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Tout ce qu'il faut savoir avant de débarquer au Paléo Festival 2025

Tout ce qu'il faut savoir avant de débarquer au Paléo Festival 2025

24 Heures21-07-2025
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Les festivités débuteront ce mardi à 15 h 30 sur la plaine de l'Asse. Quelques points essentiels avant de vous rendre à cette 48e édition. Publié aujourd'hui à 17h17
Cette année, le Maghreb est à l'honneur dans le Village du Monde du Paléo Festival.
Chantal Dervey
En bref:
Mardi à 15 h 30 sonnera le coup d'envoi de la 48e édition du Paléo Festival sur la plaine de l'Asse. Aussi luxuriant qu'un green de golf, le terrain verdoyant et «naturellement arrosé» est fin prêt à accueillir les quelque 250'000 festivaliers attendus entre le 22 et le 27 juillet.
En 2025, les étudiants de la Haute École spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO) s'emparent du Paléo avec le projet «Ether», une «exploration poétique et immersive de la fragilité sous toutes ses formes».
Chantal Dervey Cap sur le Maghreb
Cette année, le Village du Monde met le cap sur les pays du Maghreb. Cinq tentes d'un orange vif qui se dressent au-dessus d'un parterre de sable, évoquant des dunes au coucher du soleil ou un village amazigh. «Vu du ciel, le Sahara domine la région, nous avons donc voulu placer le désert au cœur de notre scénographie», explique Amaryllis Blanchard, cheffe de projets.
Les visiteurs qui franchiront les grandes arches – rappelant les portes d'entrée des médinas – seront accueillis par des effluves de jasmin et de fleur d'oranger.
Cinq tentes d'un orange vif se dressent au-dessus d'un parterre de sable, évoquant des dunes au coucher du soleil ou un village amazigh.
Chantal Dervey
Une fois à l'intérieur, ils pourront déguster des spécialités culinaires maghrébines, siroter une cherbet (citronnade algérienne au lait) ou un mojito à la framboise parfumé à la rose. Ils pourront également profiter de l'un des nombreux concerts sur la scène du Dôme ou celle Dunes, toutes deux plantées au milieu de ce village éphémère.
Les amateurs de chasse au trésor devraient apprécier un jeu de piste disponible depuis l'application mobile du festival.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Pluie à Nyon: pensez bottes et pèlerines!
Petit point météo, maintenant. Après trois ans de sécheresse et de canicule, on ne pensait plus devoir compléter sa tenue de festival avec une pèlerine et des bottes de pluie. Pourtant, vu les prévisions aussi partagées qu'incertaines pour cette semaine, les détenteurs de billets risquent d'être forcés de revoir leur garde-robe.
«La météo est évidemment un enjeu lorsqu'on organise un open air, tempère Bastien Bento, responsable de la communication. Ça fait partie du job et ça a aussi son charme.»
Comme toujours, les organisateurs de Paléo ont prévu une solution pour chaque risque. «Il existe un secteur Paille & Tracteurs formé d'agriculteurs de la région qui peuvent rapidement nous livrer de la paille pour couvrir certains secteurs si ceux-ci se transforment en flaques de boue», détaille Bastien Bento.
Cette année, le secteur a déjà été mobilisé à titre préventif aux alentours de la Grande Scène. Les drones sont de retour au festival
Nyon, le 29 juillet 2024, Paléo présente pour la première fois un spectacle de drones. L'expérience est réitérée en 2025, mais en version améliorée.
Pierre Albouy
Enfin, les plus observateurs auront noté dans le programme que, pour la deuxième année d'affilée, le traditionnel feu d'artifice du dimanche cède sa place à un spectacle de drones. Dans une version améliorée, tenant compte des réserves exprimées par le public en 2024.
«On ne voulait pas rester sur un demi-succès», justifie le directeur et fondateur du Paléo Festival, Daniel Rossellat.
