logo
La Banque d'Australie abaisse son taux d'intérêt mais s'inquiète de l'incertitude mondiale

La Banque d'Australie abaisse son taux d'intérêt mais s'inquiète de l'incertitude mondiale

Le Figaro2 days ago
La banque centrale australienne a abaissé son taux d'intérêt directeur à son niveau le plus bas depuis deux ans mardi, mais a averti que les défis mondiaux continuent à susciter de l'incertitude. La Banque centrale d'Australie a réduit son taux principal de 25 points de base à 3,60%, justifiant cette décision par des progrès constants pour réduire l'inflation.
«L'incertitude économique mondiale reste élevée», a déclaré le conseil de politique monétaire de la banque dans un communiqué. «Il y a un peu plus de précisions sur l'ampleur et l'évolution des droits de douane américains et sur les réponses politiques qui en découlent ce qui devrait permettre d'éviter des conséquences extrêmes» , ajoute le conseil. Selon lui, la suite de la politique commerciale devrait avoir «des effets négatifs sur l'activité économique mondiale».
Publicité
Un taux directeur au plus bas depuis avril 2023
Le principal taux directeur (cash rate) est maintenant à son niveau le plus bas depuis avril 2023. Le trésorier Jim Chalmers a déclaré que la meilleure défense contre la volatilité mondiale était «une économie plus productive, un budget plus solide et davantage de résilience». «L'incertitude économique et la volatilité sont des caractéristiques importantes qui marquent les perspectives à travers le monde, mais tous les progrès que nous avons réalisés ensemble nous placent dans une bonne position», a-t-il affirmé.
Bien que l'inflation ait diminué depuis son pic de 7,8% en décembre 2022 pour atteindre 2,1% fin juin, de nombreux ménages australiens restent accablés par le coût élevé de la nourriture, du carburant et du logement.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

La Bourse de Paris en légère hausse avant l'inflation américaine côté producteurs
La Bourse de Paris en légère hausse avant l'inflation américaine côté producteurs

Le Figaro

time3 hours ago

  • Le Figaro

La Bourse de Paris en légère hausse avant l'inflation américaine côté producteurs

La Bourse de Paris évoluait légèrement dans le vert jeudi, dans l'attente de la publication de l'inflation côté producteurs aux États-Unis, scrutée pour anticiper la future politique monétaire de la Fed, la banque centrale américaine. Vers 9h50 (heure de Paris), le CAC 40 prenait 0,35%, à 7831,93 points, en hausse de 26,53 points. La veille, l'indice vedette parisien avait terminé en hausse de 0,66%. «Les investisseurs cherchent de nouveaux points d'appui», explique John Plassard, responsable de la stratégie d'investissement chez Cité Gestion Private Bank. La publication attendue pour 12H30 GMT (14H30 à Paris) des prix à la production (PPI) aux États-Unis en juillet, mesure de l'inflation du côté des producteurs, «pourrait donner l'impulsion, ou pas», ajoute-t-il. L'indice des prix côté producteur «sera utile pour déterminer dans quelle mesure les entreprises absorbent les coûts liés aux droits de douane ou les répercutent sur les consommateurs», relève Neil Wilson, analyste à Saxo Markets. Publicité Dans l'attente de la rencontre entre Trump et Poutine Les acteurs du marché tentent depuis plusieurs semaines d'évaluer les effets des droits de douane instaurés par Donald Trump sur l'évolution des prix dans la première économie mondiale. Une inflation trop forte découragerait la Fed de baisser ses taux pour stimuler l'activité économique. La publication en début de semaine d'un indice des prix côté consommateurs conforme aux attentes pour le mois de juillet les a pour le moment rassurés. Autre point d'attention des marchés : les discussions diplomatiques en cours avant la rencontre historique vendredi en Alaska entre Vladimir Poutine et Donald Trump, afin de négocier sur la guerre en Ukraine. Le dirigeant américain, qui a dit vouloir «tâter le terrain» avec son homologue russe, a estimé mercredi que si l'entretien se passe bien, il débouchera «presque immédiatement» sur une rencontre à trois entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et lui-même. Mais si la réunion tourne mal, Donald Trump a assuré qu'il n'y aurait pas de «seconde rencontre». «Les marchés européens devraient plutôt rester au point mort dans l'attente de cette rencontre», estime Andreas Lipkow, analyste indépendant. Côté obligataire, le rendement à dix ans de l'emprunt français atteignait 3,31%, contre 3,33% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,66%, contre 2,68% la veille. Innelec (+0,55% à 3,68 euros), grossiste en produits multimédia, a fait état mercredi soir d'un chiffre d'affaires en hausse de 2% à 15,9 millions d'euros au premier trimestre de son exercice décalé 2025/2026, porté par une «reprise progressive de l'activité qui devrait s'amplifier au cours des prochains mois».

