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Cette astronaute de l'lSS a capturé un « farfadet », ce phénomène rare qui transperce le ciel

Cette astronaute de l'lSS a capturé un « farfadet », ce phénomène rare qui transperce le ciel

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ESPACE - C'est un événement très rare qu'a réussi à capturer l'astronaute Nichole Ayers depuis la station spatiale internationale (ISS), à 400 km au-dessus de la Terre. Alors que les scientifiques survolaient le Mexique et les États-Unis, ils ont pu observer un phénomène lumineux transitoire (ou « TLE » pour « Transient Luminous Event »), plus communément appelé « farfadet ».
Nichole Ayers est parvenu à faire un cliché de ce moment qui n'a duré que quelques secondes. Sur celui-ci, on voit plusieurs branches électriques rouges se réunir en un seul éclair, tirant progressivement sur le bleu, pour finalement transpercer les nuages.
Elle a ensuite partagé la photo sur son compte X jeudi 3 juillet, comme vous pouvez le voir ci-dessous. Elle y explique notamment que « les farfadets sont des TLE qui se produisent au-dessus des nuages ​​et sont déclenchés par l'intense activité électrique des orages situés en contrebas ».
Dans son tweet, Nichole Ayers a ajouté : « La vue au-dessus des nuages ​​est magnifique, ce qui permet aux scientifiques d'utiliser ces images pour mieux comprendre la formation, les caractéristiques et le lien entre les TLE et les orages. »
Ce cliché est d'autant plus important que l'origine de ces farfadets garde encore une part de mystère pour les scientifiques. C'est pour cette raison qu'en juin dernier, le CNRS a annoncé la création du « premier dispositif expérimental permettant de les reproduire en laboratoire ».
En 2021 déjà, Thomas Pesquet alors commandant de l'ISS avait également immortalisé des phénomènes lumineux transitoires, dont des farfadets au-dessus de l'Europe. Sa photo, que vous pouvez voir ci-dessus, est néanmoins bien moins précise que celle prise par Nichole Ayers.
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D'Instagram à TikTok, les parents de la génération Y racontent avec nostalgie à quel point leurs étés d'enfance étaient magiques et comment ils tentent aujourd'hui d'offrir à leurs propres enfants des « 90s kids summer » (des « étés des enfants des années 90 », en français). Apprendre aux enfants à s'ennuyer « Je veux que mes enfants aient un été des années 90. Pas d'emploi du temps, des matinées paresseuses, des soirées cinéma, des balades à vélo ou en roller, la construction d'une cabane, (...) des appareils photo jetables, jouer dehors avec leurs amis jusqu'à ce que les lampadaires s'allument,(...) dessiner à la craie sur les trottoirs… », énumère ainsi Shari Louise, une mère américaine dans une vidéo datant de 2024 sur TikTok. Elle n'est pas la seule à idéaliser les « étés sauvages » de son enfance, où elle pouvait vaquer à diverses activités sans être sous la supervision constante de ses parents. 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Nous n'avons pas préparé nos enfants à cela… Cela risque de les rendre encore plus anxieux. » Une tendance qui ne convient pas à toutes les familles Dans une vidéo publiée le 21 juin sur son compte Instagram Big Little Feelings, l'experte en parentalité Kristin Gallant rappelle par ailleurs que la tendance des « 90s kids summer » peut ne pas convenir à toutes les familles, en particulier celles dont les deux parents travaillent ou dont les enfants sont neurodivergents. « Le problème, c'est que la majorité d'entre nous ne peut pas offrir ce type d'étés à nos enfants. Nous, les parents qui travaillons, avons besoin d'envoyer nos enfants en colonie de vacances ou d'avoir un mode de garde. 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