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Le Figaro

7 hours ago

• Le Figaro

Foot : commentateurs, consultants et nouveautés pour une meilleure immersion pendant les matches, la nouvelle chaîne Ligue 1+ se dévoile

Jérôme Cazadieu, directeur éditorial de la nouvelle chaîne de la Ligue 1, a dévoilé une grande partie du dispositif tout en promettant des surprises supplémentaires avant le début du championnat de France. Pour faire vivre «les 20 heures de direct par week-end» que Ligue1+ va produire, ses dirigeants ont notamment misé sur les anciens pros Adil Rami, Guillaume Hoarau et Souleymane Diawara, et promettent une proximité inédite avec les clubs. «On a annoncé 80 à 85% des gens qui seront à l'antenne», a dévoilé vendredi à l'AFP Jérôme Cazadieu, le directeur éditorial de Ligue 1+. «Il y aura quelques surprises supplémentaires d'ici au lancement, qu'on communiquera au fil de l'eau», a-t-il encore promis. Publicité Le duo de commentateurs N.1 sera composé de Xavier Domergue, qui continuera d'officier pour le groupe M6, et de Benoît Cheyrou qui commentait les matches sur DAZN la saison dernière. «On a essayé de redonner ses lettres de noblesse au bord de terrain, en le confiant à d'anciens joueurs, Guillaume Hoarau et Souleymane Diawara, qui ne sont pas formatés et disposent d'une spontanéité qu'on trouve très intéressante», a détaillé Jérome Cazadieu. «Avec l'accord des clubs, ils pourront aller interroger les joueurs qui auront été remplacés en cours de match par exemple.» Le champion du monde 2018 Adil Rami sera lui présent en plateau, pour l'émission en clair du dimanche soir, Le Club Ligue 1+, présentée en public par Thibault Le Rol. «Si, comme une chaîne de cinéma a des films, nous avons des matches, il faut les accompagner, raconter des histoires, débattre, les enrichir», a expliqué Nicolas de Tavernost, le directeur général de LFP Media. Accès aux vestiaires et des avant-matches plus vivants L'instance planche également sur une nouvelle charte média devant être votée courant septembre, qui détermine les obligations que les clubs ont vis-à-vis des diffuseurs et qui fera la part belle à «l'immersion» au sein des équipes de Ligue 1, «une charte dont va aussi bénéficier BeIN, notre partenaire», précise Jérôme Cazadieu. «Vous verrez dès la première journée, l'accès aux vestiaires à l'arrivée des joueurs. On est en train de le valider avec les clubs. Aucun n'a dit non jusqu'à présent», promet Jérôme Cazadieu. Publicité «On veut rendre les live d'avant-match les plus vivants possible en étant dans le stade, à l'extérieur, auprès du public qui est un acteur du jeu, auprès des dirigeants, des joueurs», poursuit-il. «On veut également sonoriser les échauffements avec la possibilité de poser un micro soit sur l'entraîneur adjoint ou le préparateur physique, soit, parfois, sur un joueur titulaire. Ce sont autant de séquences qui seront utilisées à la fois sur le direct, sur nos réseaux sociaux et dans nos magazines». Enfin, Ligue 1+ prévoit deux séries documentaires, auprès du promu le Paris FC et du doyen de la L1 Dante, le capitaine brésilien de Nice, titré «The last Dante», clin d'oeil à «The Last Dance» sur l'ultime saison de Michael Jordan aux Chicago Bulls. «Le but, c'est que le premier épisode de la série Dante, comme le premier épisode de la série sur le Paris FC, soient disponibles dans la deuxième quinzaine de septembre», a dit Jérôme Cazadieu.

