
Incendie dans l'Aude : un feu parcourt 450 hectares près de Narbonne, habitants confinés et A9 fermée
Les habitants de plusieurs quartiers de Narbonne ont été appelés préventivement à se confiner, ce lundi, après la propagation rapide d'un incendie qui a déjà parcouru 450 hectares, a indiqué la préfecture de l'Aude dans un communiqué, et l'autoroute A9 a été fermée en conséquence. Le feu s'est déclaré en début d'après-midi au domaine viticole de Saint-Julien de Septime, près de la route départementale D613, et 350 sapeurs-pompiers et une dizaine d'aéronefs dont quatre canadairs ont été déployés.
L'autoroute A9, qui relie la France à l'Espagne en longeant la Méditerranée, a été fermée dans les deux sens «à la demande de la préfecture» à hauteur de la bifurcation vers l'A61, a indiqué à l'AFP Vinci Autoroutes, et les aires de repos à proximité ont été évacuées. Deux routes départementales avaient été fermées plus tôt dans l'après-midi, selon la préfecture.
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La zone avait déjà été touchée par les flammes le 29 juin, lorsque plusieurs départs de feu avaient consumé 400 hectares sur la commune voisine de Bizanet, et un nouveau feu a emporté dans l'Aude 430 hectares samedi à Douzens, déclenché par une voiture en flammes le long de l'A61 Toulouse-Narbonne.
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Le Parisien
16 minutes ago
- Le Parisien
Intoxications alimentaires dans l'Aisne : une famille de victimes demande « des réponses et une indemnisation » de l'État
« Pourquoi en est-on arrivé là ? ». Au total, 32 personnes ont été contaminées par la bactérie E. coli dans l'Aisne en lien avec de la consommation de viande achetée en boucheries. « Rien n'est arrivé au hasard. L'État ne s'explique pas sur les vérifications qu'il aurait dû faire. Aujourd'hui, on a aucune explication qui est donnée », a déploré ce jeudi matin sur BFMTV, Me Emmanuel Ludot qui représente des parents dont les deux enfants ont été victimes de symptômes conséquents. « J'attends des réponses et une indemnisation pour mes clients », a-t-il précisé. La famille a déposé une requête au tribunal administratif d'Amiens mettant en cause l'État, après l'hospitalisation de leur fils et leur fille pendant plusieurs jours. « Rien n'est arrivé au hasard. (…) Aujourd'hui, on a aucune explication qui est donnée » sur l'origine de ces contaminations, indique Me Emmanuel Ludot. Les analyses menées après le décès en juin d'une enfant de 11 ans et une série d'intoxications alimentaires sévères à Saint-Quentin et aux alentours ont confirmé le lien avec plusieurs des boucheries suspectées. Selon la préfecture de l'Aisne, il existait « un lien biologique formel entre le lieu d'approvisionnement et la contamination des malades ». Six boucheries avaient été fermées préventivement fin juin, seule une a pu rouvrir. « On s'aperçoit qu'il n'y a pas eu de traçabilité sur cette viande. On s'aperçoit que ce sont des boucheries qui n'ont jamais ou peu été contrôlées. Il n'y a pas d'inspection inopinée. On ne vérifie pas les conditions dans lesquelles cette viande a été conservée. Et on est dans un des départements les plus pauvres de France », a remarqué l'avocat, en évoquant l'Aisne. « Est-ce cette bactérie est arrivée à Saint-Tropez à Nice ou à Cannes ? Non, car on est dans un département riche, parce qu'on a des moyens [ d'inspection ] ». Par ailleurs, Me Emmanuel Ludot a pointé l'absence d'apprentissage de certains artisans. « Est-ce que ces gens-là ont eu une formation dans la boucherie ? Je vous parie que non ». Et de conclure : « cela devait arriver et c'est arrivé ». Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d'homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s'est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris.