D'autres articles sur Paléo Festival 2025
Marine Dupasquier est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2020 et couvre essentiellement la région de Nyon. Sensible aux thématiques locales, elle a effectué ses premières piges au Journal de Morges. Plus d'infos
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Étoile montante du jazz contemporain, la jeune catalane se rend à Genève ce mercredi 30 juillet avec son répertoire riche de bossa-nova, jazz et boléro. Publié aujourd'hui à 09h59 Rita Payés se produira sur la scène Ella Fitzgerald à Genève ce mercredi 30 juillet. Lorena Dini En bref: Sous cette météo maussade, qu'il est bon de recevoir Rita Payés ce mercredi sur la scène Ella Fitzgerald ! La jeune virtuose promet de nous réchauffer avec ses airs à la croisée des chemins de la samba, de la bossa-nova et du boléro, le tout auréolé d'un jazz inné. Forte d'un succès désormais international, elle entreprend en ce moment une tournée européenne où elle fait salle comble. Le jazz au biberon Fille de musiciens, la jeune Espagnole a connu des débuts précoces. Elle est révélée au public en 2015 lors de sa première sortie studio à seulement 16 ans. Elle accompagne alors au trombone et au chant Joan Chamorro, avec lequel elle signera une deuxième collaboration un an plus tard, pour une sélection de cool jazz et de reprises de Lester Young ou encore d'Art Blakey, avant des détours annonciateurs chez Stan Getz. Sa voix impressionne déjà, et son talent de tromboniste la promet à un grand avenir de musicienne. Mais c'est en tant que compositrice qu'elle poursuivra désormais sa carrière musicale. Également guitariste, Rita Payés sort son premier album solo en 2019, en collaboration avec sa mère, la guitariste classique Elisabeth Roma. Elle réitère l'expérience en 2021 pour un deuxième album, avant de sortir en 2024 «De camino al camino » , son premier disque orphelin. Son héritage classique espagnol irrigue ses compositions, qu'elle agrémente d'éléments pris ici et là au Mexique ou à Cuba, donnant à une œuvre naissante mais déjà accomplie une richesse digne des plus grands. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. De sa voix grave, elle entraîne son orchestre dans des balades en porcelaine, et parfois dans des valses plus engagées où la troupe déploie toute sa palette. Place ensuite au trombone, où des sonorités de Curtis Fuller résonnent. Rita Payés, c'est décidément le doux mélange de la délicatesse et de la poésie, aux airs éternels de sa Catalogne natale. Rendez-vous ce mercredi 30 juillet pour une symphonie de grâce. Une programmation riche à la scène Ella Fitzgerald Nichée dans le parc La Grange, la scène Ella Fitzgerald a vu défiler de nombreux artistes pour une édition 2025 mosaïque. Des airs rock et doucereux de Lemon Twigs au rap poétique d'Oxmo Puccino en passant par l'Orchestre de chambre de Genève, ce rendez-vous genevois a des airs d'évidence. Les concerts se poursuivent tous les lundis, mercredis et vendredis à partir de 21 h jusqu'au 22 août. La programmation sera riche et variée jusqu'au bout de l'été. Pour plus de musique en Suisse Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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Ce qui m'a paru intéressant là-dedans, c'est que ça raconte autre chose que la Suisse carte postale, ça parle d'une réalité plus marginalisée qu'on n'a pas toujours l'habitude de voir, même si les foyers ne sont pas le centre de ce documentaire.» Le projet prend soudain une dimension plus intimiste. Après deux ans de tournage, Matias Carlier reçoit un appel de la petite sœur de Noah. «Elle m'a dit que ça faisait trois jours que sa famille était sans nouvelles de lui et qu'il dormait dans la rue. Leur mère s'était fait hospitaliser, il n'avait pas la clé de chez lui et s'était fait expulser de son foyer, il n'avait nulle part où aller. Je l'ai donc accueilli chez moi, à Genève, pour la soirée.» Le lendemain, le réalisateur reçoit un appel de l'assistante sociale de Noah, qui lui demande de l'accueillir le temps qu'une place en foyer se libère. Il restera une semaine. «Jusque-là, j'étais rentré dans la vie de Noah pour la documenter. Je le retrouvais pour le filmer, alors que là, c'est lui qui rentrait dans la mienne. J'ai donc sorti mon caméscope, qui a donné un nouveau souffle au film, avec une partie plus nerveuse et rapide.» Conditions précaires Captivant, «Toute ma vie» est sélectionné en compétition nationale à Visions du Réel, et sera même primé par une Mention spéciale. «Ce qui a touché le public, c'est le regard sincère et sans filtre d'un adolescent rarement écouté et la réelle relation de confiance entre un jeune et un cinéaste, affirme le réalisateur. Et Noah a une présence incroyable à l'écran, où il se montre à la fois drôle, touchant et imprévisible, avec toutes ses contradictions. On est obligé de l'aimer et de le suivre, même si on ne le comprend pas toujours. Ce format laisse place à la réflexion, et le spectateur peut vraiment ressentir les doutes et les émotions du protagoniste.» Matias Carlier parle de la réalité du métier de réalisateur en Suisse. 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À 65 ans passés, ils ne croyaient plus à l'amour… jusqu'à ce speed-dating
