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« Ça fait des années que je m'y prépare »
« Ça fait des années que je m'y prépare »

La Presse

time2 days ago

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« Ça fait des années que je m'y prépare »

Cet été, nos chroniqueurs tendent la main à des artistes, à des politiciens et à des gens d'affaires qui se trouvent à un tournant de leur carrière. Vincent Brousseau-Pouliot a rencontré le PDG sortant de Desjardins, Guy Cormier, qui s'apprête à passer le flambeau après près de 10 ans. « Quelle est la probabilité que je me retrouve une job aussi stimulante ? », se demande Guy Cormier. Pas très élevée. C'est que Guy Cormier occupe depuis près de 10 ans son emploi de rêve : président et chef de la direction du Mouvement Desjardins. L'institution financière la plus importante du Québec. Le plus grand employeur privé de la province. Début septembre, celui qui a passé toute sa vie professionnelle chez Desjardins cédera les rênes de la coopérative à son successeur Denis Dubois. Il y restera comme conseiller jusqu'en mars. Après ? Il n'en sait rien, jure-t-il. « Je ne cherche pas une nouvelle job de rêve. Ça fait des années que je m'y prépare, que je me dis : 'Guy, reste calme, respire, ne cherche pas à avoir quelque chose de toujours plus gros.' » Si j'ai voulu rencontrer Guy Cormier pour cette série, c'est pour tenter de comprendre ce qui se passe dans la tête d'une personne qui quitte un emploi qu'il adore à un âge relativement jeune. Que ce soit parce qu'il a besoin de nouveaux défis ou parce qu'il y est forcé, comme M. Cormier. Bref, que fait-on pour rester motivé, pour continuer de contribuer à la société, en sachant que le plus bel emploi de notre vie est probablement derrière nous ? Dès son élection à la tête de Desjardins en mars 2016, Guy Cormier savait à quoi s'attendre. Au sein de la coopérative, les PDG ne sont jamais en poste plus de huit ans (deux mandats de quatre ans). Exceptionnellement, son second mandat a été prolongé de deux ans pour achever la réforme de la gouvernance. Le voici maintenant au bout du chemin chez Desjardins, son seul employeur depuis la fin de ses études en finance à HEC Montréal. Il a commencé comme caissier en 1992. Il vient d'avoir 56 ans. Il est libre de faire ce qu'il veut. « Beaucoup de gens m'ont dit : 'Guy, prends du temps, prends du recul, dépêche-toi pas à sauter dans le prochain wagon de l'aventure excitante et stimulante, regarde ce que tu as le goût de faire.' » PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE Guy Cormier Je ne sais pas ce que je vais faire, et je ne veux pas le savoir actuellement ! J'ai juste le goût de réfléchir, de retourner dans mes terres avec mes enfants. Guy Cormier Il a établi les trois critères de son – ou ses – prochain défi professionnel. Travailler avec les bonnes personnes. Être au Québec. Sortir de sa zone de confort. « J'ai le goût d'aider, d'avoir du fun avec le monde, d'aider des projets à grandir, dit-il. Depuis deux ans, je donne des 24 heures de formation à l'École d'entrepreneurship. Je sens que j'ai de l'impact chez ces présidents d'entreprise. J'ai le goût de pouvoir redonner au Québec mon expérience acquise au Québec. J'aimerais aussi oser aller dans des zones où j'apprends encore, sortir de ma zone de confort. À 56 ans, je suis convaincu que j'ai encore plein d'affaires à apprendre. » Avec son CV, Guy Cormier se fera sans doute offrir des postes au sein de C.A. de grandes entreprises inscrites en Bourse. Le milieu du capital de risque et de l'investissement cognera sans doute à sa porte. Il a aussi reçu plusieurs offres d'un autre milieu qu'il connaît moins, mais qui l'intrigue visiblement : la politique. Futur politicien ? C'est un secret de Polichinelle : le monde politique s'intéresse à Guy Cormier. Son CV économique est impressionnant, il est bon communicateur et a l'expérience des médias. En retour, Guy Cormier aime le Québec et les politiques publiques. Généralement, ce genre d'histoire finit un jour ou l'autre par un saut en politique… PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Guy Cormier Est-ce que les politiques publiques et les enjeux de société m'intéressent ? La réponse, c'est oui. Faire de la politique aujourd'hui ? La réponse, c'est non. J'ai plus besoin de me reposer. Guy Cormier Pourrait-il être sur les rangs comme candidat à l'élection provinciale de l'automne 2026 ? « Ça me surprendrait beaucoup, dit-il. Ça vient pas mal trop vite si je suis conséquent avec le fait que je veux prendre du recul. Je terminerai mon emploi chez Desjardins en mars 2026, je ne commencerai pas à sortir faire de la politique pour la campagne de 2026. » Par le passé, des partis politiques l'ont déjà pressenti, au provincial comme au fédéral. Il se fait avare de détails, mais dit toutefois avoir assez de doigts dans une main pour compter le nombre de fois où on a pris contact avec lui. Donc moins de cinq fois. Sa réponse a toujours été la même : non. « J'ai une job, j'aime ma job, je veux bien terminer chez Desjardins », dit-il. Le mythe du PDG irremplaçable Guy Cormier est d'accord avec la politique de son employeur qui le force à se retirer après deux mandats. Une telle politique permet aux organisations de se renouveler, d'avoir de nouvelles idées. PHOTO PATRICK SANFAÇON, ARCHIVES LA PRESSE Guy Cormier Quand tu as donné 10 ans, que tu en es à ta troisième ou quatrième planification stratégique, tes idées, tu les as mises sur la table. C'est sain de passer le flambeau à quelqu'un d'autre qui va arriver avec d'autres perspectives, d'autres points de vue. Avec les années, il y a une usure naturelle qui se crée. Guy Cormier Le mythe du PDG irremplaçable et indispensable, très peu pour lui. « Être un président d'entreprise, ce n'est pas un one man show. Tu as une équipe. Chez Desjardins, c'était mon équipe de direction, les 55 000 employés, les 2300 administrateurs de caisses. On a tellement de dossiers, et les dossiers sont tellement complexes… une chance que j'ai eu tous ces gens-là autour de moi. Cette philosophie du président vedette, c'est exagéré. » En 10 ans, son équipe et lui n'ont pas manqué de défis chez Desjardins, qui fait affaire avec un Québécois sur deux. Le plus difficile, à son avis ? La pandémie. « Tout d'un coup, lundi matin, 55 000 employés n'avaient pas le droit de rentrer au bureau, mais les gens avaient besoin d'hypothèques, continuaient d'aller chez le notaire pour acheter des maisons. On fait comment ? Il n'y avait pas de recette. » Il y a aussi eu, en 2019, le vol massif de données chez Desjardins, qui a touché 9,7 millions d'individus et d'entreprises. « Je ne remercierai jamais assez nos membres d'avoir maintenu leur confiance en nous, dit Guy Cormier. On a géré [ce dossier], on a pris nos responsabilités, on a appris. On a malheureusement vu [ensuite] que c'est un fléau dans plein d'entreprises. » PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE Guy Cormier Être travaillant et autonome Guy Cormier calcule qu'il lui reste une vingtaine d'années actives sur le marché du travail. Il ne les passera pas à se la couler douce dans le Sud, comme dans une vieille pub de Liberté 55. Il n'a pas été élevé ainsi. « Mes parents étaient des travaillants, dit-il. Ma mère était couturière à la maison, mon père électricien, il a construit lui-même sa maison. Le travail était une valeur importante. Travaille, prends tes décisions, prends tes responsabilités, sois autonome. » C'est justement pour développer son autonomie financière qu'il a choisi d'étudier à HEC Montréal à 19 ans. « La dimension financière est importante dans la vie quand on veut être autonome », dit-il. C'est drôle, la vie, quand même. Alors qu'il est devant un nouveau croisement professionnel, à se demander quel chemin prendre, il repense souvent à l'époque du cégep, où il devait choisir ce qu'il voulait faire dans la vie. « Je me sens comme quand j'avais 18 ans, quand je ne savais pas trop ce que je ferais de ma vie. Je suis excité comme à cette époque. » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue

Les États-Unis risquent une sortie de capitaux
Les États-Unis risquent une sortie de capitaux

La Presse

time6 days ago

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Les États-Unis risquent une sortie de capitaux

Charles Edmond, président et chef de la direction de La Caisse Que fait-on avec ses placements américains quand on voit ce qui se passe aux États-Unis ? Quand le président du pays limoge la directrice du Bureau de la statistique du travail parce qu'elle publie des chiffres sur l'emploi qui reflètent la stricte réalité ? Quand ce même Donald Trump menace de virer et de poursuivre le patron de la banque centrale américaine, le traitant d'abruti parce que ce patron fait ce que recommandent la plupart des experts, soit retarder la baisse des taux d'intérêt devant l'inflation persistante ? Quand les entreprises américaines font face à une baisse de leurs profits en raison des multiples droits de douane ? Quand le déficit public américain est appelé à devenir énorme ? Bref, que fait-on avec ses billes aux États-Unis dans ce contexte financier turbulent où un président autoritaire menace la sacro-sainte indépendance de la Fed et du Bureau de la statistique, entre autres ? C'est le questionnement que j'avais pour Charles Emond, PDG de la Caisse de dépôt et placement, rencontré lors de la présentation semestrielle des résultats. La Caisse a 40 % de son portefeuille de 496 milliards de dollars investi aux États-Unis. Attention, je ne suggère pas de boycotter la Bourse américaine pour des motifs politiques, comme c'est le cas des voyages aux États-Unis. Je m'interroge plutôt sur l'impact des soubresauts américains sur le rendement de nos investissements. La Caisse ne divulgue pas son rendement boursier américain semestriel, mais l'indice boursier S&P 500 a grimpé de seulement 0,8 % entre le début de janvier et la fin de juin. Les sept titres « magnifiques » ont pour leur part reculé de 2,8 %1. En comparaison, l'indice TSX canadien a grimpé de 10,8 % pendant la même période. Le rendement de 4,6 % de La Caisse sur six mois – supérieur à son indice de référence de 4,3 %, mais inférieur au rendement médian de 4,8 % des fonds diversifiés AON – a donc subi les impacts du marché américain. Réponse de Charles Emond : « Globalement, j'aurais tendance à en mettre encore aux États-Unis, mais pas autant qu'avant. Tous les facteurs que vous nous dites regardent mal pour les États-Unis. » Il n'est pas le seul à avoir ce réflexe, selon ce qu'il m'explique. « Tous mes pairs à qui je parle sont en train de se dire : 'J'ai eu une bonne ride avec les actions américaines, mais qu'est-ce qu'il serait prudent de faire maintenant avec mon allocation de portefeuille ?' Si tu es prudent, que tu as un conseil d'administration, que tu as des clients, tu te dis : je devrais diversifier un peu », me dit-il. Et il ajoute : « Il y a donc une sortie de capitaux qui est en train d'arriver aux États-Unis, c'est certain. Les gestionnaires vont vouloir se diversifier. » Voilà qui contredit drôlement les visées de Donald Trump, selon qui les droits de douane feront exploser les investissements aux États-Unis. Bien sûr, aucun gestionnaire de fonds n'est assez fou pour se retirer complètement du marché américain, qui a donné de très bons rendements ces dernières années. Mais ces risques qui pèsent sur les États-Unis rendent les investisseurs plus frileux. Ce qu'on voit, c'est qu'il peut y avoir une sorte de diversification sur la provenance des rendements. Le marché américain a encore une poche puissante dans une poignée de titres, mais le reste du marché est très cher par rapport aux prévisions. Charles Emond, PDG de La Caisse Aujourd'hui, La Caisse a davantage de fonds aux États-Unis qu'il y a cinq ans, mais il apparaît peu probable que La Caisse en ait davantage dans cinq ans, selon ce que me dit Charles Emond. « On veut rester exposés aux grands noms de l'intelligence artificielle des États-Unis, car ils dominent mondialement. Mais le reste du marché américain est super cher et ne performe pas en termes de croissance des profits. » Tôt ou tard, les entreprises américaines refileront aux consommateurs la hausse de leurs prix venant des droits de douane, dit M. Emond, qui s'attend à voir l'économie américaine vaciller à l'approche de Noël. Il ajoute qu'à plus long terme, les perspectives budgétaires américaines feront gonfler la dette publique, qui deviendra plus coûteuse à financer. « Le Big Beautiful Bill ne provoque pas qu'un petit déficit. Il y a de plus en plus un narratif qui se construit sur la soutenabilité de cette trajectoire fiscale là, qui invite les gens à la prudence. Tous les pays, grands actionnaires ou gestionnaires comme nous qui en prennent un peu moins, ce sont des plaques tectoniques qui bougent une fois tous les 50 ans », dit-il. Difficile d'imaginer, dans un tel contexte, que les États-Unis deviendront great again, du point de vue économique. « Est-ce que le marché américain cessera d'être le marché dominant ? Non, mais ça change quand même la donne, et ça s'inscrit sur plusieurs années », dit Charles Emond. 1. La Caisse m'indique qu'elle avait 19 milliards de dollars investis dans les Mag-7 (Apple, Google, Tesla, Microsoft, Meta, Nvidia et Amazon) au 30 juin 2025.

«Mdr, préparez-vous à + 27 millions d'emplois dans 2 semaines»: qui est E. J. Antoni, le « M. Statistiques » nommé par Donald Trump ?
«Mdr, préparez-vous à + 27 millions d'emplois dans 2 semaines»: qui est E. J. Antoni, le « M. Statistiques » nommé par Donald Trump ?

Le Figaro

time6 days ago

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«Mdr, préparez-vous à + 27 millions d'emplois dans 2 semaines»: qui est E. J. Antoni, le « M. Statistiques » nommé par Donald Trump ?

Réservé aux abonnés Son arrivée à la tête du département du Bureau des données sur l'emploi intervient dix jours après le limogeage de l'ex-dirigeante accusée sans preuves par le président d'avoir truqué les derniers chiffres. Moins de deux semaines après avoir brutalement évincé la dirigeante du Bureau des statistiques de l'emploi (BLS), Erika McEntarfer, Donald Trump a désigné, ce lundi, un nouveau responsable pour cette institution clé. Le poste revient à E. J. Antoni, économiste affilié à la Heritage Foundation. Ce centre de réflexion conservateur qui avait préparé un programme clé en main pour le candidat républicain, le « Project 2025 », favorable aux droits de douane et relayant périodiquement des thèses complotistes. Sur le réseau Truth Social, le président américain a salué « la compétence » de son nouveau lieutenant et affirmé qu'il garantirait, lui, la publication de données « honnêtes et exactes », là où il accuse, sans preuves concrètes, l'ancienne commissaire d'avoir « truqué les chiffres de l'emploi ». Dans sa dernière publication, l'agence a réduit de 258.000 le nombre de postes créés sur les deux mois précédents, conformément à ses habituels ajustements de données préliminaires…

Le chômage reste au plus haut depuis quatre ans au Royaume-Uni
Le chômage reste au plus haut depuis quatre ans au Royaume-Uni

Le Figaro

time7 days ago

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Le chômage reste au plus haut depuis quatre ans au Royaume-Uni

Le taux de chômage est resté stable au Royaume-Uni, à 4,7% lors des trois mois achevés en juin, son niveau le plus élevé depuis quatre ans, sur un marché du travail qui se refroidit, selon l'Office national des statistiques (ONS) mardi. «Dans l'ensemble, ces derniers chiffres indiquent un ralentissement continu» du secteur de l'emploi, estime Liz McKeown, directrice des statistiques économiques de l'ONS, qui souligne que le nombre de salariés a diminué dans le pays lors de 10 des 12 derniers mois, notamment dans l'hôtellerie et de la vente au détail. «Les offres d'emploi, elles aussi, ont continué à diminuer, également en raison de la baisse des opportunités dans ces secteurs», ajoute-t-elle. La croissance des salaires de base est restée stable et celle des salaires incluant les primes a légèrement ralenti, souligne aussi l'ONS. Pour Richard Carter, analyste chez Quilter Cheviot, les données de l'ONS plaident plutôt en faveur d'«une nouvelle baisse des taux» d'intérêt de la Banque d'Angleterre (BoE) «d'ici la fin de l'année». «La Banque d'Angleterre est face à un équilibre délicat. L'inflation reste à 3,6 % (en juin), alimentée par les coûts du logement et des transports, mais les signes de faiblesse sur le marché du travail deviennent de plus en plus difficiles à ignorer», estime-t-il. Publicité La BoE vient tout juste d'abaisser son taux directeur à 4%, à l'issue d'un vote serré, pour soutenir une économie à la peine, le PIB a reculé deux mois d'affilée en avril et en mai. Elle a appelé à la prudence pour la suite. «Il est encore trop tôt pour dire s'il y aura une réduction en novembre», estime Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown, qui juge décembre «un peu plus probable».

Donald Trump n'a pas choisi au hasard le nouveau chef des statistiques des États-Unis
Donald Trump n'a pas choisi au hasard le nouveau chef des statistiques des États-Unis

Le HuffPost France

time7 days ago

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Donald Trump n'a pas choisi au hasard le nouveau chef des statistiques des États-Unis

ÉTATS-UNIS - Il est l'un de ses fervents soutiens. Donald Trump a nommé ce lundi 11 août E.J. Antoni, un économiste d'un centre de réflexion très conservateur, à la tête de la principale agence de statistiques économiques des États-Unis, après en avoir limogé son ex-cheffe ayant publié de mauvais chiffres de l'emploi. Le 1er août, le président américain avait en effet accusé sans preuves Erika McEntarfer d'avoir manipulé les chiffres afin de ternir l'image de l'administration Trump, exigeant son renvoi « immédiat ». Une annonce qui avait stupéfié certains économistes et scandalisé les opposants. « Je suis heureux d'annoncer que je nomme l'économiste très réputé, E.J. Antoni, au poste de commissaire du Bureau des statistiques de l'emploi » (BLS), a déclaré Donald Trump sur son réseau Truth Social. Plusieurs articles favorables à la politique de Trump « Notre économie est florissante et E.J. veillera à ce que les chiffres publiés soient HONNÊTES et JUSTES », a-t-il ajouté, usant de mots tout en majuscules comme à son habitude. Chargé des questions économiques à la Heritage Foundation, connue pour ses positions très conservatrices, E.J. Antoni a publié sur le site de ce centre de réflexion plusieurs articles favorables à la politique du président républicain. Le BLS revoit de manière régulière, à la hausse ou à la baisse, les données de l'emploi après la publication initiale, parfois de manière importante. La dernière révision d'importance, début août, a revu à la baisse de 258 000 emplois sur les deux derniers mois. Cette rectification a provoqué la fureur de Donald Trump qui a décidé dans la foulée de limoger Erika McEntarfer, également accusée, là aussi sans preuves, d'avoir « truqué » les chiffres de l'emploi pour « augmenter les chances de victoire » du camp démocrate à la dernière présidentielle.

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