
« Une mauvaise image des musulmans » : bronca aux Pays-Bas après un tweet controversé de Geert Wilders
La publication, partagée par le leader du Parti pour la liberté (PVV) en début de semaine sur X, montrait une image générée par l'IA d'un visage scindé en deux.
À gauche, le demi-visage d'une jeune femme blonde aux yeux bleus accompagné de l'inscription « PVV ». À droite, celui d'une femme âgée, à l'air sévère, avec un foulard couvrant ses cheveux légendé « PvdA », en référence au Parti travailliste néerlandais.
« Le choix vous appartient le 29 octobre », a écrit Geert Wilders, surnommé le « Trump néerlandais », se référant aux prochaines élections qui se tiendront aux Pays-Bas en octobre.
« Haineux », « raciste »
Un porte-parole de la plateforme discriminatie.nl a déclaré à l'agence de presse néerlandaise ANP qu'il était clair que cette image était « polarisante, stigmatisante et discriminatoire » et visait à « donner une mauvaise image des musulmans ».
Les plaintes et les commentaires adressés en ligne, a-t-il déclaré, étaient « un signalement clair de la société ». « Les mots que nous voyons sont, par exemple, « de mauvais goût », « haineux », « raciste », a poursuivi le porte-parole.
Il s'agit du nombre de plaintes le plus élevé que l'organisation n'ait jamais enregistré pour un seul incident, depuis 2020, lorsqu'une chanson à caractère antichinois était devenue virale pendant la pandémie de Covid-19.
La plateforme envisage les prochaines étapes, y compris saisir la justice, mais a déclaré qu'aucune décision n'avait encore été prise.
En « contradiction avec la société inclusive » des Pays-Bas
« En opposant ces deux images de femmes, on raconte une histoire qui oppose les uns aux autres, ce qui est en contradiction avec la société inclusive à laquelle nous aspirons aux Pays-Bas », a-t-elle déclaré dans un communiqué. « Une telle image peut renforcer les préjugés et creuser le fossé entre les groupes », a poursuivi Discriminatie.nl.
VidéoPays-Bas : l'extrême droite de Geert Wilders remporte les législatives
Geert Wilders, qui mène depuis longtemps une campagne anti-islam, a continué sur le même ton mercredi. « Les Néerlandais d'abord. L'islam n'a pas sa place ici », a-t-il écrit sur X. « Les criminels étrangers dehors. Nos filles à nouveau en sécurité dans les rues », a-t-il continué.
En juin, Geert Wilders avait stupéfié la classe politique néerlandaise en provoquant la chute d'une fragile coalition à quatre partis, sur fond de désaccords concernant l'immigration.
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