Un mois après la signature de la promesse de vente, son notaire découvre un détail qui va lui coûter très cher
Un mois après la signature de la promesse de vente, son notaire découvre un détail qui va lui coûter très cher

Le Figaro

time8 hours ago

  • Le Figaro

Un mois après la signature de la promesse de vente, son notaire découvre un détail qui va lui coûter très cher

Pensez à être le plus clair possible sur vos intentions avant de signer la promesse ! Condamné pour avoir pensé que c'était à son notaire de tout vérifier ! C'est la mésaventure inattendue qui est arrivée à l'acheteur d'une maison de 153 m² (habitables) à 300.000 euros. Tout a commencé le 23 août 2012 par une banale promesse de vente (synallagmatique c'est-à-dire qui engage le vendeur et l'acheteur, NDLR). Les deux parties signent le document notarié, sans se douter qu'un bras de fer de 13 ans va bientôt les opposer. Un mois plus tard, le notaire découvre un détail qui va coûter très cher à l'acheteur : le terrain se trouve en zone agricole. Dit autrement, il ne pourra pas agrandir sa maison, bâtie dans les années 70, ni construire d'autres bâtiments, comme il l'entend. Pour l'acheteur, l'opération est moins intéressante. Mécontent, il ne se rend pas à la signature de l'acte de vente. Une absence qui lui coûte 30.000 euros, soit les 10% qu'un vendeur peut exiger à un acheteur qui se rétracte, dans le cadre d'un compromis. Par deux fois (en novembre 2014 et en mai 2017), l'acheteur a en effet été condamné par la justice à indemniser les vendeurs. Mais il n'en reste pas là et entame une seconde procédure judiciaire. L'acheteur estime que le fautif, ce n'est pas lui mais son notaire qui aurait dû, selon lui, l'informer en amont que le terrain était en zone agricole. Une clause «classique» qui change tout Le 5 mars 2020, le Tribunal judiciaire de Blois (41) donne raison à l'acheteur et condamne le notaire pour avoir «manqué à son devoir de conseil». Il aurait dû, selon lui, informer l'acheteur sur la classification du terrain en zone agricole, lors de la signature du compromis de vente. Le 17 mars 2023, soit trois ans plus tard, coup de théâtre en appel (voir la décision ci-dessous) : c'est, cette fois-ci, le notaire qui obtient gain de cause. Pour la raison inverse. «Aucune disposition légale n'impose au notaire de solliciter, avant la signature d'une promesse de vente, un certificat d'urbanisme», tranche la cour d'appel d'Orléans. Pire : la cour reproche à l'acheteur de ne pas avoir mentionné, lors de la signature du compromis, qu'il envisageait un «projet de construction ou d'extension sur la parcelle litigieuse». Si tel était le cas, l'acheteur aurait dû insérer une condition suspensive - clause de constructibilité (réalisation de travaux et obtention d'une autorisation d'urbanisme) - l'autorisant à annuler la vente si le terrain n'était pas constructible. Ce qu'il n'a pas fait. «Cette clause est classique dans les promesses, on la voit presque toujours dans les compromis de vente, estime Me Stéphanie Dujardin, avocate en droit immobilier. Si l'acheteur ne précise pas ses intentions, il ne peut pas reprocher au notaire son défaut de conseil». Par ailleurs, le classement en zone agricole ne rend pas la maison «impropre à son usage d'habitation», a jugé la cour d'appel, contredisant l'acheteur qui s'est, malgré tout, pourvu en cassation. Pour le même résultat. Le 9 juillet, la cour de cassation a confirmé le jugement précédent et retenu les mêmes conclusions : le notaire n'a pas fauté et l'acheteur n'a pas été assez clair. «Les gens croient que les notaires sont des conseillers juridiques dédiés à leur projet spécifique mais leur mission première est de garantir la légalité de l'acte. Le notaire assure la sécurité juridique en s'assurant que rien ne peut remettre en question le droit de propriété du vendeur et la consistance du bien, rappelle Me Stéphanie Dujardin. Le notaire n'a pas à deviner la stratégie immobilière de son client et à l'alerter sur la clause qui peut le sauver». Un avis partagé par un notaire icaunais qui pointe du doigt la responsabilité de l'avocat de l'acheteur. «Demander à son client ce qu'il veut faire, c'est la base. Pourquoi l'avocat ne s'est-il pas engagé sur cette voie plutôt que de rechercher d'abord la responsabilité du notaire ?» Me Dujardin alerte les particuliers : «Une promesse de vente (ou un compromis) n'est pas une formalité mais un contrat qui engage, parfois lourdement. Faites-le relire avant, pas après ! J'ai réglé un nombre impressionnant de contentieux qui auraient pu être évités, si l'acquéreur avait été conseillé avant de signer». La morale de cette histoire : soyez plus clair dans vos intentions avant de signer un compromis ou optez plutôt pour une promesse. Car, contrairement au compromis, la promesse n'engage que le vendeur.

