
L'armée israélienne dit avoir tué deux auteurs d'une attaque ayant fait un mort
(Jérusalem) L'armée israélienne a indiqué jeudi avoir tué les deux auteurs d'une attaque dans le sud de la Cisjordanie occupée, dans laquelle est mort un homme, selon les secours israéliens.
Agence France-Presse
Les secours israéliens ont annoncé dans un premier temps la mort d'un homme de 22 ans, dont l'identité n'était pas connue dans l'immédiat, à la suite de cette attaque dans une zone commerciale.
L'armée israélienne a affirmé que « deux terroristes » avaient mené cette attaque « à l'arme à feu et au couteau » au carrefour de Gush Etzion.
« Des soldats et d'autres forces de sécurité présentes sur place ont ouvert le feu sur les terroristes et les ont neutralisés », a-t-elle ajouté, précisant que ses troupes encerclaient la ville de Halhul et que des barrages routiers avaient été mis en place dans les alentours.
« Le chaos et la panique régnaient lorsque nous sommes arrivés sur les lieux avec d'importants moyens », a déclaré Avraham Zeibald, un membre du Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge.
« Nous avons vu un homme d'une vingtaine d'années étendu au sol, inconscient, sans pouls ni respiration et présentant de très graves blessures par balle », a-t-il ajouté. « Nous avons malheureusement dû constater son décès sur place ».
Dans un incident distinct, dans le nord de la Cisjordanie, l'Autorité palestinienne avait annoncé plus tôt jeudi qu'un Palestinien avait été tué par des tirs israéliens.
L'armée israélienne dit avoir « neutralisé » au cours d'une opération, un homme ayant poignardé et blessé un de ses soldats.
Les violences ont flambé en Cisjordanie, territoire occupé depuis 1967 par Israël, depuis le début de la guerre dans la bande Gaza, déclenchée par l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.
Au moins 951 Palestiniens, parmi lesquels de nombreux combattants, mais aussi beaucoup de civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.
Dans le même temps, au moins 35 Israéliens, parmi lesquels des civils et des soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors d'opérations militaires israéliennes, selon les données officielles israéliennes.
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6 hours ago
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Début de retrait de l'armée de Soueida après des combats meurtriers
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Début de retrait de l'armée de Soueida après des combats meurtriers (Damas) Les autorités syriennes ont annoncé mercredi le début du retrait de leurs forces de la région méridionale de Soueida, meurtrie par des violences communautaires meurtrières, après un appel en ce sens des États-Unis. Acil TABBARA, avec Bakr ALKASEM à Soueida et Delphine MATTHIEUSSENT à Jérusalem Agence France-Presse Le début du retrait a été annoncé après un communiqué du ministère de l'Intérieur faisant état de la conclusion d'un accord de cessez-le-feu, prévoyant notamment « un arrêt total et immédiat de toutes les opérations militaires ». Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a annoncé « un accord sur des mesures spécifiques qui permettront de mettre fin à cette situation troublante et terrifiante dès ce soir » en Syrie, disant attendre à présent que « toutes les parties tiennent leurs engagements ». Israël a de nouveau bombardé des cibles du pouvoir en Syrie et menacé d'intensifier ses frappes si les forces syriennes ne quittaient pas la région à majorité druze de Soueida, où les violences ont fait en trois jours plus de 300 morts selon une ONG. Les combats entre des tribus bédouines sunnites et des combattants druzes ont éclaté dimanche dans la province de Soueida après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze, selon cette ONG, l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les forces gouvernementales et des groupes alliés se sont déployés mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants de la communauté druze, une minorité ésotérique issue de l'islam. Mais selon l'OSDH et des témoins, ils ont combattu au côté des tribus bédouines et exécuté des civils. « Les forces de l'armée syrienne ont commencé à se retirer de la ville de Soueida en application des termes d'un accord (de cessez-le-feu) conclu après la fin des opérations de ratissage contre les groupes hors-la-loi », a indiqué le ministère syrien de la Défense dans un communiqué. Il n'a pas fait mention du retrait d'autres forces relevant du pouvoir déployées dans la ville. Plus tôt, le département d'État a appelé le gouvernement syrien à quitter la zone de conflit afin d'apaiser les tensions avec Israël. « Nous demandons au gouvernement syrien de retirer son armée afin de permettre à toutes les parties de désamorcer la situation », a-t-elle déclaré, se refusant à dire si les États-Unis avaient demandé à leur allié israélien de cesser ses frappes en Syrie. Frappes israéliennes Mercredi, l'armée israélienne a mené des frappes sur le QG de l'armée à Damas et sur une « cible militaire » dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état de trois morts. Des frappes ont aussi visé près de Damas « les environs de l'aéroport militaire de Mazzé », selon les autorités syriennes. D'autres ont ciblé notamment Soueida et l'autoroute Damas-Deraa, d'après l'agence Sana. PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Les troupes israéliennes montent la garde sur la ligne de démarcation entre le plateau du Golan annexé par Israël et la partie syrienne. Le chef d'état-major israélien Eyal Zamir a affirmé que son armée agissait « avec retenue » en Syrie, après que le pouvoir syrien a dénoncé « l'escalade dangereuse d'Israël ». Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, affirme qu'il ne permettra pas une présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière, et considère avec méfiance le pouvoir islamiste syrien. 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(Starke) Un homme qui a abattu deux personnes devant un bar de Floride dans le cadre d'une tentative de vengeance a été exécuté mardi. Il s'agit de la 26e exécution aux États-Unis cette année. David Fischer Associated Press Michael Bernard Bell, 54 ans, a été déclaré mort à 18 h 25 après avoir reçu une injection létale à la prison d'État de Floride près de Starke, a déclaré Bryan Griffin, porte-parole du gouverneur Ron DeSantis. Bell avait été reconnu coupable en 1995 et condamné à mort pour les meurtres de Jimmy West et Tamecka Smith. Lorsque le directeur de l'équipe a demandé à Bell s'il avait un dernier mot, il a répondu : « Merci de ne pas m'avoir laissé passer le reste de ma vie en prison. » PHOTO FOURNIE PAR LE DÉPARTEMENT PÉNITENTIAIRE DE LA FLORIDE, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Michael Bernard Bell Avec la mort de Bell, le nombre d'exécutions aux États-Unis a dépassé d'une personne le total de l'année dernière, alors qu'il reste plus de cinq mois à courir. Le nombre annuel d'exécutions a globalement diminué à l'échelle nationale au cours de ce siècle, après avoir atteint un pic de 98 en 1999. De 1995 à 2006, on comptait en moyenne environ 67 exécutions par an. John Blume, directeur du Death Penalty Project de l'école de droit de Cornell, affirme que la hausse des exécutions ne semble pas liée à un changement du soutien public à la peine de mort ni à une augmentation du taux de condamnations à mort, mais plutôt au pouvoir discrétionnaire des gouverneurs des États. « Un certain nombre de ces personnes exécutées sont des personnes qui sont dans le système depuis longtemps ; elles sont dans le couloir de la mort depuis longtemps », a expliqué M. Blume, ajoutant que certains dirigeants et procureurs généraux agressifs « veulent exécuter ces personnes ». Il a évoqué un décret présidentiel de grande envergure signé par le président Donald Trump dès son retour au pouvoir, visant à exhorter les procureurs à requérir la peine de mort et à préserver la peine capitale dans les États. « Le point de vue le plus cynique serait : cela semble important pour le président, donc cela les intéresse », a ajouté John Blume à propos des gouverneurs. Le porte-parole du Département des services correctionnels de Floride, Ted Veerman, a déclaré mardi que le département était bien préparé à s'acquitter de sa mission, telle que définie par les tribunaux et le gouverneur. Bell serait la huitième personne exécutée en Floride cette année, une neuvième étant prévue plus tard ce mois-ci. L'État a exécuté six personnes en 2023, mais une seule l'année dernière. La Floride a exécuté plus de personnes que tout autre État cette année, le Texas et la Caroline du Sud étant ex æquo à la deuxième place avec quatre chacun. L'Alabama a exécuté trois personnes, l'Oklahoma en a tué deux, et l'Arizona, l'Indiana, la Louisiane, le Mississippi et le Tennessee en ont chacun exécuté une. Demande de sursis rejetée En décembre 1993, Bell a repéré ce qu'il pensait être la voiture de l'homme qui avait tué son frère par balle plus tôt cette année-là, selon les archives judiciaires. Bell ignorait apparemment que l'homme avait vendu la voiture à Jimmy West. Bell a appelé deux amis et s'est armé d'un fusil AK-47, ont indiqué les autorités. Ils ont trouvé la voiture garée devant un bar et ont attendu. Lorsque M. West, Tamecka Smith et une autre femme ont fini par sortir du bar, Bell s'est approché de la voiture et a ouvert le feu, ont indiqué les autorités. M. West est mort sur place, et Mme Smith est morte sur le chemin de l'hôpital. L'autre femme s'en est sortie indemne. Des témoins ont raconté que Bell avait également tiré sur une foule de curieux avant de prendre la fuite. Il a finalement été arrêté l'année suivante. Bell a ensuite été reconnu coupable de trois autres meurtres. Il avait abattu une femme et son jeune fils en 1989 et tué le petit ami de sa mère environ quatre mois avant l'agression contre les deux victimes, ont indiqué les autorités. Les autorités pénitentiaires ont déclaré que Bell s'était réveillé à 6 h 30 mardi et avait pris son dernier repas, composé d'une omelette, de bacon, de pommes de terre maison et de jus d'orange. Il avait rencontré un conseiller spirituel, mais n'avait reçu aucune autre visite. La Cour suprême des États-Unis a rejeté mardi la demande de Bell de sursis à exécution. Ses avocats ont soutenu dans leur requête que l'exécution de Bell devait être suspendue en raison de preuves récemment découvertes concernant les témoignages. Mais les juges ont rejeté cet argument à l'unanimité la semaine dernière, soulignant les preuves accablantes de la culpabilité de Bell dans un avis de 54 pages. Les journalistes de l'Associated Press Kate Payne, à Tallahassee, en Floride, et Freida Frisaro, à Fort Lauderdale, en Floride, ont contribué à cette dépêche.


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