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Quinté du mardi 15 juillet à Vichy : « Les victoires nous manquent », le constat d'Édouard Monfort sur son début d'année

Quinté du mardi 15 juillet à Vichy : « Les victoires nous manquent », le constat d'Édouard Monfort sur son début d'année

Le Parisien5 hours ago
Comme tous les sportifs,
Édouard Monfort
a la compétition dans la peau. Alors, avec seulement 11 succès en 2025, l'ancien gentleman-rider, devenu entraîneur en 2019, est chagriné à l'idée de ne pas voir l'écurie suffisamment s'imposer. Pourtant, cette dernière est toujours en forme avec 52 % de réussite dans les cinq premiers. Le professionnel de Luché-Pringé (Sarthe) nous fournit quelques explications.
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Éjecté du podium, Kévin Vauquelin n'a pas commis d'erreur au Mont-Dore
Éjecté du podium, Kévin Vauquelin n'a pas commis d'erreur au Mont-Dore

L'Équipe

time17 minutes ago

  • L'Équipe

Éjecté du podium, Kévin Vauquelin n'a pas commis d'erreur au Mont-Dore

Kévin Vauquelin a reculé de trois places au classement général (6e) mais ne voit aucune raison d'être déçu après sa 21e place au Mont-Dore, ce lundi. Il restait moins de sept kilomètres avant l'arrivée, le peloton du Maillot Jaune Tadej Pogacar entamait l'ascension de l'avant-dernier col de la journée, celui de la Croix Saint-Robert, à quelque cinq minutes des échappés quand Kévin Vauquelin a montré son premier « coup de moins bien » depuis le départ du Tour à Lille. S'il a réussi à se ressaisir furtivement, il a préféré finir à son rythme pour éviter des efforts supplémentaires après une journée déjà suffisamment éprouvante. « Comme on s'y attendait, c'était très énergivore, expliquait-il un peu plus tard avant de redescendre vers son bus. C'était dur, j'ai tout donné et je ne peux donc pas avoir de regrets. L'échappée était vraiment forte, bravo à eux. » Il n'avait pas encore pris connaissance de son temps et de son classement, trop occupé à retrouver son souffle et à récupérer. « Je ne sais pas si je finis loin mais je me suis battu. Ça va me servir pour la suite, c'est une expérience. » Ces 46 secondes perdues dans les derniers kilomètres lui ont fait perdre sa 3e place au classement général pour pointer désormais à la 6e. « Ça ne peut pas être une déception, assurait Didier Rous, le manager sportif de l'équipe Arkea-B & B Hotels. C'était la première étape de montagne du Tour, c'est normal que ce soit compliqué. » Il y voyait même des signes de satisfaction. « Je pense même qu'il a fait une belle étape, même si ça peut vous paraître paradoxal. Il s'est battu jusqu'au bout, on l'a même vu reprendre cinq secondes après avoir été décroché une première fois. C'est normal qu'il lâche un peu de temps ensuite après de tels efforts. » « Tout le monde devait rester à ses côtés mais un de nos coureurs a tenté d'attaquer, ce qui n'était pas prévu dans notre plan » Didier Rous, manager sportif de l'équipe Arkea-B & B Hotels Ce premier léger accroc dans le plan de route du Normand de 24 ans, porté par son début de Tour très remarqué, ne remet rien en cause. « Kévin a besoin de ce genre de journée pour voir plus loin, poursuit Rous. Notre plan reste le même, on avance pas à pas et on voit jour après jour ce qu'on peut faire. » Les 45 secondes perdues ne le chagrinaient pas - « Ça reste presque futile » - mais la stratégie d'équipe mise en place qui n'avait pas fonctionné, si. « On a fait une erreur aujourd'hui et Kévin n'en est pas responsable. Tout le monde devait rester à ses côtés mais un de nos coureurs a tenté d'attaquer, ce qui n'était pas prévu dans notre plan (Rous n'a pas souhaité préciser son nom). On va s'expliquer en interne pour recadrer tout ça et s'en servir comme exemple à ne pas reproduire. Notre salut passe par notre collectif. Si Arnaud (Démare) et Amaury (Capiot) ne font pas les sprints, c'est bien pour rester au plus près de Kévin pour le protéger. On doit garder cette ligne directrice. » Tout comme son jeune leader, l'équipe Arkéa-B & B Hotels découvre petit à petit les clés mais aussi les contraintes pour défendre ses intérêts au classement général. À lire aussi «Chez les puncheurs, Vauquelin commence à arriver au meilleur niveau mondial» Martinez : «Parfois, je me dis que c'est fou, je ne sais pas comment je fais pour gagner» L'entraînement sur mesure de Vingegaard pour s'adapter au parcours et à Pogacar Comment se déroule l'attaque au km 0 ?