Le Parisien

10 hours ago

• Le Parisien

National : Versailles, Paris 13 Atletico, Fleury... Tout savoir sur les 3 clubs franciliens avant la reprise

Caen, Sochaux, Valenciennes, Dijon, Orléans, Châteauroux, Rouen, Concarneau, Quevilly… Le National, version 2025-2026 qui sera le dernier dans cette formule « open » de 3e division avant de devenir Ligue 3 professionnelle à partir de la saison prochaine, regroupe encore plusieurs anciens clubs de L1 ou L2. Des niveaux que n'ont jamais atteints les trois représentants franciliens, Versailles, le Paris 13 Atletico et le promu Fleury qui aborde cette nouvelle saison avec humilité et prudence. À quelques heures du coup d'envoi du championnat, on ne sait toujours pas s'il y aura 17 ou 18 équipes. Rétrogradé de Ligue 2 par la DNCG, l'AC Ajaccio, qui a renoncé à saisir le CNOSF et qui traîne une quinzaine de millions de dettes, pourrait ne pas repartir à ce niveau et déposer le bilan. Dindon de la farce, le FC 93 Bobigny, qui était en position de 1er repêchable, réclame la place vacante dans le cas où cela arriverait. Mais la FFF ne semble pas avoir l'intention de répondre à la demande du club du 93. Versailles a réduit la voilure Si Versailles continuera de payer une amende de 7 500 euros par match pour son entraîneur Jordan Gonzalez qui ne dispose pas du BEPF, il a considérablement réduit sa masse salariale (encadrée par la DNCG). Le temps des gros salaires (plus de 10 000 euros) entamé depuis la montée en National en 2022 est désormais révolu. À voir aussi En revanche, Versailles reste l'un des seuls clubs de ce niveau qui gagne un peu d'argent grâce au « trading ». Après Kevin Nadje (Feyenoord Rotterdam) et Ibrahim Karamoko (Standard Liège), Freddy Mbemba (Charleroi) et Jordan Mendes (Rodez) ont été vendus cet été. Niveau recrutement, Versailles a essentiellement misé sur des joueurs venant de N2 et N3. Mais il vient de réaliser un joli coup en faisant signer mercredi Karim Tlili (35 ans), 6 buts en 23 matchs de L2 la saison dernière avec Martigues. 𝐊𝐚𝐫𝐢𝐦 𝐓𝐥𝐢𝐥𝐢 est versaillais. ❤️‍🔥 Bienvenue à notre nouveau renfort offensif, qui pose ses valises à Versailles ! 💙 🎞️ @ThomasJobard #UneSeuleÉquipe — FC Versailles (@FC_Versailles) August 6, 2025 Après deux saisons mouvementées avec deux maintiens acquis de justesse depuis le rachat par Alexandre Mulliez et Fabien Lazare en juin 2023, Versailles veut déjà trouver une stabilité avant de viser plus haut. Le problème des infrastructures n'est toujours pas résolu. Mais après avoir joué à Jean-Bouin et à Chambly, le club du 78 va enfin disputer ses matchs dans son département. Versailles a en effet trouvé un accord avec la mairie de Saint-Germain-en-Laye pour louer le terrain d'honneur du camp des Loges où jouaient les féminines et les jeunes du PSG avant leur départ pour le Campus de Poissy. Versailles pourrait même jouer le samedi après-midi dans son stade Montbauron si l'adversaire accepte de décaler son match. Mais la plupart devraient ou ont déjà refusé. Le Paris 13 Atletico veut continuer à grandir Maintenu à la dernière journée la saison dernière, le Paris 13 Atletico aura encore l'un des plus petits budgets du National. Mais le club du XIIIe arrondissement continue à grandir et à se structurer. Le stade Pelé, qui sert aussi de centre d'entraînement, a connu quelques aménagements (bureaux, lieu de vie…) pour améliorer le quotidien du staff et des joueurs. Si son stade fait figure d'anomalie à ce niveau, le P13A devrait disputer plusieurs matchs à Charléty. Aux côtés de Maxence Flachez, le staff a été renforcé par les arrivées de l'ex-international Vikash Dhorasoo et du Marseillais Ibrahim Rachidi, ex-adjoint à Martigues (L2). Et pour la première fois, un directeur sportif, Frédéric Advice, a été