
Les négociations avec Trump donnent une occasion de sécuriser le pays, dit Anand
Dylan Robertson
La Presse Canadienne
Mme Anand indique que le Canada et ses alliés discutent de « garanties de sécurité stables » pour l'Ukraine depuis plus de deux ans.
Elle précise que le Canada et 30 autres pays sont en pourparlers actifs afin de définir la structure et les obligations qui leur permettront d'aider l'Ukraine à préserver sa souveraineté.
Le premier ministre Mark Carney a participé mardi matin à une conférence téléphonique virtuelle avec la « Coalition des volontaires », un groupe de pays qui a proposé de contribuer au financement ou à la dotation en personnel d'une force de maintien de la paix sur le territoire ukrainien.
Cet appel a eu lieu un jour après la rencontre du président américain, Donald Trump, avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens à la Maison-Blanche, et quelques jours après la rencontre entre M. Trump et le président russe, Vladimir Poutine, en Alaska.
La porte-parole de la Maison-Blanche, Karoline Leavitt, a précisé que le président américain n'enverrait pas de soldats américains sur le terrain, mais que les États-Unis étaient ouverts à une coordination de la sécurité en Ukraine et pourraient fournir un soutien aérien.
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Donald Trump demande à la justice d'enquêter sur les musées « wokes »
Le président américain a signé en mars dernier un décret visant à reprendre le contrôle du contenu des musées de la Smithsonian, qu'il avait déjà accusés de « révisionnisme historique » et d'« endoctrinement idéologique » racial, notamment sous ses prédécesseurs et ennemis politiques Barack Obama (2009-2017) et Joe Biden (2021-2025). (Washington) Poursuivant son offensive contre des institutions éducatives et culturelles américaines, Donald Trump a annoncé mardi avoir demandé à la justice d'enquêter sur des musées dans tout le pays qu'il accuse d'être « wokes », notamment concernant l'histoire de l'esclavage. Agence France-Presse « Les musées de Washington, mais aussi à travers tout le pays, sont pour l'essentiel les derniers restes du 'wokisme' », a dénoncé le président sur son réseau Truth Social. « J'ai donné instruction à mes procureurs de passer en revue [la politique des] musées et de commencer exactement le même processus suivi avec les universités, où d'immenses avancées ont été réalisées », a ajouté le milliardaire conservateur. « Ce pays ne peut pas être 'woke', car le WOKISME EST FINI », a-t-il proclamé. CAPTURE D'ÉCRAN TIRÉE DU COMPTE TRUTH SOCIAL DE DONALD TRUMP La Maison-Blanche avait annoncé la semaine dernière dans un courrier à l'institution qui gère une vingtaine de musées publics de Washington, la Smithsonian Institution, que le gouvernement allait mener un examen approfondi pour s'assurer de leur « alignement » avec la vision de l'Histoire des États-Unis prônée par Donald Trump, fondée sur la « vérité et la raison ». « La Smithsonian est HORS DE CONTRÔLE », a encore tonné Donald Trump, déplorant que les musées de la capitale fédérale présentent selon lui une image « horrible de notre pays, [notamment] sur les méfaits de l'esclavage […] et rien sur sa réussite et son éclat ». Le président américain a signé en mars dernier un décret visant à reprendre le contrôle du contenu des musées de la Smithsonian, qu'il avait déjà accusés de « révisionnisme historique » et d'« endoctrinement idéologique » racial, notamment sous ses prédécesseurs et ennemis politiques Barack Obama (2009-2017) et Joe Biden (2021-2025). Le gouvernement américain a justifié ces mesures contre les musées – qui touchent aussi le centre culturel de Washington, le Kennedy Center – par les festivités du 250e anniversaire de l'indépendance des États-Unis en 2026. Donald Trump s'est engagé depuis sept mois dans une rapide reprise en main d'institutions culturelles et éducatives sur lesquelles il a une influence, des musées aux universités, afin de les expurger de ce qu'il considère être des idées progressistes en faveur des minorités. Les termes anglais « woke » et « wokisme » sont empruntés aux luttes afro-américaines, dont la signification est « être éveillé » aux injustices. Ils ont été récupérés et détournés de manière péjorative par des dirigeants et mouvements conservateurs en Europe et aux États-Unis, pour dénoncer ce qu'ils jugent être des dérives du militantisme en matière de lutte pour les minorités et contre des injustices sociales et climatiques.


