
Vous n'allez plus aux États-Unis
Un engagement collectif pour le bien-être de nos enfants
Alors que le premier ministre du Québec, ainsi que les premiers ministres des autres provinces et des territoires se réunissent en Ontario dans le cadre du Conseil de la fédération, il est naturel que leur attention soit portée sur les défis économiques et les tensions commerciales. Ainsi, au cœur de ces enjeux cruciaux, il est essentiel de ne pas perdre de vue une réalité tout aussi urgente : celle vécue par nos jeunes, leurs familles et leurs communautés, ici au Québec et partout au pays.

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Articles connexes


La Presse
38 minutes ago
- La Presse
Mélissa Généreux en discussion avec le Parti québécois en vue d'une potentielle candidature
(Québec) L'ex-candidate vedette de Québec solidaire (QS) la Dre Mélissa Généreux est en discussion avec le Parti québécois (PQ) en vue d'une potentielle candidature pour les élections de 2026, a appris La Presse Canadienne. La principale intéressée assure toutefois qu'aucune décision n'a été prise pour l'instant. Thomas Laberge La Presse Canadienne « Oui, il y a eu des échanges, des discussions qui ont repris. Mais c'est sûr qu'il n'y a rien de confirmé à ce stade-ci », a indiqué Mme Généreux à La Presse Canadienne lors d'un appel téléphonique mardi. « Il y a des personnes au PQ avec qui j'ai de super belles discussions. Je trouve qu'au niveau de la plateforme, il y a plein d'éléments qui me rejoignent beaucoup […]. Honnêtement, je suis pas mal certaine qu'il pourrait se développer quelque chose d'intéressant ensemble », ajoute l'ancienne directrice de santé publique de l'Estrie. Mélissa Généreux a été candidate pour QS lors des élections générales de 2022. Elle s'est présentée dans la circonscription de Saint-François, en Estrie. Elle a finalement mordu la poussière face à la candidate caquiste Geneviève Hébert. En novembre 2024, elle participe au Conseil national du PQ à titre d'experte en santé publique. En entrevue avec La Presse quelques jours avant sa participation, elle dit s'entendre « super bien » avec le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon, mais qu'il est trop tôt pour penser à l'élection de 2026. Mardi, elle a indiqué qu'à l'époque, il y avait des enjeux de santé dans sa famille qui l'empêchaient de réfléchir à une telle avenue, mais que maintenant les choses se rétablissent. « Depuis la fin du printemps, début de l'été, je me suis mise un peu plus à me dire : 'Bon Dieu, c'est vrai que les élections, ça s'en vient bientôt, il faudrait que je me fasse une tête' », lance la médecin spécialiste en santé publique. Questionnée à savoir ce qui l'avait incité à ne pas retourner vers QS, elle évoque les « difficultés internes » du parti. Mélissa Généreux veut avant tout poursuivre sa réflexion avant de prendre une décision. « Pendant ce temps-là, je lis, je me documente, je m'approprie un peu plus leur plateforme. Comprendre un peu plus les idées, juste pour être certaine que je connais encore mieux ce que le parti a à proposer », explique-t-elle. « C'est sûr que tout ce qui touche au service public, la santé, l'éducation, c'est toujours ce qui m'a particulièrement intéressé et où je pense que je pourrais avoir une contribution », ajoute Mme Généreux. Appelée à commenter, la porte-parole du PQ Laura Chouinard-Thuly a indiqué : « Nous avons des discussions avec des intervenants sur une foule de sujets. Plusieurs personnes lèvent la main et plusieurs personnes tâtent le terrain. Mais nous ne sommes pas encore rendus à confirmer des candidatures pour 2026. » L'agrégateur de sondages Qc125 place le parti de Paul St-Pierre Plamondon en première place avec 31 % des intentions de vote au niveau national, alors que QS doit se contenter de la cinquième place avec 10 %. Les prochaines élections générales auront lieu en octobre 2026.