Où en sont les prétendants au top 5 du général du Tour de France 2025 après dix jours de course ?
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L'Équipe

time17 minutes ago

  • L'Équipe

Où en sont les prétendants au top 5 du général du Tour de France 2025 après dix jours de course ?

Alors que le niveau du favori Pogacar et de son challenger Vingegaard quand la pente s'élève semble se détacher du reste de la meute, le top 5 au général devient un vrai enjeu. Focus sur les prétendants avant l'approche de la haute montagne. Le mieux placé Troisième du général à une minute de Pogacar, Remco Evenepoel a profité du long chrono de mercredi et de l'absence de haute montagne jusqu'à présent pour prendre de l'avance sur Vingegaard. Le Belge restera à l'affût d'une défaillance du duo infernal même s'il se sait en dessous sur le papier. Il demeure le favori pour la dernière place du podium. Les jeunes loups Derrière le Français Vauquelin qui devrait dégringoler au fil des jours en haute montagne, Oscar Onley (7e) est sans doute la plus grande surprise de ce début de Tour du côté des prétendants à un bon classement général. L'Écossais de 22 ans, premier derrière les monstres à Rouen (4e) et Mûr-de-Bretagne (3e) a quelques références en montagne. Il sort d'un Tour de Suisse terminé sur le podium à la pédale et semble en pleine progression. Derrière lui au général, l'Allemand Florian Lipowitz (24 ans) se fait plus discret mais il réalise une solide saison avec des podiums sur Paris-Nice (2e) et le Dauphiné (3e) et a déjà terminé 7e d'un Tour d'Espagne. Il pourrait cependant pâtir de la concurrence interne avec Primoz Roglic au sein de Red Bull - Bora Hansgrohe. Le Norvégien Tobias Johannessen (25 ans), 10e du général à 1'29'' de Lipowitz a, lui, surtout souffert de son mauvais contre-la-montre. Rien de rédhibitoire. Ils dépendront des circonstances de course Matteo Jorgenson est actuellement cinquième du général, très bien placé, et avait terminé le précédent Tour à la 8e place. Sa position au classement général dépendra surtout de la stratégie de Visma autour de son leader Jonas Vingegaard. Le Maillot Jaune Ben Healy espère résister mais il devrait concéder beaucoup de temps en montagne. De nouvelles journées à l'avant pourraient le replacer par la suite. C'est ce qu'imaginent aussi Ben O'Connor (18e à 11'50) voire Mattias Skjelmose (15e à 7'02), trop justes à la pédale jusque-là. Ils restent en embuscade Primoz Roglic est le coureur le plus référencé de cette liste. Invisible depuis le départ de Lille, loin de son meilleur niveau sur les arrivées punchy et le contre-la-montre, le Slovène aux cinq Grands Tours semble loin de la bataille pour la victoire finale, mais si rien ne lui arrive et si sa motivation ne se tarit pas, il ne finira pas loin des cinq meilleurs du général. Douzième et treizième, Carlos Rodriguez et Enric Mas ont déjà terminé dans le top 5 du Tour de France. Ils trouveront dans les jours à venir le terrain de haute montagne qui leur convient mieux pour revenir dans le match. L'Autrichien Felix Gall (11e) l'espère aussi.

