scénario serait que Donald Trump, depuis toujours fasciné par l'exercice autoritaire du pouvoir de Vladimir Poutine, se laisse convaincre de redessiner la carte de l'Ukraine selon la volonté de Moscou. A ce propos, le président américain a précisé, depuis Air Force One, qu'il ne négocierait pas au nom de Kiev, à qui il revient de décider de s'engager ou non dans des échanges territoriaux avec la Russie. « Il existe encore une légère prime de risque sur les marchés européens en raison de la guerre. Toute résolution finira par la réduire », a déclaré Shaniel Ramjee, co-responsable de la gestion multi-actifs chez Pictet Asset Management, ajoutant que les cours du pétrole et d'autres matières premières pourraient également réagir, « mais je pense que le marché a appris à ne pas trop attendre de ces négociations. En fin de compte, Zelensky et les Européens ne sont pas invités. Ils devront être impliqués dans toute négociation finale. » Intel grimpe, Applied Materials chute L'actualité a été très américaine ce vendredi. Après avoir exigé de Nvidia et d' AMD 15% de leurs revenus en Chine pour reprendre leurs activités dans la deuxième puissance mondiale, la Maison Blanche continue de brouiller les frontières entre l'Etat et l'industrie. L'administration Trump est en pourparlers avec Intel pour que le gouvernement américain prenne une participation au capital du fabricant de puces, rapporte l'agence Bloomberg. Des informations qui ont fait monter le géant des semi-conducteurs de 7,4% jeudi et encore de 3,5% ce vendredi. Applied Materials, le plus grand producteur américain d'équipements de fabrication de puces, chute de 12% après avoir dévoilé des prévisions de ventes et de profits décevantes pour le trimestre en cours. Composante du Dow Jones, UnitedHealth grimpe de 10% après que Berkshire Hathaway, de Warren Buffett, a pris une participation de 1,6 milliard de dollars au deuxième trimestre dans l'assureur santé en difficulté.

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