nommé. Niveau effectif, le P13A continue de brasser beaucoup de joueurs, avec 14 arrivées pour 16 départs. S'il a perdu certains des joueurs les plus performants de la saison dernière, Kenny Rocha Santos (Rouen, N.), Kader Diomandé (Valenciennes, N.), Issiaka Karamoko (Bastia, L2) ou Samad Hachem (Red Star), il a réussi à attirer plusieurs joueurs d'expérience comme le gardien Yannick Etile (Martigues, L2) ou les défenseurs Cheick Traoré (Al-Faisaly Amman, Jordanie), 22 matchs de L1 et 103 de L2 avec Lens, Dijon ou Guingamp et Arnold Temanfo de retour d'une expérience en Irak après avoir connu la L2 à Annecy. Ancien espoir du PSG, Abdourahmane Barry sera, lui, aussi revanchard après deux saisons au placard à Amiens (L2). La capitaine de la sélection du Gabon, Bruno Ecuele Manga (36 ans) qui devrait disputer sa 6e CAN au Maroc, a, lui, resigné. « C'est notre 3e saison en National. On a acquis un peu plus d'expérience et on a peu plus de certitudes. Mais on reste humbles. On va se battre encore pour le maintien dans un championnat qui sera encore très relevé avec l'arrivée d'une équipe comme Caen. L'objectif est d'être présent dans la future Ligue 3, on va aussi travailler pour améliorer nos infrastructures ». Fleury à la découverte Après avoir échoué plusieurs fois sur le fil, Fleury va enfin découvrir le National pour la première fois. La récompense des gros investissements réalisés par le président-mécène Pascal Bovis qui a toujours offert un certain confort matériel à ses joueurs. Mais habitué à toujours jouer les premiers rôles en National 2 depuis plusieurs années, le club essonnien s'attend à souffrir. Il ne sera pas non plus facile de créer un véritable engouement populaire dans le très froid stade Robert Bobin de Bondoufle où Fleury va évoluer cette saison. « C'est une découverte pour nous, reconnaît Pascal Bovis On est le seul club qui ne connaissons pas la division. On aborde ce championnat avec curiosité et envie. L'objectif c'est le maintien. Il nous faut 10 victoires. On va essayer de les prendre le plus rapidement possible et après on verra. Le maintien est obligatoire à aller chercher. C'est trop dur de passer de la N2 au National. Le National va passer pro l'an prochain, donc ce serait bien pour le club d'en être. » Côté recrutement, le club essonnien qui avait déjà une ossature expérimentée en National 2 avec plusieurs anciens pros n'a apporté que quelques retouches à son effectif. Mais des joueurs comme Clément Couturier (Villefranche), Morgan Jean-Pierre (Orléans), Hamadou Karamoko (Niederkorn, Luxembourg, ex-Red Star) ou Stéphane Lambese (Sofia, Bulgarie, ex-PSG) vont apporter leur vécu. Le 3e gardien de Lorient Gaël Alette (24 ans) est lui arrivé pour pallier la longue indisponibilité d'Antoine Petit, titulaire depuis 2016, qui a été victime d'une fracture du péroné durant la préparation. 🎥🤩 Dans les coulisses du 𝓜𝗘𝗗𝗜𝗔 𝗗𝗔𝗬 du groupe National au Stade Robert Bobin. #TeamFCF91🔴⚫️ — FC Fleury 91 (@FCFleury91) August 5, 2025 « On a un groupe qui a donné satisfaction, reprend Pascal Bovis. Hormis la blessure d'Antoine, on va démarrer avec à peu près la même équipe. S'il y a des trous on verra ce qu'on fera. C'est un championnat plus relevé. C'est une façon différente de jouer et on sera peut-être plus à l'aise. On a pris des éléments du dessus et de notre ancienne division. Les matchs amicaux nous ont donné confiance. On fera un point au bout de 2 mois. On a fait des évolutions mais pas de révolution. » Le programme de 1ère journée (Ce vendredi à 19h30) Paris 13 Atletico - Quevilly (stade Pelé) Saint-Brieuc - Versailles Rouen - Fleury Orléans - Dijon Châteauroux - Valenciennes Caen - Aubagne Bourg-Péronnas - Ajaccio (reporté) Le Puy - Sochaux Villefranche Beaujolais - Concarneau

