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Bertrand Cantat : la justice rouvre l'enquête sur le suicide de son ex-femme, Krisztina Rády

Bertrand Cantat : la justice rouvre l'enquête sur le suicide de son ex-femme, Krisztina Rády

Le Figaro2 days ago
Le parquet de Bordeaux a rouvert mercredi 23 juillet l'enquête sur le suicide de Krisztina Rády, en 2010. Ses proches ont toujours soupçonné des violences psychologiques de la part du chanteur qui aurait conduit à son suicide.
Dans la presse, on l'a parfois surnommée «la grande oubliée» de l'affaire Cantat. Quinze ans après sa mort, la justice a rouvert mercredi 24 juillet l'enquête sur le suicide de Krisztina Rády, ex-femme du chanteur, indique le parquet de Bordeaux dans un communiqué, confirmant les informations de RTL.
Krisztina Rády avait été retrouvée pendue à son domicile bordelais le 10 janvier 2010, alors que le chanteur, dont elle était divorcée depuis huit ans, dormait sous le même toit. L'autopsie n'avait relevé aucune trace de coups sur le corps de la jeune femme. Plusieurs enquêtes ont depuis été rouvertes, mais toutes classées sans suite. Le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul, a tout même choisi de rouvrir l'enquête, dont la dernière procédure a été classée en juillet 2018. Cette réouverture est notamment motivée par le visionnage du documentaire de Netflix, «Le cas Cantat», contenant «plusieurs affirmations et témoignages ne figurant pas» dans les dernières procédures.
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Depuis sa mort, les proches de la traductrice soupçonnent des violences psychologiques de la part du chanteur qui auraient conduit à son suicide. Un message téléphonique laissé par Kristina Rady sur le répondeur de ses parents, six mois avant sa mort, a toujours semé le doute: «Quelque chose de très bon m'arrive, mais en l'espace de quelques secondes Bertrand l'a empêché et l'a transformé en vrai cauchemar qu'il appelle amour. J'espère qu'on va pouvoir s'en sortir et que vous pourrez encore m'entendre ma voix et sinon, alors vous aurez au moins une preuve que ... mais des preuves il y en a», confiait-elle.
En 2017, le quotidien Le Point avait publié une enquête évoquant des comportements violents avant et après la mort de l'actrice Marie Trintignant, qui a succombé à ses coups à Vilnius en 2003 après une violente dispute. Le chanteur de Noir Désir avait été condamné à huit ans de prison. Il en a purgé quatre, dont un en Lituanie, avant de bénéficier d'une libération conditionnelle en 2007. Son contrôle judiciaire a pris fin en 2011.
Le quotidien s'appuyait notamment sur le témoignage anonyme d'un membre du groupe assurant que Kristina Rady avait menti au moment du procès et avait demandé aux membres du groupe de cacher ce qu'ils savaient, ce qu'ils avaient accepté, pour que les enfants du couple ne découvrent pas «que leur père était un homme violent.» Ce témoignage anonyme évoquait des violences envers Kristina Rady et deux anciennes compagnes, avant Vilnius, et jusqu'en 2009. Bertrand Cantat avait porté plainte en diffamation mais perdu son procès.
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