
« Des abus, il y en a partout » : ces salariés et patrons qui utilisent la rupture conventionnelle
(tous les prénoms ont été changés)
est ravie d'aller partir vivre à Bordeaux cet été avec son chéri. Mais démissionner ainsi, d'un coup, de son travail parisien lui faisait un peu peur. Car cela aurait signifié un départ dans une grande incertitude. Alors, en février, cette salariée en poste depuis 4 ans dans le secteur de l'audiovisuel s'est rapprochée de son employeur, pour lui demander si elle pouvait bénéficier
d'une rupture conventionnelle
. Procédé sur lequel
le gouvernement souhaite resserrer la vis
.
L'enjeu était de taille : en cas d'accord, elle pouvait toucher des allocations chômage pendant environ 18 mois. « Mon idée, c'était d'avoir quelques mois tranquilles devant moi, en arrivant dans le Sud, pour avoir le temps de trouver un emploi qui me corresponde vraiment, et ne pas être obligée de prendre le premier CDD venu ». Bien sûr, cette technicienne de l'image en a conscience, ce choix est aussi celui « d'un certain confort ». Mais, ajoute-t-elle, elle y voit le résultat du travail accompli : « Pour mon patron, c'est une façon de me dire que j'ai fait du bon boulot ». Prévenu des mois en avance, ce dernier peut par ailleurs mettre ce temps à profit pour lui trouver un remplaçant.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
« Bloquons tout » : les syndicats méfiants face à la mobilisation sociale du 10 septembre
Réservé aux abonnés Alors que des collectifs appellent à bloquer la France, les organisations syndicales restent pour le moment en retrait, redoutant un mouvement incontrôlable comme les « gilets jaunes ». Défiler ou non ? Au sein des centrales syndicales, la question de rejoindre ou non la mobilisation du 10 septembre fait débat. Face à l'appel au blocage de la France qui a essaimé sur les réseaux sociaux, les organisations de salariés se trouvent face à un dilemme. D'un côté, certaines de leurs revendications convergent avec les collectifs de citoyens à l'origine de l'appel. À commencer par le rejet des orientations budgétaires présentées par François Bayrou le 15 juillet dernier. Quelques jours après les annonces du premier ministre, l'ensemble des organisations syndicales avait dénoncé « un budget d'une brutalité sans précédent » dans un communiqué de presse rédigé en commun, rejetant notamment la suppression de deux jours fériés ou la monétisation de la cinquième semaine de congés payés. Rejoindre la mobilisation du 10 septembre pourrait alors être un moyen de faire pression sur le gouvernement en gonflant les rangs. Sur plusieurs boucles Telegram dédiées au mouvement, des militants…


Le Figaro
4 hours ago
- Le Figaro
Le prix des fournitures scolaire recule, selon Familles de France
Alors que la baisse était la plus marquée l'année dernière pour les articles de papeterie, ce sont cette année les articles de sport qui enregistre le recul le plus fort (-8,59%). Bonne nouvelle pour les parents d'élèves. Le prix des fournitures scolaires s'inscrit en baisse cette année pour les élèves qui font leur entrée au collège, a rapporté lundi l'association Familles de France sur la base d'un baromètre annuel, se félicitant d'un contexte économique «plus stable». «En 2025, le panier moyen s'élève à 211,10 euros, contre 223,46 euros en 2024», résume Familles de France. «Cela représente une baisse de 12,36 euros, soit -5,53 % par rapport à l'année dernière.» Ce baromètre, réalisé depuis une quarantaine d'années, est réalisé en évaluant le coût moyen d'un panier de fournitures scolaires demandées à un élève entrant en classe de sixième. «Pour la première fois depuis plusieurs années, l'ensemble des circuits de distribution physique enregistrent une baisse des prix», précise l'association, constatant un recul dans les hypermarchés (-8,09%) et les supermarchés (-2,98%) comme dans les magasins spécialisés(-4,75%) et en ligne (-3,82%). Publicité Comportements d'achat Alors que la baisse était la plus marquée en 2024 pour les articles de papeterie, ce sont cette année les articles de sport qui enregistre le recul le plus fort (-8,59%). Mais toutes les catégories s'inscrivent en baisse. «Cette amélioration s'explique par un contexte économique plus stable: inflation contenue autour de 1%, baisse des coûts de l'énergie et du transport, détente sur les matières premières (papier, plastiques)», explique l'association. Mais ce déclin du montant payé «traduit également une évolution des comportements d'achat : anticipation, comparaison, recherche de promotions et réduction du gaspillage», poursuit Familles de France. Ce baromètre est publié à la veille du versement par les CAF de l'allocation de rentrée scolaire. Celle-ci, qui profite à quelque trois millions de foyers, est destinée aux familles les plus modestes dont les enfants vont de 6 à 18 ans. Elle représente environ 450 euros avec quelques variations en fonction de l'âge. Cette allocation «reste une aide indispensable pour accompagner la scolarité de 5 millions d'enfants», insiste Familles de France.