Le Parisien
34 minutes ago
- Le Parisien
« Tout ce que l'on a appris ici nous sera utile » : près de Toulouse, une école prépare des jeunes à la transition écologique
En ce vendredi après-midi caniculaire de début juillet, les neuf stagiaires de l'École de la transition écologique (ETRE) de Lahage (Haute-Garonne) célèbrent leur formation de 3 mois et reçoivent leur diplôme, après avoir présenté leurs réalisations. Des casiers à bière, un meuble à vaisselle, un banc, des toilettes sèches… Autant de projets menés dans l'atelier de menuiserie, dans le but d'aménager le site ou pour des clients. Parmi ces jeunes, Fahé et Toni, respectivement 17 et 19 ans, avaient créé des liens depuis un premier stage de trois semaines dédié à la découverte des métiers. « On apprend énormément de choses ici, ça donne confiance », assure Toni, originaire de Villeneuve-Tolosane (Haute-Garonne). C'est sa mère, cuisinière sur place, qui l'avait poussé à tenter l'expérience. « Je n'étais pas très chaud au début, mais c'est une super découverte », reconnaît-il. Pour son ami Fahé, qui aimerait éventuellement se lancer dans le paysagisme ou les espaces verts, « tout ce que l'on a appris ici nous sera utile dans la vie ». Un sentiment partagé par Toni, qui parle d'une « étape importante », même s'il se destine à travailler dans la musique à la rentrée prochaine. Les deux font partie de la 19e promotion du programme de préqualifications de l'école ETRE, fondée en 2017. Ému, Yoan, leur formateur, a même improvisé un rap pour féliciter le groupe lors de la cérémonie de remise des diplômes. Il avait lui-même découvert l'école ETRE en service civique, en 2018, avant d'obtenir un CAP menuiserie un an plus tard. Il est ensuite allé travailler en Andalousie, puis dans une régie de quartier pour faire du lien social à La Reynerie, à Toulouse (Haute-Garonne), avant de revenir à Lahage pour transmettre. « J'adore accompagner les jeunes, leur apprendre. Et j'étais déjà très sensibilisé à l'écologie de par mon enfance en Norvège », explique celui qui souhaite désormais se former en charpente. Dans cette école, qui s'adresse en grande majorité aux jeunes de 16 à 25 ans déscolarisés et sans emploi, on met rapidement la main à la pâte. « Il y a bien sûr un peu de théorie, mais on insiste beaucoup sur la pratique », indique Frédérick Mathis, le fondateur. À l'origine, la formation se plaçait dans la continuité de son association 3PA (Penser Parler Partager Agir), qui développe des projets autour de l'éducation à l'environnement et propose des apprentissages. Depuis, le réseau ETRE s'est fortement développé, avec 35 écoles en France qui accueillent chacune une centaine d'élèves par an. « En fonction du parcours des jeunes, nous proposons trois types de formation : des découvertes de métier, sur trois semaines ; des préqualifications, sur trois mois ; et des qualifications, sur dix mois, avec des diplômes reconnus par l'État », développe Frédérick Mathis, qui insiste sur l'importance des compétences acquises en termes d'économie circulaire et de réemploi. Par exemple, tout le bois utilisé ici est du bois de récupération. Si l'école de Lahage est spécialisée dans le bois, chaque établissement propose une thématique en lien avec la transition écologique et son environnement ou sa région. À Lahage, les stagiaires sont aussi amenés à s'occuper des animaux de la ferme pédagogique et à participer à l'entretien du potager, qui fournit en partie la cantine du lieu. C'est le Brésilien Rodrigo, en France depuis 2 ans, qui est aux fourneaux. « L'an dernier, j'étais en insertion au sein de 3PA, sur ce même site. Je viens de valider mon CAP cuisine », se réjouit cet ancien professeur de philosophie, qui a préparé 9 000 repas l'an dernier. Certains stagiaires peuvent même donner un coup de main dans la brasserie voisine du court-circuit, qui produit en bio environ 1 000 litres de bière par semaine. Pour Frédérick Mathis, cet écosystème qui commence à grandir est la preuve que son concept fonctionne. Alors que le réseau ETRE comptera une école par département en Occitanie l'an prochain, le prochain objectif de son fondateur est de rapprocher les établissements du monde de l'entreprise.


Le Parisien
34 minutes ago
- Le Parisien
Paris-Plages : la baignade dans la Seine rouvre dès aujourd'hui
Après une brève fermeture, la Seine est de nouveau prête à accueillir les baigneurs. Les trois sites de baignade tant attendus rouvrent leurs portes ce jeudi 10 juillet, a confirmé auprès du Parisien Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris. Cette réouverture intervient après une fermeture préventive de quatre jours. Interdite au public depuis le dimanche 6 juillet, soit le lendemain de son lancement , la baignade avait été suspendue en raison des fortes précipitations qui ont lessivé la région parisienne. Alors que l'adjoint à la mairie espérait à l'origine une réouverture dès mercredi , il avait tout de même émis des réserves : « avec une approche très prudente, on attend d'avoir les résultats conformes à une bonne qualité de l'eau pour rouvrir », avait expliqué mardi matin Pierre Rabadan. Les analyses n'étant pas satisfaisantes initialement, la mairie a préféré jouer la sécurité. Les amateurs de baignade devront patienter un peu plus longtemps pour profiter du canal Saint-Martin. La mairie du Xe arrondissement a annoncé que l'ouverture, initialement prévue ce mercredi 9 juillet, est reportée à dimanche 13 juillet, de 13 heures à 17 heures. « Les fortes pluies tombées ces derniers jours ne permettront pas l'ouverture de la baignade dans le canal Saint-Martin ce mercredi 9 juillet. La 3e tentative sera la bonne : nous attendons le retour du soleil », a justifié la municipalité sur les réseaux.