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Clamart : lancée en plein été, la consultation sur le quatrième collège déclenche une levée de boucliers

Clamart : lancée en plein été, la consultation sur le quatrième collège déclenche une levée de boucliers

Le Parisien3 days ago
« Alerte au Jardin Parisien : pas de congés pour les bétonneurs. » C'est le message posté sur sa page Facebook par le collectif « Sauvons le Jardin Parisien » pour informer les habitants de Clamart du lancement d'une concertation sur « La zone d'aménagement concertée (ZAC) du 4e collège », à Clamart, entre la rue de la Porte-de-Trivaux et la rue des Carnets. Lancée le 15 juillet dernier, elle court jusqu'au 29 août, 17 heures.
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Été à la montagne : la tendance qui fait (un peu) d'ombre au littoral
Été à la montagne : la tendance qui fait (un peu) d'ombre au littoral

Le Figaro

time14 minutes ago

  • Le Figaro

Été à la montagne : la tendance qui fait (un peu) d'ombre au littoral

DÉCRYPTAGE - Si la mer reste la destination favorite des Français en période estivale, la montagne suscite un engouement croissant. Selon Atout France, «au cours des trois dernières années, 41 % des Français ont fréquenté la montagne en été». Le dernier Baromètre montagne multi‑saisons d'Atout France témoigne de l'engouement des Français pour la destination montagne durant la saison estivale. Une dynamique également observée par les professionnels du secteur, qui constatent un net regain d'intérêt depuis la crise sanitaire. Christophe Lavaut, directeur de Val d'Isère Tourisme, confirme cette tendance : «Les chiffres sont impressionnants. Entre les nuitées et les autres indicateurs de fréquentation, on observe un quasi-doublement entre la période pré-Covid et aujourd'hui». Pour Caroline Denat, directrice de l'office de tourisme de Megève, «la montagne a été la grande gagnante dès la première saison suivant la crise». Et contre toute attente, seuls 16 % des vacanciers déclarent choisir la destination pour ses activités sportives. Un chiffre révélateur : la montagne attire, mais pas (ou plus) seulement les amateurs de randonnée, de VTT ou de trail. La nature, le calme et le besoin de déconnexion sont les principales motivations des vacanciers. «Beaucoup nous disent qu'ils veulent passer leurs vacances avec le moins de monde possible», appuie Thomas Saison, directeur général de l'Office de tourisme de La Grande Plagne. À cette quête d'authenticité s'ajoute un attrait croissant pour la découverte du patrimoine local. Publicité Une offre riche et diversifiée Finie donc l'image d'un terrain réservé aux sportifs aguerris. La montagne se diversifie pour répondre à une clientèle plus familiale et éclectique. «Aujourd'hui, 67% de nos visiteurs viennent avec enfants ou ados», indique Thomas Saison. Si la randonnée reste incontournable, pratiquée par plus de 60% des visiteurs, elle cohabite désormais avec une large palette d'expériences. À La Plagne, cela se traduit par le développement de complexes aqualudiques, d'activités créatives et de visites patrimoniales, mais aussi par l'accueil d'événements réguliers : Tour de France, festivals, animations grand public. «L'objectif est clair : offrir un programme multi-activités permettant d'animer la journée de toute la famille». Autre force de la montagne : sa diversité géographique, qui permet une offre à plusieurs niveaux d'altitude. «À La Plagne, nous combinons trois ambiances : vallée, villages et altitude pour répondre à différents types de