L'Équipe

10 hours ago

• L'Équipe

Favoris, personnages à suivre et dernière saison avant la Ligue 3 : les raisons qui poussent à suivre le National 2025-2026

Vingt-huit ans après sa création et un an avant l'arrivée de la Ligue 3, le National va vivre sa dernière saison. Et son plateau est attrayant. Et on rejoue à 17 ? Comme la saison dernière, le National 2025-2026 pourrait bien être constitué de 17 clubs seulement. Un nombre impair qui impliquerait deux descentes en fin d'exercice plutôt que trois et obligerait une équipe - Bourg-en-Bresse -, à ne pas disputer la dernière journée en même temps que les autres... Après Bordeaux il y a un an, c'est l'AC Ajaccio qui tremble et le cas du club corse raconte plutôt bien les aléas de ce Championnat difficile, qui s'apprête à céder sa place à la Ligue 3 l'été prochain. Lors du premier plateau en 1997, le champion avait été... l'AC Ajaccio, et des 20 formations sur la ligne de départ, seules deux évoluent aujourd'hui plus haut (Angers et le Paris FC). Même si de supers joueurs comme Steve Savidan (2005, Valenciennes), N'Golo Kanté (2013, Boulogne-sur-Mer) ou Nicolas Pépé (2016, Orléans) sont passés par cet échelon, celui-ci se distingue surtout par son incroyable brassage. La Ligue 3 est justement censée le professionnaliser, garantir une forme de pérennité ou au moins éviter les accidents industriels. Ambitions à Dijon et Valenciennes, ferveur à Caen et Sochaux Elle proposera notamment aux clubs un nouveau statut professionnel fédéral, histoire de mettre tout le monde sur un pied d'égalité. La formule changera, aussi, avec l'instauration de play-offs, un travail sur la dimension marketing, l'instauration possible d'un « squad limit » (bloquer à 20 le nombre de joueurs sous nouveau statut, et ne pas limiter les moins de 21 ans), une évolution sur la réglementation des prêts et l'idée, peut-être, de devenir un laboratoire (pour l'arbitrage par exemple). Play-offs, squad limit, statuts, prêts... ce qui va changer avec la nouvelle Ligue 3 Tout cela reste à discuter mais, en attendant, la fermeture du bal National s'annonce intéressante. L'histoire pourrait être belle pour VA, son nouvel entraîneur Stéphane Moulin de retour aux affaires deux ans après, et ses attaquants Gaëtan Courtet et Samy Baghdadi. Il y a aussi Dijon, où l'on assume des ambitions de montée. Et le Caen de Kylian Mbappé et Yann M'vila, évidemment revanchard après sa relégation. Sept mille abonnés pousseront les Normands à d'Ornano, et qui dit ferveur dit aussi Sochaux, son stade Bonal et ses nombreux supporters. Les Lionceaux n'ont pas le droit de s'enliser, au risque de jouer chaque année avec le feu comme Châteauroux. Sinon, on aura le droit à quelques derbies, à Rouen entre QRM et le FCR de Régis Brouard, ou en Bretagne, entre Concarneau et Saint-Brieuc, promu qui sort d'une formidable aventure jusqu'en quarts de finale de Coupe (0-7 face au Paris-SG, le 26 février). Même la région parisienne ne sera pas en reste, avec Versailles, le Paris 13 Atlético et désormais Fleury comme représentants. Et il se murmure que Le Puy pourrait avoir une bonne tête de surprise... De quoi passer quelques bons moments avant de tourner la page.