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Marisa Zito, 67 ans, et Patrick Monney, 65 ans, racontent avec piquant la naissance de leur tout jeune couple. Et leur quête d'amour. Publié aujourd'hui à 08h43 Marisa Zito et Patrick Monney se sont rencontrés dans une soirée de l'association Coeur65plus à Fribourg il y a bientôt un an. Odile Meylan En bref: «Moi, j'ai essayé Tinder et Facebook», glisse Marisa. «Et moi Parship», souffle Patrick. Assis dans le salon de Marisa, tous les deux font la même petite moue en évoquant les apps de rencontres. Ça n'a pas été concluant, ni pour l'un ni pour l'autre. «Heureusement qu'il y a eu cette soirée speed-dating !» sourit Patrick. Elle a 67 ans, lui 65, et leur couple est encore tout jeune. La rencontre remonte à novembre, grâce à une soirée organisée à Fribourg par l'association Coeur65plus *. S'ils sont là, c'est que ça a «matché» et qu'ils ont mis les applications au placard. Avec bonheur. Amour perdu et retrouvé Car à 20 ans comme à 65, trouver l'amour… «Ce n'est pas simple! Et je suis plutôt timide», raconte Patrick, qui confie qu'il a même passé quelques soirées au bistrot pour faire – peut-être – des rencontres. Marisa, elle, évoque des contacts noués en ligne qui ne lui ont pas laissé le meilleur souvenir. «Ça n'a pas duré!» résume-t-elle. La Fribourgeoise Marisa Zito et le Bullois Patrick Monney se sont bien trouvés. Ils ont beau se connaître depuis moins d'un an, ils ne craignent pas de parler de leur passé sentimental, forcément bien rempli. Du côté de Marisa, un mariage d'une trentaine d'années lui a donné deux filles et un temps de bonheur, qui n'a toutefois pas duré. «Nous sommes séparés depuis 2016, puis avons divorcé en 2021. J'ai choisi de faire mon chemin.» Depuis, le temps a filé et les déconvenues de la quête amoureuse sont passées par là. «Au bout d'un moment, je me suis dit: «J'aime sortir, j'ai des amies et je suis ouverte sur le monde. Je n'ai pas besoin de plus pour être heureuse.» Ce sont mes filles qui insistaient pour que je trouve quelqu'un!» Pour Patrick, la vie a pris un tournant plus récemment, si bien que l'émotion rougit parfois ses yeux. «Mon épouse est décédée il y a deux ans, d'un cancer. J'étais triste et en deuil. C'était très dur de se retrouver seul.» Comme Marisa, il n'aurait pas forcément cherché de la compagnie sans encouragement. Les seniors et le «dating» «C'est une amie qui m'a poussé à faire quelque chose. On se connaissait depuis vingt ans et j'avoue que j'ai essayé de la draguer un peu. Mais elle m'a dit clairement: «Les hommes, c'est fini pour moi!» Par contre, elle m'a parlé de ce speed-dating . Je peux la remercier!» Si pour Patrick, le concept a fonctionné du premier coup, Marisa n'y croyait pas forcément, car elle avait déjà testé. Elle ne s'est pas découragée, mais elle se souvient non sans malice de ces soirées où les participants ont cinq minutes pour faire connaissance. «Ce sont beaucoup les hommes qui parlent, et surtout de leurs malheurs! Certains pleuraient même. Il y en avait un qui se plaignait que sa femme l'avait quitté. Tout était de sa faute à elle. Un autre voulait quelqu'un pour faire le ménage et repasser ses chemises.» À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Ici, le récit de Marisa s'éclaire: «Et puis Patrick est arrivé.» En toute candeur, celui-ci avoue: «Moi aussi j'ai raconté mes malheurs.» Les deux se sont plu et comme le veut la règle du speed-dating en cas de match, Patrick a reçu le numéro de Marisa. «Elle était tout étonnée de mon appel!» sourit-il. Et elle de se souvenir: «À la soirée, j'étais à l'aise, mais ça fait drôle quand on vous appelle. Ça se corse!» Depuis, les deux tourtereaux roucoulent sans se mettre la pression, forts de leur longue expérience de la vie de couple. «À notre âge, on est plus posés. Et sans doute plus ouverts, avec moins d'attente que la personne change, estime Marisa. Je dirais aussi que des sentiments comme la tendresse sont devenus plus importants qu'autrefois.» Cette tendresse, elle s'exprime dans l'épreuve toute récente traversée par Patrick, qui se remet d'une opération de la prostate. Un cancer, heureusement diagnostiqué tôt. «J'ai de la chance que Marisa soit là. 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