Bourse de Paris : le CAC 40 franchit les 7.800 points, Valneva bondit encore de 18%
Bourse de Paris : le CAC 40 franchit les 7.800 points, Valneva bondit encore de 18%

Le Figaro

time20 hours ago

  • Le Figaro

Bourse de Paris : le CAC 40 franchit les 7.800 points, Valneva bondit encore de 18%

La perspective d'une prochaine baisse des taux de la Fed oriente les marchés financiers à la hausse. La tendance du marché Avec l'espoir d'une possible baisse des taux de la Fed en septembre, les marchés financiers continuent leur ascension et, pour certaines places, battent des records à la hausse (voir le Nikkei plus bas). De son côté, dès son ouverture, la Bourse de Paris était dirigée dans le vert. La hausse s'est continuellement accélérée au cours de la séance. À découvrir Suivez Le Figaro Bourse sur WhatsApp Du côté des indices en France et dans le monde CAC 40 + 0,66% 7 804,97 points SBF 120 + 0,62% 5 933,64 points DAX + 0,69% 24 189,91 points FTSE 100 + 0,19% 9 165,23 points Nikkei + 1,30% 43 274,67 points Dow Jones* + 0,79% 44 808,94 points Nasdaq* + 0,07% 21 698,00 points *indice arrêté à la clôture des Bourses européennes Le fait du jour La perspective d'une prochaine baisse des taux de la Fed booste les Bourses mondiales. Au Japon, le Nikkei a de nouveau battu un record à la hausse dans le sillage des indices américains. Les marchés restent optimistes après la publication, mardi, d'un indicateur sur le niveau d'inflation aux États-Unis. Le CPI, qui concerne les prix payés par le consommateur américain, a progressé de 2,7% sur un an, un rythme similaire au mois de juin, malgré la mise en place des droits de douane. Certaines analyses pensaient constater une accélération de la hausse des prix. Ce chiffre conforte la perceptive prochaine d'une baisse des taux de la Fed lors de la prochaine réunion de son comité monétaire en septembre. Publicité Demain, un autre indicateur de l'inflation sera communiqué aux marchés : les prix à la production. Il pourrait confirmer la tendance et convaincre les investisseurs qu'une baisse des taux est proche. Dans le cas contraire, les marchés pourraient reculer et renoncer aux gains acquis ces derniers jours. Les valeurs en vue Le Top Valneva est de nouveau en forte hausse. Le fabricant de vaccins gagne encore plus de 18% au cours de la séance et clôture à 4,70 euros. L'entreprise a publié hier des résultats jugés solides et a confirmé ses prévisions pour le reste de l'exercice. Actuellement, Valneva produit notamment un vaccin contre le chikungunya et doit publier les résultats de ses essais sur un possible vaccin contre la maladie de Lyme. Le Flop Technip Energies est la plus forte baisse du SBF 120. Le titre de l'entreprise recule de 2,98% à 40,40 euros. Le chiffre du jour 43 274,67 points L'indice Nikkei a de nouveau battu un record à la hausse et passe la barre symbolique des 43.000 points. L'indice phare de la Bourse de Tokyo a clôturé à 43.274,67 points. Publicité L'agenda du jeudi 14 août De nombreux indicateurs seront publiés au cours de cette journée. En Europe, d'abord, avec la balance commerciale du deuxième trimestre et la balance commerciale pour juin, au Royaume-Uni. En France, c'est l'inflation de juillet qui sera dévoilée. Enfin, pour la zone euro, on connaîtra le PIB et le marché de l'emploi pour le deuxième trimestre ainsi qu'une évaluation de la production industrielle pour le mois de juin. Du côté des États-Unis, c'est le prix à la production pour le mois de juillet qui est très attendu. Il donnera une nouvelle indication sur l'inflation, élément qui sera pris en compte par la Fed pour baisser ou non ses taux directeurs en septembre.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store