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
«Si je réponds à chacune de ces conneries...» : Michel-Édouard Leclerc dénonce les fausses informations qui le visent
Viande halal, nouveau mariage, décès... Sur X, ce lundi, le patron du distributeur s'est insurgé contre la vague de «fake news» qui le ciblent, ainsi que ses équipes. À l'heure des «fake news» propagées rapidement et massivement sur internet, personne n'est épargné. Dans un message partagé sur X ce lundi 18 août, le patron des centres E. Leclerc s'est offusqué contre les fausses informations «grotesques» visant sa personne ou son entreprise. Des «délires» circulant en ligne, qui peuvent aussi provenir de «réseaux organisés» pour tromper les abonnés de Michel-Édouard Leclerc, voire ébrécher la réputation de son groupe. À découvrir PODCAST - Écoutez le dernier épisode de notre série Questions Tech Le dirigeant partage ainsi quatre exemples d'informations fallacieuses publiées récemment en ligne. D'abord, celles visant sa vie personnelle : «Voilà qu'on annonce pour la 3ème fois que je me remarie», écrit-il avec ironie, partageant au passage une photo d'une vidéo YouTube illustrée grossièrement par un montage le montrant dans une église, souriant, aux côtés d'une jeune femme en robe de marié. «C'est sans conséquence, ma petite famille est blindée par rapport à ce genre de rumeurs», ajoute l'homme d'affaires. Dans le même registre, la mort de Michel-Édouard Leclerc, ainsi que la décision de l'honorer en nommant des rues à son nom, ont aussi été faussement annoncées sur les réseaux sociaux. «Là, ce sont mes enfants qui ont d'abord eu un petit choc. Mais vous me connaissez, j'ai encore du taf pour faire baisser les prix, il fallait donc que je ressuscite», se moque le patron. Publicité Le puissant distributeur est par ailleurs directement ciblé par certaines de ces rumeurs. Le dirigeant cite ainsi l'exemple du carburant vendu dans les stations-service des centres E. Leclerc, qui serait «coupé [...] avec de l'eau». Une idée propagée par «des centaines de râleurs patentés», assure-t-il, et contre laquelle son enseigne s'était déjà défendue en avril 2024 : «Les contrôles réguliers effectués dans les dépôts qui livrent ces magasins n'ont pas révélé d'anomalie dans la qualité des carburants», affirmait-elle alors face aux accusations de conducteurs. Son patron s'était alors interrogé sur un «scud qu'on nous envoyait», afin de les «discréditer». À lire aussi Michel-Édouard Leclerc : « Les politiques gagneraient à s'inspirer des coureurs du Tour de France » «60% de viande halal» De même, la droite identitaire assure, «depuis trois jours», que l'homme d'affaires aurait «préconisé 60% de produits halal chez Leclerc». Sur X, en effet, des comptes partagent des vidéos TikTok relayées des milliers de fois qui assurent que Michel-Édouard Leclerc aurait annoncé que «dans ses boucheries traditionnelles, il y aurait maintenant 60% de viande halal». «Il y en a marre. Je ne comprends pas que dans des enseignes comme Leclerc, on puisse nous imposer de bouffer des produits de merde», s'insurge ainsi un homme, dans une vidéo. Cette rumeur est battue en brèche par le principal intéressé. «Le halal en GMS, c'est moins de 4% de l'alimentaire, avec juste une pointe à 17% sur la viande de poulet. Il disent (sic) : "Leclerc vend du halal sans nous le dire, les distributeurs obligent les bons français patriotes à en becqueter sans le savoir". Vous voyez, ça vole très haut», s'agace-t-il. Et de critiquer les personnes derrière la diffusion de ces fausses informations, qui «veulent évidemment foutre la pagaille entre confessions religieuses : moi je prêche pour la paix des clochers et des minarets», rétorque Michel-Édouard Leclerc. Ce n'est pas la première fois que le distributeur est visé par des informations contestables. Une simple recherche en ligne permet de tomber sur des articles qui multiplient les propos chocs, vagues et non vérifiés, l'accusant par exemple de mettre du plastique dans son fromage sur les pizzas. Et, plus tôt cette année, Michel-Édouard Leclerc s'est même retrouvé, à sa grande surprise, en Une de Challenges, comme un prétendant à l'Élysée. «Je n'ai jamais affiché de telles intentions : je me suis retrouvé dans des sondages ! Je ne sais pas qui les a commandités et payés ni pourquoi : no sais !», avait-il répondu.