La Presse
38 minutes ago
- La Presse
Un « rappel brutal » des défis communs aux deux pays, selon l'ambassadeur américain
Labrume provenant des incendies de forêt au Canada recouvre le ciel, le 5 août 2025 à New York. (Ottawa) L'ambassadeur des États-Unis au Canada, Pete Hoekstra, a déclaré mardi que les récents incendies de forêt au Canada constituent un « rappel brutal » des défis communs aux deux pays. Catherine Morrison La Presse Canadienne Dans une déclaration partagée par l'ambassade des États-Unis, M. Hoekstra a affirmé que ces incendies illustrent également l'importance de la collaboration entre les deux pays. M. Hoekstra s'est dit « fier » des plus de 800 pompiers américains qui aident le Canada pendant la saison des incendies de forêt. Il a précisé que les ressources américaines mobilisées au Canada comprennent des avions-citernes, des équipes de lutte contre les incendies, des équipes de gestion des incidents et du personnel de soutien. « Les incendies de forêt qui font rage au Canada, de l'île de Vancouver à Terre-Neuve, causent d'immenses difficultés et ont forcé des familles à évacuer leurs maisons et leurs communautés », a indiqué M. Hoekstra dans le communiqué de l'ambassade. « La mauvaise qualité de l'air ici à Ottawa, partout au Canada et aux États-Unis, causée par les incendies de forêt, nous rappelle brutalement les défis communs auxquels nous sommes confrontés et l'importance de travailler ensemble pour protéger les vies, les communautés et les ressources naturelles. » M. Hoekstra a dit que les États-Unis et le Canada se soutiennent mutuellement depuis longtemps en temps de crise. « Les Canadiens nous ont soutenus lors des tragiques incendies de forêt en Californie plus tôt cette année, et nous sommes déterminés à soutenir le Canada maintenant », a-t-il affirmé. Le Centre interservices des incendies de forêt du Canada, un organisme sans but lucratif détenu et exploité par des organismes fédéraux, provinciaux et territoriaux de gestion des incendies de forêt, indique sur son site web que près de 750 incendies de forêt actifs font rage au Canada. Des milliers de personnes ont fui une Première Nation du nord du Manitoba il y a quelques jours, à l'approche des incendies de forêt. La Nation crie Nisichawayasihk, près de Nelson House, a lancé un ordre d'évacuation complet dimanche, les flammes menaçant de couper l'accès routier. Le nombre d'incendies de forêt en Colombie-Britannique a plus que doublé la semaine dernière, après une période de temps chaud et sec ainsi que d'orages qui ont provoqué plus de 67 000 éclairs. De nombreux incendies de forêt font aussi rage à Terre-Neuve, provoquant des ordres d'évacuation et détruisant des bâtiments dans une communauté de l'est de la province. Avec des informations de Lyndsay Armstrong


La Presse
an hour ago
- La Presse
Le bouclier arc-en-ciel québécois
Le Québec résiste encore au recul du soutien aux communautés LGBTQ+ observé en Amérique du Nord, écrit le chroniqueur. Nous sommes en 2025 après Jésus-Christ. Sous l'impulsion des politiques antidiversité de Donald Trump, toute l'Amérique du Nord est frappée par un recul du soutien aux communautés LGBTQ+. Toute ? Non. Car une petite province résiste encore et toujours à ce triste ressac. Cette province, c'est le Québec. C'est la belle (et vraie) histoire que je veux vous raconter aujourd'hui. Certes, tout n'est pas rose en matière d'ouverture à la diversité sexuelle ces temps-ci, même ici1. Mais en plein festival Fierté Montréal, lui-même secoué par une crise interne2, cette belle histoire a de quoi nous rendre fiers d'être québécois. C'est d'abord un article du New York Times qui a attiré mon attention. « Nous avons atteint la fin du capitalisme arc-en-ciel », a titré le quotidien new-yorkais3. J'avoue que je ne connaissais pas l'expression. Le capitalisme arc-en-ciel, ce sont ces entreprises qui courtisent la clientèle gaie de manière plus ou moins subtile. Pensez : peindre son logo aux couleurs du drapeau gai et tartiner des arcs-en-ciel un peu partout. Aux États-Unis, l'assaut des mouvements conservateurs contre les initiatives d'équité, de diversité et d'inclusion (EDI) a considérablement refroidi la tendance. Des marques comme Bud Light et Jack Daniels ont été victimes de boycottage après s'être associées à des personnalités queers. Depuis, plusieurs entreprises ont mis la hache dans leurs politiques EDI et craignent désormais d'afficher leur soutien aux communautés LGBTQ+. Mon collègue Mario Girard a récemment rapporté que le mouvement a gagné Toronto, où trois commanditaires ont largué Pride Toronto4. Fierté Montréal, pourtant, est épargné. Comment cela s'explique-t-il ? Les mouvements qui gagnent du terrain ailleurs sont-ils présents chez nous ? C'est ce que je voulais explorer. Du