
Droits de douane : Donald Trump promet 25% de surtaxe au Japon et à la Corée du Sud
Un avant-goût de ce qui attend les partenaires commerciaux de Washington. Le président américain promet lundi au Japon et à la Corée du Sud d'imposer une surtaxe de 25% sur leurs produits à l'entrée sur le sol américain et d'augmenter ces droits de douane en cas de riposte. Les droits de douane additionnels seront imposés «à partir du 1er août», affirme le chef de l'État dans des lettres adressées à Tokyo et Séoul, et publiées sur sa plateforme Truth Social.
Pour la Corée du Sud, cela représente la même surtaxe que ce que Donald Trump avait annoncé début avril, avant d'accorder un délai pour donner une chance à la négociation. Il s'agit en revanche d'une légère augmentation pour le Japon, qui devait se voir infliger une surtaxe de 24%.
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Le HuffPost France
28 minutes ago
- Le HuffPost France
Droits de douane : l'UE prépare ses « contre-mesures » après la surenchère de Trump
DOUANE - Même si les discussions restent ouvertes, le temps est à la préparation des contre-mesures. Quelques heures après l'annonce de Donald Trump d'imposer 30 % de droits de douane à l'Union européenne, les dirigeants européens ont exprimé leur désapprobation ce samedi 12 avril. « Imposer des droits de douane de 30% sur les exportations de l'UE perturberait les chaînes d'approvisionnement transatlantiques essentielles, au détriment des entreprises, des consommateurs et des patients des deux côtés de l'Atlantique », a dénoncé dans un communiqué la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, tout en déclarant que l'UE souhaitait toujours parvenir à un accord commercial avec Washington. Ursula von der Leyen a insisté sur le fait que « peu d'économies dans le monde égalent le niveau d'ouverture de l'Union européenne et son respect des pratiques commerciales équitables ». « L'UE a constamment privilégié une solution négociée avec les États-Unis, reflétant notre engagement en faveur du dialogue, de la stabilité et d'un partenariat transatlantique constructif », a-t-elle encore déclaré. Ces droits de douane entreront en vigueur le 1er août, a indiqué Trump dans des lettres distinctes publiées sur sa plateforme Truth Social. « Accélérer la préparation de contre-mesures crédibles » « Nous restons prêts à poursuivre le travail vers un accord d'ici le 1er août. Dans le même temps, nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts de l'UE, y compris l'adoption de contre-mesures proportionnées si cela s'avère nécessaire », a-t-elle ajouté. De son côté, Emmanuel Macron a exprimé sur X la « très vive désapprobation » de la France et a appelé l'UE à « défendre résolument les intérêts européens ». Il invite notamment la Commission européenne à « accélérer la préparation de contre-mesures crédibles, par la mobilisation de l'ensemble des instruments à sa disposition », « si aucun accord n'était trouvé d'ici le 1er août ». Faisant valoir que l'UE négociait avec Washington depuis plusieurs semaines « sur la base d'une offre solide et de bonne foi », Emmanuel Macron a affirmé qu'il revenait « plus que jamais à la Commission d'affirmer la détermination de l'Union à défendre résolument les intérêts européens ». « La France soutient pleinement la Commission européenne dans la négociation qui va s'intensifier, pour parvenir à un accord mutuellement acceptable d'ici le 1er août, afin qu'il reflète le respect que se doivent des partenaires commerciaux comme l'Union européenne et les États-Unis, aux intérêts partagés et aux chaînes de valeur intégrées », a encore écrit le chef de l'État. Une « riposte proportionnée » Le ministre délégué au Commerce extérieur Laurent Saint-Martin a lui mis sur la table la possibilité d'une « une riposte proportionnée » française, notamment sur les biens et les services américains, si Bruxelles n'arrive pas à un « accord équitable » avec Washington. « Il s'agit maintenant pour l'UE, dans le temps qui lui reste, de négocier de manière pragmatique une solution avec les États-Unis qui se concentre sur les principaux points de conflit », a dit Katherina Reiche, la ministre allemande de l'Économie, dans une déclaration transmise par courriel. « La Commission européenne (chargée des négociations au nom des 27 États membres de l'UE, ndlr) a notre soutien dans cette approche », a-t-elle dit, ajoutant : « une issue pragmatique à ces négociations doit être obtenue rapidement » Des diplomates ont indiqué qu'une réunion non programmée des ambassadeurs des 27 pays de l'UE avait été convoquée à Bruxelles pour dimanche après-midi afin de discuter de la dernière initiative de Trump Le tarif douanier pour l'UE est nettement plus élevé que la taxe de 20 % dévoilée par Donald Trump en avril. L'UE a préparé des droits de rétorsion sur des produits américains d'une valeur d'environ 21 milliards d'euros après que Trump a également imposé des tarifs distincts sur les importations d'acier et d'aluminium plus tôt cette année. Ils sont pour le moment suspendus jusqu'au 14 juillet. Les responsables européens n'ont pris aucune mesure pour prolonger cette suspension mais ils pourraient le faire rapidement si nécessaire, note l'AFP.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
Droits de douane : l'industrie allemande appelle les États-Unis et l'Union européenne «à trouver des solutions»