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Aucune précision n'a filtré sur cette conférence qui doit commencer à 14 h 30 (8 h 30 heure de l'Est), selon un responsable de l'Alliance, et qui intervient dans la foulée des intenses efforts diplomatiques menés depuis la rencontre en Alaska des présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, pour mettre fin au conflit déclenché par l'invasion russe de l'Ukraine. Mardi, M. Trump s'est dit prêt à ce que les États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens. « Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain », a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News, en référence aux dirigeants français, allemand et britannique qu'il avait reçus la veille dans le bureau Ovale. M. Trump « a assuré qu'il n'y aurait pas de troupes américaines au sol en Ukraine », a martelé sa porte-parole, Karoline Leavitt. 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PHOTO DU SERVICE D'URGENCE UKRAINIEN, FOURNIE PAR AGENCE FRANCE-PRESSE Des secouristes ukrainiens travaillent sur le site d'une attaque aérienne à Okhtyrka, dans la région de Soumy, sur cette photo distribuée le 20 août 2025. Le président français semble penser la même chose : Vladimir Poutine est « un prédateur, un ogre à nos portes » qui « a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie », a-t-il accusé, parlant de « menace pour les Européens ». La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20 % du territoire ukrainien. Washington, comme les Européens, assure qu'elle doit être réglée directement entre Moscou et Kyiv, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire. Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé à cet égard que son allié ukrainien ne devrait pas être forcé à des concessions territoriales. Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. 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Le directeur national de santé publique présente ses excuses
Beginning of dialog window. Escape will cancel and close the window. Le directeur de santé publique Luc Boileau a présenté ses excuses après avoir échangé des insultes avec une personne à trottinette qui a manqué de le renverser. « Débile », « innocent », « t'as une crotte de nez qui dépasse ». Voilà les propos que M. Boileau, a tenu à une personne circulant à trottinette, après qu'elle ait manqué de le renverser. La scène a été filmée par la personne à trottinette – un certain François. On le voit d'abord circuler sur la rue Sainte-Catherine, à contresens, juste devant le magasin de La Baie d'Hudson, au centre-ville de Montréal. Il passe soudainement très près de Luc Boileau, au moment où celui-ci traversait la rue à pied. François fait ensuite demi-tour, puis les deux hommes s'apostrophent pendant plus d'une minute à coups de sacres et d'insultes. « Tu sais à qui tu t'adresses ? Au directeur national de la santé publique », lance Luc Boileau entre deux insultes. « T'es filmé aussi en passant ! », indique finalement François, quelques secondes avant la fin de la vidéo. Cette dernière a été largement repartagée sur les réseaux sociaux. Contacté à ce sujet, le cabinet du ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, a confirmé que l'altercation avait bien eu lieu. Nous avons été informés de la situation. Le Dr Boileau a été interpellé de façon agressive et il a eu peur. Il nous a fait part de son désir de présenter ses excuses pour les propos qu'il a tenus. Nous le laisserons commenter. Audrey Noiseux, attachée de presse du ministre Christian Dubé Au moment d'écrire ces lignes, La Presse n'avait pas encore reçu de réaction de la part du directeur de santé publique. Mais dans une déclaration transmise à Radio-Canada, Luc Boileau a expliqué avoir « réagi sous l'émotion ». « J'ai tenu des propos inappropriés. Je le regrette sincèrement. J'ai été surpris et secoué par une trottinette qui roulait à contresens, à vive allure, qui a brûlé un feu rouge et qui a failli me percuter », a-t-il déclaré. « Je souhaite que cet incident rappelle l'importance de partager l'espace public avec prudence et respect », a-t-il ajouté.