
« Il reste encore du travail » avant qu'une Coupe du monde des clubs voie le jour, estime la Fédération néo-zélandaise
Fin mai, l'European Professional Club Rugby, l'organisme qui gère l'organisation de la Coupe des champions et le Challenge, annonçait que la création d'une Coupe du monde des clubs avait été « approuvée à l'unanimité » par les sept Fédérations représentées au sein de l'EPCR.
« Nous avons été un peu surpris par l'annonce qui a été faite récemment (juste avant la finale des deux Coupes européennes), a avoué Mark Robinson, le directeur général de la Fédération néo-zélandaise, dans un entretien accordé mardi à l'AFP. Je pense qu'il y a déjà eu des idées générales sur la structure de la compétition, sur son fonctionnement et sur certains aspects commerciaux, mais il reste encore du travail à faire. »
Ce Mondial des clubs devrait réunir en fin de saison 2027-2028 un total de seize équipes : sept venant du Super Rugby, le Championnat australien et néo-zélandais, une du Japon, ainsi que huit équipes jouant dans l'hémisphère nord, ce qui inclut les franchises sud-africaines qui jouent en URC. Ces huit dernières seraient qualifiées via la Coupe des champions.
« Nous pensons que cela va dans le bon sens », a tout de même estimé Robinson.
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«Couderc et Albaladejo étaient en pleurs» : Codorniou revient sur la première victoire du XV de France en Nouvelle-Zélande
Le 14 juillet 1979, l'équipe de France de rugby s'imposait pour la première fois en Nouvelle-Zélande. Didier Codorniou était de la partie. Pour Le Figaro, il se remémore ce moment fabuleux. Les victoires du XV de France en Nouvelle-Zélande se comptent sur les doigts d'une main. A quatre reprises, les Bleus sont parvenus à battre les fameux et redoutables All Blacks (14 juillet 1979, 26 juin et 3 juillet 1994, 13 juin 2009). Ceux qui n'ont pas inventé ce jeu mais qui l'ont réinventé. Didier Codorniou, surnommé le «Petit Prince», faisait partie de la première équipe à battre les hommes à la fougère argentée sur leur terre (19-24). Alors âgé de 21 ans, le trois-quarts centre se remémore pour Le Figaro ce souvenir fabuleux. Non sans émotion. LE FIGARO. - Que vous reste-t-il de ce premier succès français en Nouvelle-Zélande ? Didier Codorniou : Le 14 juillet 1979 est une date bien ancrée dans ma mémoire. À tel point qu'en tant qu'élu local, je n'oublie pas de mentionner cette date à la fin de mes interventions. Il me reste des souvenirs incroyables avec cette équipe rajeunie. Nous étions des jeunes de 20 ou 21 ans pour la plupart. On partait à l'aventure pour une longue tournée d'un mois et demi. Ce fut merveilleux. Publicité Vous souvenez-vous de l'avant-match ? Je me souviens de la pression qu'on avait eue entre le premier test-match à Christchurch, où on avait nettement perdu (23-9), et la semaine qui en avait découlé. Jean-Pierre Rives n'était pas très bavard. Mais on sentait qu'il était en colère. On avait fait bloc autour de lui. En termes de cohésion, c'était fantastique. On était déterminé. J'ai le souvenir qu'on avait passé une semaine intense, avec beaucoup de pression. On voulait essayer de faire un truc et on l'a fait. Aviez-vous senti de la méfiance dans les yeux des Néo-Zélandais ? En première période, les Néo-Zélandais ont été pris sur l'intensité et dans le jeu. Ils se sont réveillés en seconde période. C'était trop tard. Quoique, on aurait pu prendre un essai en toute fin de match mais mon ami Costes (Frédéric, NDLR) a sauvé la patrie. Il était un peu gringalet comme moi (rires). C'est vrai que la seconde période avait été éprouvante, on a fait quelques fautes et on aurait pu perdre. Mais il y avait une cohésion. On se regardait et on savait qu'on allait faire quelque chose ce jour-là. Je m'en souviens comme si c'était hier alors que c'était il y a 46 ans. Vous fêtiez votre deuxième sélection, à seulement 21 ans, vous marquez également un essai... D'un point de vue personnel, cette rencontre fut particulière... J'ai vécu ma plus belle année rugbystique en 1979. Cette année-là a été marquée par ce titre de champion de France avec Narbonne. J'ai eu la chance de partir en Nouvelle-Zélande et de les battre chez eux. Historique. Quand je rentre en France, je retrouve ma famille et mes amis. La médiatisation n'était plus la même, c'était particulier. Je sais que ça a beaucoup marqué les esprits. Les Français ont été très fiers de cette victoire. Et surtout, Roger Couderc et Pierre Albaladejo étaient en pleurs. Pour moi, ça m'avait marqué de voir ces commentateurs qu'on admirait quand on était jeunes dans cet état grâce à nous. À lire aussi Pierre Albaladejo au Figaro : «En regardant le rugby d'aujourd'hui, j'ai peur» Parlez-nous de cet essai que vous aviez marqué... J'ai toujours privilégié le décalage plutôt que l'essai. Mon jeu était basé sur l'inspiration, la gestuelle. Je n'ai pas marqué beaucoup d'essais dans ma carrière ! Ce qui m'importait le plus, c'était de faire jouer le collectif. Ce qui m'avait plu dans ce match, c'était d'être à l'origine de quelques passes, de quelques cadrages débordements ou percées. Il est vrai que cet essai avait été important dans le déroulement du match. On n'avait pas dormi, on avait usé et abusé de toutes les folies que proposait la Nouvelle-Zélande. Le lendemain, on est parti à Tahiti, à Papeete, pour arriver le 14 juillet. On avait été accueillis comme des champions. On était reparti pour une semaine de folie. On était fatigué après cette tournée et cette saison mais l'aventure humaine était merveilleuse Didier Codorniou, ancien trois-quarts centre du XV de France Et l'après-match, alors ? Je m'en souviens, oui (sourire). J'avais volé ou récupéré, ça dépend comment on le voit, un ballon que j'avais fait signer par toute l'équipe et que j'ai encore chez moi. C'était un ballon en cuir de l'époque avec un lacet. On avait fait une fête mémorable. On n'avait pas dormi, on avait usé et abusé de toutes les folies que proposait la Nouvelle-Zélande. Le lendemain, on est parti à Tahiti, à Papeete, pour y arriver le... 14 juillet. On avait été accueillis comme des champions. On était reparti pour une semaine de folie. On était fatigué après cette tournée et cette saison mais l'aventure humaine était merveilleuse. Pour tout vous avouer, j'ai retrouvé il y a deux trois jours une valise que je n'avais pas ouverte depuis très longtemps et j'ai justement retrouvé un tee-shirt avec la mention «VIP» ramenée de ce voyage (rires). Vous me faites plaisir en me questionnant sur cette année-là parce que ce fut une année incroyable. Il y avait de l'émotion, de l'amitié et de la fraternité. Jean-Pierre Rives, ici avec un maillot des All Blacks, après la victoire française. Peter Bush / Icon Sport Publicité L'équipe de France achève sa tournée d'été ce samedi en Nouvelle-Zélande. Peut-on espérer le même dénouement que le vôtre, vécu en 1979 ? Les années passent mais ne sont jamais les mêmes. Les cadres ne sont pas là mais ceux des All Blacks non plus. Ils ont aussi des blessés et ont fait des changements. Nos joueurs sont en forme voire en grande forme pour certains. On peut les surprendre sur la vivacité et le rythme. J'ai regardé les deux tests, qui sont deux matchs complètement différents. En même temps, les All Blacks restent redoutables. Ils arrivent toujours à faire des choses assez incroyables, mais il y a toujours l'espoir de gagner ce troisième test-match. Ce qui serait bien pour cette belle équipe qui a du talent et des joueurs de grande qualité. Je pense que ça jouera sur le physique.


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XV de France : en Nouvelle-Zélande, un dernier «black-out» à éviter
Ce samedi (09h05), l'équipe de France disputera le troisième et dernier test de sa tournée face aux All Blacks. Avec l'envie de gagner après deux revers consécutifs. La bête endormie s'est vite réveillée. Piquée par les criques. Touchée dans son ego après avoir flirté avec une quasi-défaite retentissante contre une bleusaille fougueuse. Samedi en Nouvelle-Zélande, et un peu partout dans les canapés de l'hexagone, les têtes étaient quelque peu sonnées. À commencer par Fabien Galthié lui-même. « Ça a été une soirée difficile pour nous tous. On s'en doutait. On ne s'attendait pas à une soirée facile, mais on va dire que ça a été difficile sur le terrain, difficile pour les joueurs, difficile pour nous ». Pouvait-on douter de cette réaction d'orgueil des All Blacks ? Probablement pas. Le résultat est implacable tellement la première période fut à l'avantage des triples champions du monde. Domination physique, justesse technique, trois-quarts en feu… Les Néo-Zélandais ont fait parler leur expérience et leur puissance pour dominer des Bleus courageux mais nettement en dessous. Il n'y a aucune honte à avoir, d'ailleurs. Publicité «Détermination décuplée» L'équipe avait été une nouvelle fois remaniée pour reposer certains cadres. N'oublions pas, une presque équipe type manque à l'appel. Parmi les absents, Gros, Baille, Mauvaka, Atonio, Flament, Cros, Alldritt, Dupont (également blessé), Ntamack, Jalibert, Bielle-Biarrey, Penaud ou encore Ramos. Rien que ça. Pour éviter un troisième revers, Galthié et son staff ont fait appel aux cadres. Fickou, Slimani ou encore Guillard seront de retour. Face à la jeune garde néo-zélandaise - Scott Robertson ayant effectué 10 changements dans sa composition de départ -, les Bleus ont réellement un coup à jouer. Face aux joueurs à la fougère argentée, le danger peut venir de partout. «Maintenant, on sait à quoi s'attendre», a toutefois assuré le pilier gauche Baptiste Erdocio. Face aux critiques, notamment de la presse néo-zélandaise qui reproche aux dirigeants de ne pas avoir emmené son équipe type, Fabien Galthié, lui, l'assure : «Notre détermination est décuplée. Les gars seront là». À lire aussi Passeport expiré, natation… 5 choses à savoir sur le «sécateur» du XV de France Alexandre Fischer Les ingrédients sont simples. Du combat, d'abord. Le repositionnement de l'habituel deuxième-ligne Joshua Brennan au poste de flanker devrait faire du bien. Il faudra également assurer en conquête. Pas simple. Les Français ayant été dominés en mêlée et trop maladroits en touche. La défense dans l'axe devra être bonne face aux mobiles et puissants avants néo-zélandais. Derrière, l'expérience de Fickou et son association avec Depoortère devraient faire du bien à la défense. Sur les ailes, la vitesse d'Attissogbe fera du bien, comme la vélocité de Villière. «C'est la meilleure équipe possible», a finalement résumé Fabien Galthié. En quête d'un éclair au pays du long nuage blanc, les Bleus devront prendre exemple sur leurs aînés, vainqueurs des All Blacks le 14 juillet 1979, les 26 juin et 3 juillet 1994 ou encore le 13 juin 2009 - seulement quatre victoires en 32 test-matchs disputés par les Bleus au pays du Long nuage blanc... Avant de rentrer, les valises pleines ou allégées, et de reprendre un nouveau cycle rugbystique infernal.


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