
Demi Vollering « heureuse de rouler à nouveau normalement » deux jours après sa chute sur le Tour de France femmes 2025
Le visage offert par Demi Vollering entre mardi et mercredi matin n'avait rien à voir : mardi, au lendemain de sa chute, la favorite du Tour était encore marquée et fébrile. Au soir de l'étape, ses raideurs dans la nuque s'étaient visiblement atténuées. Mercredi au Futuroscope de Poitiers, la Néerlandaise s'est présentée détendue à l'échauffement, et le confirmait de quelques mots ensuite.
« On a eu très peur, témoignait devant le bus de FDJ-Suez le manager Stephen Delcourt. On reste très vigilants parce qu'on ne sait pas comment le corps peut réagir deux jours après la chute. Mais hier soir et ce matin, elle avait le sourire. Elle a toujours l'objectif de jouer ce maillot jaune et de remporter le Tour de France. »
Le récit de l'intérieur de la chute de Demi Vollering lors de la 3e étape
Un suivi poussé de son état de santé
Au Futuroscope, au coeur de la Vienne qui a vu naître et grandir cette équipe, jusqu'à devenir la plus puissante du peloton sur ce Tour. « On croyait vraiment au développement du cyclisme féminin, mais pas de là à avoir un Tour de France. C'est la meilleure réponse qu'on peut donner. Il faut toujours croire en ses rêves. » Et le manager se voulait rassurant. Mardi soir, il avait annoncé que Vollering allait repasser des examens. « On a checké les examens de la veille pour être sûrs. On parle de l'intégrité physique, on parle de conséquences qu'il pourrait y avoir au-delà du Tour de France, dans sa vie de femme. On souhaitait être sûr d'exclure tous les risques vraiment physiques, à court, moyen et long terme. »
Le médecin de FDJ-Suez d'ajouter. « Il y a eu une imagerie de faite, sans rentrer dans plus de précision. Et dans l'équipe médicale, on a aussi un kiné et un ostéo, ce qui permet de travailler un petit peu autour de tout ça, de manière quotidienne. »
Un contrecoup peut-il encore se faire sentir, lorsque les cyclistes disent fréquemment que le troisième jour après une chute est le plus difficile ? « On va dire que c'est fréquemment ce qui est ressenti, mais c'est très individuel, propre à chaque athlète, nuance le médecin. Il n'y a pas de vérité, mais dans la majorité des cas, c'est souvent ce qui est raconté. »
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Mercato : où en est le dossier Mahdi Camara, toujours à Brest malgré son bon de sortie ?
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