séjours, souvent complémentaires» souligne Thomas Saison. Rustique ou tout confort ? Comme Julien, plus de la moitié des vacanciers privilégient la montagne dite «non aménagée». Biletskyi Ievgenii / - Du bivouac aux clubs tout compris, la montagne offre aussi un large choix d'hébergements. Un équilibre qui se confirme à Val d'Isère. «On a autant de clients qui optent pour des établissements très confortables, voire haut de gamme, comme le Refuge de Solaise à 2500 m, que de vacanciers qui choisissent de bivouaquer une ou deux nuits. Et souvent, ce sont les mêmes personnes, leur séjour est très éclectique : un jour de randonnée, un jour de détente, un bivouac, une session spa...» appuie Christophe Lavaut. Pour Julien, adepte du bivouac depuis 5 ans, «dormir à la belle étoile est la richesse de la montagne», une expérience authentique qui incarne à ses yeux «la vraie nature des séjours en altitude». Et si, comme lui, 54 % des estivants privilégient la montagne dite «non aménagée», les séjours organisés et tout compris séduisent de plus en plus, notamment les familles. Présente dans 13 stations de montagne, la marque Belambra observe une évolution de sa clientèle : «De plus en plus de familles viennent en altitude», souligne Alexis Gardy, président du groupe. Avec une formule comprenant hébergement, restauration, clubs enfants, animations quotidiennes et équipements de bien-être, «les clients n'ont rien à penser, juste à profiter. C'est la garantie d'un séjour riche et sans contrainte», résume-t-il. Fidélisation multi-saisons Le succès de la montagne estivale ne se mesure pas uniquement à la hausse de fréquentation. Il se confirme aussi par une fidélité croissante des vacanciers. Les visiteurs y réalisent en moyenne 2,8 séjours sur trois ans, une fréquence presque équivalente à celle des séjours hivernaux (2,9) d'après Atout France. Dans les Pyrénées, le dispositif N'PY, avec la carte «No Souci Pyrénées», a su capitaliser sur une offre multi-saisons en proposant un système d'abonnement été-hiver qui permet à ses abonnés de profiter d'activités diversifiées toute l'année. Cette formule combine l'accès aux remontées mécaniques en hiver avec une multitude d'activités estivales : randonnées, VTT, via ferrata, accrobranche, sports nautiques en lac de montagne… Publicité Mais si la fréquentation estivale est en hausse, la consommation elle diminue dans certaines stations. «Nous constatons une baisse importante dans la consommation en station, notamment dans les commerces et les services, explique Christophe Lavaut au Figaro. Paradoxalement, notre pass activités, lancé il y a trois ans, connaît une hausse de plus de 30 % cet été. Cela montre que les visiteurs cherchent à maîtriser leur budget : ils préfèrent un forfait à prix fixe plutôt que de consommer 'à la carte'». Proposé à 99 € la semaine, ce pass offre un accès à 25 activités au sein de la station. Même logique à Megève avec le «Mont Blanc Unlimited» : «Pour 180 € la semaine, un adulte a accès à plus d'une vingtaine de remontées mécaniques menant notamment aux sites d'excursion emblématiques, de la mer de glace jusqu'au Skyway de Courmayer» explique Caroline Denat. Une complémentarité avec le littoral Si la montagne n'a pas encore détrôné le littoral en été, elle s'impose de plus en plus comme une destination complémentaire : «Beaucoup de nos clients combinent séjour en montagne et bord de mer pour varier les plaisirs», conclut Alexis Gardy. En été comme en hiver, une chose est sûre : la montagne ne cesse de prendre de la hauteur dans le cœur des Français.