«L'annonce du président Trump est un signal d'alarme pour l'industrie des deux côtés de l'Atlantique», a asséné la Fédération allemande de l'industrie (BDI). L'industrie allemande a appelé l'UE et les États-Unis à «trouver rapidement des solutions et éviter une escalade» après les menaces samedi de Trump d'imposer 30% de droits de douane au 1er août sur les produits européens. «L'annonce du président Trump est un signal d'alarme pour l'industrie des deux côtés de l'Atlantique», a asséné dans un communiqué la Fédération allemande de l'industrie (BDI), réagissant à la lettre du dirigeant américain publiée sur sa plateforme Truth Social. «Un conflit commercial entre deux espaces économiques aussi étroitement liés que l'UE et les États-Unis nuit à la reprise économique, à la force d'innovation et, en fin de compte, à la confiance dans la coopération internationale», a prévenu Wolfgang Niedermark, membre de l'équipe dirigeante du BDI. Cette fédération «appelle le gouvernement allemand, la Commission européenne et l'administration américaine à trouver maintenant très rapidement des solutions dans le cadre d'un dialogue objectif et à éviter une escalade». À lire aussi Droits de douane à 30% : Trump met l'Union européenne sous pression maximale Publicité L'Allemagne, en première ligne des répercussions «Les quelques semaines qui nous séparent de l'entrée en vigueur des droits de douane le 1er août doivent être mises à profit pour négocier d'égal à égal», ajoute-t-elle. L'UE, chargée des négociations avec les États-Unis au nom de ses 27 États membres, a fustigé l'annonce de Donald Trump, tout en déclarant qu'elle souhaitait toujours parvenir à un accord commercial avec Washington. L'Allemagne est en première ligne des répercussions de l'offensive commerciale américaine car son économie est très dépendante des exportations vers les États-Unis, notamment dans l'industrie chimique, pharmaceutique, automobile, sidérurgique et la fabrication de machines-outils. Ces dernières semaines, le chancelier allemand Friedrich Merz a plaidé pour que l'UE conclue avec Washington un accord «simple», en privilégiant ces secteurs clés, quitte à consentir certaines surtaxes sur d'autres produits.

Le Figaro
3 hours ago
- Le Figaro
Donald Trump annonce 30% de droits de douane pour l'Union européenne, à partir du 1er août
Le président des États-Unis s'est exprimé directement sur son compte Social Truth, indiquant imposer à 30% les droits de douane pour les 27 ainsi que pour le Mexique. Le couperet est tombé, de la main du président américain lui-même. Donald Trump a annoncé samedi l'imposition de droits de douane de 30% pour le Mexique et l'Union européenne, faisant à nouveau grimper les tensions commerciales. Ces droits de douane entreront en vigueur le 1er août, a indiqué le milliardaire dans des lettres distinctes publiées sur sa plateforme Truth Social. Il a justifié ces décisions en évoquant le rôle du Mexique dans l'acheminement de drogue vers les États-Unis et un déséquilibre commercial avec l'UE. Début avril, le chef de l'État américain avait menacé l'UE d'infliger 20% de droits de douane aux produits européens exportés aux États-Unis. Fin mai, frustré par le manque d'avancée dans les négociations avec le bloc européen, il a relevé ce taux à 50%, avec effet annoncé au 1er juin, finalement repoussé au 1er août. Publicité Donald Trump a prévenu qu'en cas de mesures de rétorsion côté UE et de l'imposition d'une éventuelle surtaxe sur les biens américains, ce pourcentage serait ajouté aux 30% annoncés samedi pour les produits européens entrant aux États-Unis. L'UE prête à continuer les négociations L'UE a réagi en critiquant cette décision tout en se disant toujours prête à continuer à travailler sur un accord. «Imposer des droits de douane de 30% sur les exportations de l'UE perturberait les chaînes d'approvisionnement transatlantiques essentielles, au détriment des entreprises, des consommateurs et des patients des deux côtés de l'Atlantique», a dénoncé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen dans un communiqué. «Nous restons prêts à poursuivre le travail vers un accord d'ici le 1er août. Dans le même temps, nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder les intérêts de l'UE, y compris l'adoption de contre-mesures proportionnées si cela s'avère nécessaire», a-t-elle ajouté. Selon des sources diplomatiques, les discussions menées jusqu'ici se faisaient sur la base de droits de douane américains de 10%, avec plusieurs exceptions. La Commission a néanmoins fait savoir qu'aucune nouvelle réunion n'était, pour l'instant, prévue entre négociateurs américains et européens. «Si vous êtes prêts à ouvrir aux États-Unis votre marché fermé, à éliminer vos droits de douane, vos mesures protectionnistes et les obstacles aux échanges, nous envisagerons, éventuellement, des ajustements» aux droits de douane promis samedi, a écrit le président américain à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Dans le cas du Mexique, il s'agit également d'un relèvement par rapport aux 25% choisis jusqu'ici. Donald Trump n'a pas précisé si ces tarifs douaniers ne s'appliqueraient qu'aux produits n'entrant pas dans le cadre de l'accord Canada/États-Unis/Mexique (ACEUM), comme ce devait être le cas pour les 25%. Ces biens hors ACEUM ne représentent qu'une minorité des échanges entre les deux pays. Interrogée par l'AFP, la Maison-Blanche n'a pas donné suite dans l'immédiat. Depuis lundi, le gouvernement Trump a précisé à une vingtaine de partenaires commerciaux, principalement asiatiques, les taux qui seront désormais appliqués, de 20% à 40% à l'exception du Brésil (50%). Une soixantaine de nations devraient, sauf accord commercial, se voir infliger des surtaxes supérieures à 10%, niveau plancher qui sera appliqué aux autres, Canada et Mexique étant des cas particuliers. Jeudi, Donald Trump a indiqué aux autorités canadiennes l'entrée en vigueur de droits de douane de 35% au 1er août.