Congo, Serena Williams, malédiction... 5 choses à savoir sur Victoria Mboko, jeune prodige du tennis canadien
Ses parents ont fui la République démocratique du Congo
Victoria Mboko est une globe-trotteuse. Née à Charlotte en Caroline du Nord (États-Unis) en 2006, la tenniswoman part vivre à Toronto au Canada peu de temps après. Ses parents, d'origines congolaises, ont fui leur pays d'origine et le régime autoritaire de Mobutu en 1999. La plus jeune d'une femme de quatre enfants a ensuite fait toute sa jeunesse au grand nord blanc et a développé ses qualités sportives au sein de plusieurs académies. Aux côtés notamment de l'ancien professionnel canadien Simon Larose, de la Française Nathalie Tauziat (ex-numéro 3 mondiale et avec qui elle collabore toujours) et même en Belgique, dans l'académie de Justine Henin.
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Ascension délirante
Mboko avance à vitesse grand V. Imaginez un peu. La jeune canadienne n'était que 350e au classement mondial fin 2024. Forte de ses quatre tournois gagnés sur le circuit secondaire, de son 3e tour à Roland-Garros et de son parcours impressionnant à Montréal (elle jouera en demi-finale contre Elena Rybakina), la Torontoise entrera dans le Top 50 la semaine prochaine. En 2025, elle a remporté 46 de ses matches et n'en a perdu que neuf. Fait marrant, les nombreux trophées glanés au cours de l'année ont suscité la curiosité des contrôles de sécurité dans les aéroports.
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Malédiction
Cadette d'une fratrie de quatre enfants et joueurs de tennis, la Canadienne a touché sa première raquette à seulement trois ans. Elle connaît toutefois une malédiction surprenante. Face à sa sœur Gracia ou ses frères Kévin et David, Mboko... ne gagne jamais. «En fait, je n'ai jamais battu aucune d'entre eux», rigolait l'intéressée dans les colonnes du site spécialisé Wtatennis. Elle l'assure, ses frères et sœurs sont devenus ses premiers supporters.
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Serena Williams pour modèle
Son jeu puissant n'est pas sans rappeler celui de son modèle Serena Williams. Mboko en est d'ailleurs fan depuis son plus jeune âge. «On regardait beaucoup Serena et Venus, et c'est là que j'ai trouvé une grande inspiration, car Serena est littéralement la plus grande de tous les temps. Et maintenant, je les vois juste à côté de moi. C'est fou comme la vie tourne», a-t-elle déclaré pour Wtatennis. Une véritable source d'inspiration et un exemple à suivre.
Les beignets de sa mère, son péché mignon
Victoria Mboko apprécie les bonnes choses. La talentueuse tenniswoman raffole des beignets congolais préparés par sa mère. «Pour une athlète, ce n'est pas terrible. Mais quand je rentre à la maison, elle en prépare toujours plein car elle ne me voit jamais», souriait d'ailleurs cette dernière. D'une façon générale, la Canadienne est très proche de ses parents.
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