côté de Fierté Montréal, le directeur général Simon Gamache m'a expliqué plus tôt cet été, avant de s'absenter pour un congé de maladie, que le festival dépend très peu des grandes multinationales américaines. « On s'est développés en mettant de l'avant des entreprises canadiennes et québécoises, dit-il. C'est un choix qu'on a fait depuis longtemps et qui fait en sorte qu'on est moins dépendants de ce qui se passe au sud de la frontière. » La bonne nouvelle est que les entreprises locales ne montrent pas la frilosité observée aux États-Unis. Résultat : le financement de Fierté Montréal, loin d'être en recul, est en progression. « Quand le mouvement est arrivé aux États-Unis, certains commanditaires nous ont appelés pour nous demander si on était corrects, si on avait besoin de plus d'argent. Et ils ne cherchaient pas plus de visibilité. Quand ça arrive, je me dis qu'ils sont là pour les bonnes raisons. Je me dis qu'on a de bons commanditaires », dit-il. Moins d'arcs-en-ciel, plus d'engagement Ce qui nous amène au fameux « capitalisme arc-en-ciel ». Aux États-Unis, la communauté LGBTQ+ déplore évidemment que les entreprises se détournent de leur cause. Mais plusieurs sont aussi soulagés de voir la fin de ce qu'ils considéraient souvent comme une récupération mercantile de leurs revendications (ce qu'on appelle marketing rose, ou pinkwashing). Qu'en est-il chez nous ? « Je me rappelle que lorsque je suis entré en poste, il y a quatre ans, on avait des bouteilles de vodka arc-en-ciel dans notre entrepôt, des arcs-en-ciel partout, se rappelle Simon Gamache. Quatre ans plus tard, on n'en a plus beaucoup. Les entreprises semblent moins intéressées par la visibilité, moins intéressées par le fait de s'enrouler dans l'arc-en-ciel. Mais elles ont des actions beaucoup plus ciblées pour les communautés. » Il donne l'exemple d'un commanditaire qui, plutôt que de réclamer d'avoir son logo placardé partout pendant le festival, soutient maintenant des artistes queers. « Le changement est dans la manière avec laquelle ces entreprises travaillent. Je trouve ça plus sincère », dit M. Gamache. Mais ce désir d'être plus discret ne pourrait-il pas justement s'expliquer par une peur de s'afficher ? « Ce ne sont pas les conversations qu'on a, me répond Simon Gamache. Je le vois de façon très positive. » Une façon polie de dire : eille, le journaliste, arrête de chercher la bête noire ! Les nouvelles sont bonnes, prends-les ! Ces bonnes nouvelles me sont d'ailleurs confirmées par la Chambre de commerce LGBT du Québec, dont la mission est de représenter la communauté d'affaires gaie, lesbienne, bisexuelle et transidentitaire et de favoriser l'inclusion dans les milieux de travail. « On voit actuellement des entreprises qui désirent réaffirmer ce genre de valeurs – l'inclusion des personnes LGBT, l'équité, la diversité et l'inclusion. Elles nous contactent et nous disent à quel point c'est important pour elles, à quel point ça fait partie du vivre-ensemble au Québec », dit Thierry Arnaud, président de la Chambre. Le président du conseil d'administration, Mathieu Vézina, précise d'ailleurs que le nombre de membres (autant des individus que des entreprises) a bondi de 30 % l'an dernier. Une partie de l'augmentation s'explique par des membres qui reviennent après être partis pendant la pandémie à cause de l'arrêt des activités sociales, mais la Chambre accueille aussi de nouveaux venus. « Si ce qui arrive aux États-Unis se répercutait ici, on ne verrait pas une telle augmentation », affirme M. Vézina. Comme chez Fierté Montréal, la Chambre de commerce LGBT note aussi une tendance vers moins de flafla et plus de sincérité. On le voit avec les entreprises qui font partie de notre noyau depuis longtemps, mais aussi avec celles qui se joignent à nous. Elles ont une approche beaucoup plus authentique. Mathieu Vézina, président du conseil d'administration de la Chambre de commerce LGBT du Québec « Est-ce que ça pourrait changer ? Est-ce que, s'il y avait un changement politique comme aux États-Unis, des gens craindraient de perdre du financement du gouvernement ? s'interroge Simon Gamache. Peut-être. Je ne dis pas qu'on est immunisés contre ça. » Mais ce sont des spéculations. L'important, c'est qu'alors qu'on recule ailleurs, on continue d'avancer chez nous. Comme si la province était protégée du vent de peur de la diversité qui souffle actuellement par un bouclier. Un beau gros bouclier arc-en-ciel… avec une fleur de lys au milieu. 1. Lisez le texte « Gai, c'est redevenu une insulte » de Léa Carrier 2. Lisez le texte « Des groupes pro-Israël réinvités au défilé » 3. Lisez le texte du New York Times (en anglais) 4. Lisez le texte « Trois commanditaires larguent Pride Toronto » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue