
Près de 10 000 foyers sans électricité
Près de 10 000 foyers sans électricité
Les orages violents qui touchent présentement la province ont coupé le courant à près de 10 000 foyers, indique Hydro-Québec.
Dimanche un peu avant 23 h, le site Info-pannes d'Hydro-Québec recensait 9457 foyers sans électricité à travers la province. 114 interruptions sont répertoriées sur le territoire.
Laval était de loin la région la plus touchée, avec plus de 2400 adresses sans courant.
La Montérégie (747 pannes), le Centre-du-Québec (1130 pannes), les Laurentides (1098 pannes), Chaudière-Appalaches (262 pannes) et Montréal (971 pannes) sont aussi affectés.
Hydro-Québec dessert près de 4,5 millions d'adresses au Québec. Ce sont donc actuellement 0,21 % des clients qui sont sans électricité.
Consultez le site Info-pannes d'Hydro-Québec pour voir les zones touchées

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La Presse
36 minutes ago
- La Presse
L'avantage concurrentiel essentiel à la survie des entreprises
L'incertitude économique persistante force les PME à revoir leurs pratiques pour tirer leur épingle du jeu, dit l'auteur. On entend parfois qu'il ne faut jamais gaspiller une bonne crise. Cette formule a refait surface lors de la débâcle financière de 2008, et encore aujourd'hui, à l'heure où les tensions internationales s'intensifient, et où notre voisin du Sud ajoute des droits de douane comme on jette des étincelles sur un baril de poudre. Pascal leduc Président, Leduc Stratégie et Conseil inc. Dans le milieu des entreprises de services, particulièrement parmi les PME du Québec, rares sont celles qui s'en frottent les mains. On se serait bien passé de cette incertitude persistante, qui freine les investissements et plombe l'activité économique. Car même si chaque année voit naître de nouvelles entreprises pendant que d'autres agonisent, la tendance actuelle ne réjouit personne – sauf peut-être dans l'industrie militaire. Depuis le début du millénaire, de nombreuses entreprises de services ont bénéficié de conditions économiques relativement favorables et d'une demande stable, parfois même dopées par la dynamique démographique. Lorsque tout va bien, les remises en question deviennent moins pressantes pour certains, moins douloureuses pour d'autres. On tisse des liens d'amitié avec ses grands clients, on les invite à la Formule 1, on augmente ses prix sans trop d'effort, on planifie l'année suivante dans la continuité d'une année courante confortable, avec rien de plus que quelques ajustements tactiques ou à l'organigramme. Comme on l'a lu dans ces pages le 12 mai dernier, on repousse les projets visant l'automatisation et la productivité, jugés trop coûteux à court terme1. Et le Québec se retrouve en retard de 5,2 % par rapport à l'Ontario et de 100 % face aux États-Unis à ce sujet. Et pourtant, plusieurs disent préparer un transfert en douceur de l'entreprise « en ordre » à la génération suivante. Puis, soudainement, le mur. La crise. Nous y sommes. S'il existe un effet à la fois désagréable et salutaire à la situation actuelle, c'est bien l'obligation d'une révision stratégique en profondeur, précipitée par cette brutale remise en question. Un véritable électrochoc, moins instinctif que le resserrement habituel des dépenses ou des investissements en temps de turbulence passagère, mais tout aussi fondamental pour assurer la pérennité de l'entreprise. C'est un moment où le réel reprend ses droits. Il faut se poser les questions difficiles : quelle est la place de notre entreprise, quelle est son identité, quelle est sa pertinence dans le contexte d'affaires qui se dessine devant nous ? Quel est votre avantage ? L'une des composantes clés de cette réflexion concerne la proposition unique de valeur (Unique Selling Proposition ou USP en anglais). Combien de dirigeants de PME peuvent articuler clairement la raison de leur succès ? Le bénéfice distinct qu'ils offrent à leur clientèle et qui les distingue véritablement de la concurrence ? Quel pourcentage des ressources de l'entreprise est réellement consacré à nourrir cet avantage concurrentiel ? Dès que ces questions sont posées en consultation, les réponses fusent : relations de confiance avec les clients, positionnement géographique avantageux, employés talentueux, structure de coûts favorable. Ces éléments sont honorables, ils ont sans doute joué un rôle important dans le succès passé de l'entreprise. Mais on peut facilement les reproduire. Autrement dit, ils ne tiennent souvent qu'à un fil. Prenez l'exemple de la marque de café au rabais Folgers, récemment retirée des tablettes de Loblaw (Provigo et Maxi). A-t-on su moderniser suffisamment cette marque pour la rendre différenciée dans une catégorie hautement concurrentielle ? Est-ce que les consommateurs vont changer d'épicerie pour retrouver leur café habituel, ou vont-ils simplement se laisser tenter par un autre rabais cette semaine-là ? Derrière cette décision apparemment audacieuse de Loblaw, il est même possible que le plus grand épicier canadien connaisse mieux la valeur commerciale de la marque que le fabricant lui-même. Le fossé est grand entre un avantage temporaire et un véritable avantage concurrentiel. Le premier s'efface dès que les conditions changent. Le second résiste, s'adapte et positionne l'entreprise ou la marque pour gagner des parts de marché, même en période de turbulence. Dans le contexte actuel, les entreprises qui traverseront la tempête avec succès seront celles qui auront su revenir à l'essentiel : comprendre ce qui les rend réellement utiles et distinctes, et investir dans ce levier stratégique. La crise, aussi brutale soit-elle, peut devenir un moment fondateur – à condition de la prendre pour ce qu'elle est : une invitation à revoir ce qui compte vraiment. Et à faire des choix. 1. Lisez « Le secteur manufacturier du Québec se mobilise pour la productivité »


La Presse
3 hours ago
- La Presse
Loi contre l'obsolescence programmée
La nouvelle loi sur l'obsolescence programmée forcera les commerçants et les fabricants à offrir des pièces de rechange accessibles facilement, à bon prix et dans un délai raisonnable. Loi 25, PL-96, Loi sur la concurrence… Perdu dans le dédale des nouvelles réglementations ? Vous n'êtes pas seul. Les entreprises du Québec, petites et grandes, peinent à s'y conformer. Pour y voir plus clair, La Presse se penche dans cette rubrique sur les lois récentes qui touchent directement les employeurs. La loi 29 contre l'obsolescence programmée continue son petit bonhomme de chemin. Après son entrée en vigueur en octobre 2023, les commerçants et les fabricants doivent maintenant se préparer à une série de nouvelles mesures qui s'appliqueront le 5 octobre prochain. Cette fois, les dispositions concernent surtout la réparabilité des biens. « En fait, ce qui va entrer en vigueur, ce sont les nouvelles règles sur la garantie de disponibilité des pièces de rechange et des services de réparation », précise Nicolas-Karl Perrault, associé au cabinet d'avocats Fasken à Montréal. Droit à la réparation Qu'est-ce que ça signifie concrètement ? Les pièces de rechange devront être accessibles facilement, à bon prix et dans un délai raisonnable pendant un certain nombre d'années. « Par exemple, le propriétaire d'une voiture de 2010 pourra s'attendre à ce que le fabricant ait des pièces de rechange en stock 5, 10 ou même 15 ans après », illustre l'avocat. L'information nécessaire pour effectuer la réparation ou l'entretien d'un bien devra aussi être disponible. Et les consommateurs pourront désormais faire affaire avec le réparateur de leur choix. Tous les produits qui requièrent un entretien sont visés. C'est le cas entre autres des électroménagers et des voitures. Se préparer dès maintenant Même si les commerçants et les fabricants ont encore quelques mois pour se conformer aux nouvelles mesures, Nicolas-Karl Perrault suggère de s'y mettre sans attendre. Dès octobre, les fabricants et les commerçants devront divulguer les informations en ce qui a trait aux pièces de rechange, aux services de réparation et aux renseignements nécessaires à la réparation du bien. « Il faut donc mettre en place sa politique de garantie de disponibilité et la communiquer aux clients », dit-il. Il ajoute que les détaillants devraient contacter leurs fournisseurs afin de connaître leur propre politique sur cette question, puisque les commerçants devront fournir un hyperlien vers celle-ci si elle existe. « Pour les grands détaillants de ce monde, comme Canadian Tire, ça représente un grand nombre de fournisseurs à contacter. » En cas de problème, le commerçant ou le fabricant aura désormais 10 jours pour donner au consommateur le délai prévu pour lui fournir la pièce ou réparer son bien. « Ce processus semble plutôt périlleux et complexe », estime Me Perrault. Il y a toutefois un hic : les entreprises peuvent s'exclure de cette obligation, en indiquant simplement aux consommateurs les pièces de rechange ou les services de réparation dont elles ne garantissent pas la disponibilité. « On s'attend à ce que plusieurs choisissent cette option », remarque l'associé de Fasken. Un travail plus facile pour les garagistes On l'a dit, certaines mesures qui entreront en vigueur à l'automne touchent directement l'industrie automobile, en particulier les ateliers de réparation et d'entretien. Ce marché secondaire représente d'ailleurs 100 000 emplois au Québec. Avec les systèmes de navigation, la reconnaissance vocale et autres technologies, les véhicules récents ressemblent parfois à s'y méprendre à des ordinateurs sur roues. Faute d'accès aux multiples données (qui vont de la consommation du carburant aux conditions de la voiture), les garagistes du coin doivent parfois diriger des clients vers le concessionnaire. Le changement dans quelques mois sera de taille : les constructeurs seront tenus de transmettre, dans un format lisible, les données de diagnostic permettant à un automobiliste de faire réparer son véhicule à l'endroit de son choix. Cette règle a de quoi réjouir Mathieu Côté, président de la division québécoise de l'Association des industries de l'automobile du Canada (AIA). Il y a une barrière à l'accès à ces données en ce moment. Je ne m'attends pas à ce que ça change du tout au tout le 5 octobre, mais l'information devra être propagée au moyen des outils courants et à des frais raisonnables. Mathieu Côté, président de la division québécoise de l'Association des industries de l'automobile du Canada La loi 29 représente une petite victoire pour lui. « C'est d'abord une excellente nouvelle pour les consommateurs, qui investissent une bonne partie de leur budget annuel dans leur véhicule. Le propriétaire pourra faire réparer son véhicule à l'endroit qu'il le souhaite. C'est aussi une excellente nouvelle pour le marché de la réparation et de l'entretien automobile. »


La Presse
6 hours ago
- La Presse
La « mine de yogourt » Danone
On les voit souvent le long des autoroutes ou dans les parcs industriels. Le commun des mortels n'y a pas accès, mais cet été, l'équipe de La Presse Affaires s'est fait ouvrir les portes d'usines qui font partie du paysage. Danone Canada Siège social : Toronto PDG : Pierre Morin Nombre d'employés : 618 au Canada, dont 474 au Québec Marques : Oîkos, Activia, Danone, Two Good et Silk Le Québec est à la fois le plus grand producteur et le plus grand consommateur de yogourt au pays. De fait, l'usine Danone Canada, à Boucherville, scelle plusieurs millions de contenants de yogourt pour tout le pays… chaque jour. C'est plus précisément cinq millions de pots de tous les formats qui sont fabriqués chaque jour dans l'importante usine de la Rive-Sud, la seule de Danone au Canada. À l'arrivée de La Presse à l'usine, impossible de nier où l'on se trouve : dans la spacieuse et lumineuse salle des employés, c'est l'heure de la pause du matin, et la plupart ont un yogourt à boire à la main. Déjà, dans le passage menant à la manufacture, l'immanquable odeur de crème, de lait et de petits fruits nous ramène à l'heure du petit-déjeuner. « On entre dans la mine du yogourt, c'est comme ça que j'aime l'appeler », nous dit Dan Crane, vice-président aux opérations, qui a multiplié ses rigoureuses analogies tout au long de notre visite. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Dan Crane, vice-président aux opérations de l'usine Danone Canada, à Boucherville Pour accéder à l'usine – exigences sanitaires obligent –, nous avons enfilé filets, lunettes, blouses blanches, gants et souliers de protection. Rapidement, nous nous retrouvons dans le feu de l'action, soit la production. Dans l'usine, presque aucun espace n'est réservé au stockage des matières premières, afin que toute la superficie puisse servir aux étapes suivantes. Depuis un quart de siècle, c'est l'entreprise de transport voisine, Groupe Robert, qui les entrepose et déploie plusieurs navettes par jour pour les transporter de l'autre côté de la rue. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Pour accéder à la manufacture, les employés doivent traverser un étroit passage qui permet d'éliminer tout résidu de saleté sur leurs vêtements. Les étapes : la chambre de propulsion d'air, le bassin d'eau pour nettoyer les semelles et le lavage des mains. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Nous passons tout près du « lave-vaisselle » de l'usine, où sont rigoureusement nettoyés les tuyaux et réservoirs de yogourts avant qu'ils soient réutilisés. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE C'est dans d'énormes congélateurs que sont conservés les contenants de ferment, la culture bactérienne ajoutée au lait et à la crème pour créer le yogourt. Seul un petit nombre d'employés y ont accès, car l'extérieur des contenants ne doit pas être contaminé. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le ferment est ajouté au reste de la recette : lait ultrafiltré, crème, protéines laitières et texturants. Le processus de fermentation est entamé pour créer du yogourt. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Les employés du centre de contrôle s'assurent qu'il y ait un bon enchaînement dans la préparation du yogourt. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Presque tous les yogourts de Danone Canada sont produits à Boucherville. La marque Oîkos est la plus populaire, souligne Dan Crane. Il note un nouvel intérêt pour le yogourt fait avec du lait végétal de marque Silk. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Autour de nous, que des tuyaux et des machines. Mais où est stocké le yogourt ? Dans des cuves… sur le toit ! Cela permet d'économiser de l'espace pour l'usine. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Chaque année, Danone Canada investit environ 20 millions de dollars pour moderniser son usine, en améliorer l'efficacité ou développer de nouveaux produits. L'entreprise a un partenariat avec Moisson Rive-Sud pour les produits qui ne peuvent être vendus, mais qui sont consommables. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Même si les ventes sont relativement stables tout au long de l'année, Danone Canada note deux moments forts pour la production : la rentrée scolaire, pour les collations des enfants, et la nouvelle année, pour les résolutions alimentaires ! PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE À la fin de la chaîne, les caisses de yogourt sont emballées et chargées dans des camions qui feront des livraisons jusqu'en Ontario. Plus loin à l'ouest, c'est par train que voyage le produit. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Pour accéder à la manufacture, les employés doivent traverser un étroit passage qui permet d'éliminer tout résidu de saleté sur leurs vêtements. Les étapes : la chambre de propulsion d'air, le bassin d'eau pour nettoyer les semelles et le lavage des mains. 1 /10 Première étape, la préparation de la masse blanche — terme qui désigne le yogourt dans sa forme naturelle, sans arôme supplémentaire. L'ingrédient secret : le ferment, culture bactérienne qui fait que le yogourt… devient du yogourt. Ajouté à la recette de lait et de crème dans un réservoir, à une température plus élevée, il transforme le lactose en acide lactique et fait en quelque sorte épaissir le mélange. La gardienne de ces cultures, conservées dans des contenants ou des sacs, est une pièce remplie d'une vingtaine de congélateurs. Il s'agit là du véritable « cœur » de l'usine, souligne M. Crane, car chaque ferment est spécialement sélectionné pour obtenir le goût et la texture désirés pour un produit en particulier. Yogourt grec, yogourt brassé, yogourt à boire : sur la porte des congélateurs, une fiche indique quel type de culture ils renferment, et pour quelle marque. Nous nous rendons ensuite au « cerveau », soit la pièce qui fait office de centre de contrôle des machines ; environ cinq personnes y travaillent en permanence pour s'assurer du bon déroulement des opérations. À ce moment, on effectue aussi un premier contrôle de la qualité de la masse blanche. Mais à partir du moment où le produit est mis en pot, c'est 100 % automatisé. Même le chargement des camions ! Dan Crane, vice-président aux opérations de Danone Canada De fait, ce sont des machines qui nous ont accueillis pour le reste de notre visite. Moulage des pots, remplissage de masse blanche, ajout d'arôme, scellage des contenants, découpage des emballages… La production à la chaîne de toutes sortes de yogourts défile devant nos yeux. C'est finalement l'« autoroute du yogourt », un grand tapis roulant menant au chargement des commandes, qui conduit le produit à sa destination. À bien y penser, La Presse a rencontré une dernière employée avant de quitter les lieux, installée dans un laboratoire. Elle nous a expliqué qu'elle effectuait un dernier contrôle des produits, surtout en lien avec l'aspect physique des échantillons, afin d'ajuster les machines ou d'en améliorer l'efficacité pour la suite. PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Le clou de la visite : la rencontre de l'employée chargée d'effectuer le dernier tour de piste afin d'améliorer le produit ou les procédés manufacturiers. Et, croyez-le ou non, l'une de ses tâches est aussi… de goûter tous les yogourts. « Les employés ici sont vraiment passionnés. Oui, ils viennent gagner leur vie, mais ils aiment vraiment le produit qu'ils fabriquent », commente M. Crane. À son avis, Danone Canada évoque la symbiose entre l'humain, les machines et le produit.