Musée Lorrain : Nancy rabote son projet malgré des millions d'euros déjà investis
Musée Lorrain : Nancy rabote son projet malgré des millions d'euros déjà investis

Le Figaro

time14 minutes ago

  • Le Figaro

Musée Lorrain : Nancy rabote son projet malgré des millions d'euros déjà investis

Selon la ville de Nancy, 5,74 millions d'euros ont déjà été investis dans le projet initial pour la maîtrise d'œuvre et la maîtrise d'ouvrage. 2,2 millions d'euros d'indemnités devront également être versés aux entreprises. Un projet se termine, un autre s'annonce et pendant ce temps le musée n'accueille toujours pas de public. Lors d'une conférence de presse tenue lundi 16 juin 2025, le maire de Nancy, Mathieu Klein, a confirmé l'abandon du projet de rénovation du musée Lorrain tel qu'il avait été conçu par l'ancien maire Laurent Hénart. Ce projet, plusieurs fois remanié et dont l'enveloppe s'envolait à 54,5 millions d'euros, prévoyait notamment la création d'un espace muséal souterrain sous la cour du palais ducal. À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour Le palais des Ducs de Lorraine, qui abrite des pièces embrassant l'histoire de la région depuis la préhistoire, avait fermé ses portes au public le 1er avril 2018 pour une grande rénovation qui devait initialement prendre fin en 2023. Initié par Laurent Hénart (Parti radical), maire de Nancy jusqu'en 2020, le projet a été repris par son successeur Mathieu Klein (PS). Il prévoyait une rénovation du bâtiment historique mais aussi une extension sur l'arrière, ainsi qu'une excavation du jardin. « Les recours déposés contre le projet, sur le fond et en référé, ont un impact non négligeable. » Communiqué de la Ville de Nancy Publicité En juin 2025, Mathieu Klein a finalement fait le choix de revoir le projet à la baisse. Alors que le chantier était en partie à l'arrêt à la suite d'une décision du tribunal administratif en février 2025, relative a des modifications d'édifices du XVIIIe et du XIXe siècle, la Ville n'était plus en mesure « d'anticiper la suite du chantier, de donner de la visibilité aux entreprises mobilisées, et de préserver la trajectoire financière (...). Les recours déposés contre le projet, sur le fond et en référé, ont un impact non négligeable, tant sur l'organisation concrète des travaux que sur le budget global », a déclaré la Ville dans un communiqué. Elle envisage désormais « un nouveau projet » en se concentrant sur « la totalité des bâtiments existants : le Palais ducal et le bâtiment Morey ». Le lancement des travaux devrait avoir lieu en 2029 pour une mise en service en 2033. Contactée par Le Figaro, la Ville de Nancy a détaillé les différents investissements qui ont eu lieu sur l'institution depuis 2008 : Entre 2008 et 2022, la Ville de Nancy a investi 8,2 millions d'euros hors taxes dans le projet de rénovation du Musée Lorrain. Cette somme se répartit entre la maîtrise d'œuvre (3,69 millions d'euros hors taxes), la maîtrise d'ouvrage (2,05 millions d'euros hors taxes), la restauration des œuvres d'art (1,64 million d'euros hors taxes) et les équipements multimédias (820 000 d'euros hors taxes). 2,2 millions d'euros d'indemnités pour les entreprises À cela s'ajoutent les dépenses prévues entre 2023 et 2026, s'élevant à 9,7 millions d'euros hors taxes. Elles comprennent 5,5 millions d'euros hors taxes pour des travaux patrimoniaux structurels indispensables, 2,2 millions d'euros hors taxes d'indemnités estimées pour les entreprises, et désormais 2 millions d'euros hors taxes pour la mise en sécurité partielle du site. Si une partie des prestations de maîtrise d'œuvre et maîtrise d'ouvrage servira au nouveau projet, la majorité des 5,74 millions d'euros hors taxes déjà engagés est, de fait, sans retour sur investissement. Ajouté à cela les 2,2 millions d'euros hors taxes d'indemnités. Le maire Mathieu Klein assume son choix : « Nous étions partis d'une enveloppe de 43 millions d'euros hors taxes en 2017, réévaluée à 51 millions d'euros en 2024 et évaluée cette année à 54,5 millions d'euros. Chaque semestre qui passe, c'est un montant de l'ordre d'un million d'euros supplémentaire qui vient s'ajouter à la note », a-t-il déclaré à Lorraine Actu . La mairie promet donc un projet plus modeste avec un coût inférieur de plusieurs millions d'euros à celui initialement prévu. En attendant, le palais des Ducs de Lorraine n'est pas près de rouvrir ses portes.

Nanterre : elle aurait refusé sa demande en mariage, une femme agressée au cutter par son conjoint
Nanterre : elle aurait refusé sa demande en mariage, une femme agressée au cutter par son conjoint

Le Parisien

time14 minutes ago

  • Le Parisien

Nanterre : elle aurait refusé sa demande en mariage, une femme agressée au cutter par son conjoint

« Le maire de Nanterre, Raphaël Adam, tient à exprimer son horreur face à cette agression et à adresser, au nom de la Ville, tout son soutien à la victime de cette tentative de féminicide », a réagi la municipalité de Nanterre, dès samedi en fin de soirée, après qu'une femme a été agressée à coups de cutter par son conjoint dans l'après-midi. Les faits se sont produits vers 13 heures, au parc André-Malraux. Selon deux sources proches du dossier, un homme y aurait fait une demande de mariage à sa compagne. Celle-ci aurait répondu négativement. Son conjoint aurait alors réagi très violemment. Selon les premières constatations, il s'est saisi d'un cutter et lui a porté un coup à la gorge. Puis il s'est enfui, pas très loin, pour s'automutiler. Il s'est taillé les veines et a avalé un cachet. La victime et son agresseur, qui ont tous les deux perdu connaissance, ont reçu les premiers soins sur place par les sapeurs-pompiers et le Samu. La première a été emmenée à l'hôpital Franco-Britannique, à Levallois-Perret, en urgence absolue, mais son pronostic vital n'était alors pas engagé. « Les violences faites aux femmes n'ont pas leur place dans notre société » Le second, interpellé en possession de son cutter immaculé de sang et d'un couteau, a été conduit sous escorte policière à l'hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris. Un temps engagé, son pronostic vital ne l'est plus ce dimanche, où il se trouve placé en garde à vue. « À Nanterre comme partout ailleurs, les violences faites aux femmes, les féminicides n'ont pas leur place dans notre société et doivent être combattus avec la plus grande force », a ajouté Raphaël Adam (divers gauche) dans le communiqué de la ville.

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