« Il a une telle capacité de résistance » : le destin doré de Ben Healy, rouleur infatigable et Maillot jaune
« Il a une telle capacité de résistance » : le destin doré de Ben Healy, rouleur infatigable et Maillot jaune

Le Parisien

time34 minutes ago

  • Le Parisien

« Il a une telle capacité de résistance » : le destin doré de Ben Healy, rouleur infatigable et Maillot jaune

3, 2, 1… maillot jaune ! Les secondes ont fini de s'égrener au terme de cette montée vers la station du Mont-Dore. Sous le soleil auvergnat, le verdict tombe : Tadej Pogacar perd sa tunique, Ben Healy est le nouveau leader du Tour de France . Au même moment, dans la vallée, les cris de joie résonnent dans le car d'EF Education. « Champagne ce soir ! », « Fucking Legend ! »… Les membres du staff de l'équipe américaine n'en reviennent pas. Leur petit Irlandais a encore réalisé une performance de géant. Impressionnant déjà jeudi vers Vire, où il a gagné son étape après un raid solitaire de plus de 40 km, Ben Healy a cette fois assuré un train d'enfer dans l'échappée fleuve du jour sur les magnifiques routes du Puy-de-Dôme. Si la victoire est finalement revenue à Simon Yates (Visma Lease a bike), l'Irlandais de 24 ans, arrivé 3e au Mont-Dore, décroche le maillot jaune avec 29 secondes d'avance sur le champion du monde slovène, arrivé plus de 4 minutes après lui. « Mon premier rêve, c'était la victoire d'étape sur le Tour. Et là, le maillot jaune, c'est du bonus ! Il est très beau, je suis très content de l'avoir. Et être le premier Irlandais à le porter depuis si longtemps (Stephen Roche en 1987), c'est encore plus incroyable », s'émerveille le héros du jour, qui a tenu à saluer le travail de toute son équipe. Avec 4 coureurs dans l'échappée, EF était l'équipe la plus représentée en tête. Au départ en quête d'une nouvelle victoire d'étape, ils ont finalement roulé pour offrir le maillot jaune à leur coéquipier, à mesure que l'écart se creusait sur les favoris. « On s'est tous mis au travail pour lui. Ben, c'est quelqu'un de très simple, très discret, et de très appliqué dans son travail », apprécie Alex Baudin, son coéquipier français qui a effectué les derniers gros relais dans les cols pour son leader. Mais ensuite, sa tunique dorée au Mont-Dore, Healy est allé se la chercher tout seul, dans son style caractéristique, celui d'un rouleur infatigable et atypique. « Oui, il roule un peu comme ça, penché…, sourit Jonathan Vaughters, manager d'EF Education. Mais il est très efficace, très aérodynamique. Sur l'étape de Vire, Quinn Simmons (échappé avec Healy) a développé plus de puissance, 395 watts contre 330 à Ben. Mais la différence, c'est l'aérodynamisme. » Et aussi, une incroyable capacité de résistance et une volonté de tout donner. « Dans la voiture, on lui disait d'abord take it easy …, raconte Vaughters. Mais Ben, ce n'est pas vraiment un mec chill , il veut toujours y aller. C'est vrai qu'il roule parfois trop. J'ai reçu beaucoup de messages aujourd'hui pour me le dire ! » Mais dans cette configuration de course, avec déjà une étape dans la poche, il n'avait plus qu'à gagner le maximum de temps, sans s'économiser. Ça tombe bien, Healy adore y aller. « Il a une telle capacité de résistance, admire Vaughters. Ce qu'il réussit, d'une certaine manière, il n'y a que lui qui peut le faire. Il est exceptionnel. » Un talent original que son équipe a su dénicher, alors que Ben Healy était passé sous les radars du haut niveau britannique. « Chez les jeunes, Ben, ce n'était pas un coureur exceptionnel, ce n'était pas un Pogacar ou un Remco qui gagne tout, poursuit Jonathan Vaughters. Mais il a toujours su gagner des courses, une étape du Tour de l'Avenir, une du Baby Giro… Parce qu'il est bon tactiquement. Quand il est dans une échappée, il joue toujours la gagne. » Plus que son style peu orthodoxe, c'est cette intelligence de course qui a tapé dans l'œil de Vaughters en 2022. « Je me suis dit qu'il allait gagner des choses. Nous n'avons pas le budget d'UAE ou Visma, il faut être malin. Comme lui doit l'être pour gagner. Il est à l'image de notre équipe », résume le manager, en posant une bouteille de champagne à l'avant du car. A la santé du maillot jaune !

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