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Les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réunissent pour évoquer le conflit

Les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réunissent pour évoquer le conflit

La Presse14 hours ago
Des pompiers travaillent sur le site d'une frappe russe dans la région de Poltava, en Ukraine, sur cette photo distribuée le 20 août 2025.
PHOTO DU SERVICE DE PRESSE DU SERVICE D'URGENCE DE L'ÉTAT D'UKRAINE DANS LA RÉGION DE POLTAVA, FOURNIE PAR REUTERS
Les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réunissent pour évoquer le conflit
(Bruxelles) Les chefs d'état-major des armées de l'OTAN se réunissent mercredi en visioconférence pour évoquer le conflit en Ukraine, dans le cadre des discussions entre les alliés de Kyiv sur les garanties de sécurité à offrir en cas d'accord de paix avec Moscou.
Agence France-Presse
Ce qu'il faut savoir Mardi, le président des États-Unis, Donald Trump, s'est dit prêt à ce que les États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens ;
La Russie a prévenu que tout règlement de paix devrait garantir sa « sécurité » et celles des russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion le 24 février 2022 ;
Le président russe, Vladimir Poutine, a proposé, au téléphone lundi soir avec Donald Trump, de voir Volodymyr Zelensky à Moscou, ont révélé à l'AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d'État ukrainien a refusé ;
L'armée russe occupe actuellement environ 20 % du territoire ukrainien.
Aucune précision n'a filtré sur cette conférence qui doit commencer à 14 h 30 (8 h 30 heure de l'Est), selon un responsable de l'Alliance, et qui intervient dans la foulée des intenses efforts diplomatiques menés depuis la rencontre en Alaska des présidents américain, Donald Trump, et russe, Vladimir Poutine, pour mettre fin au conflit déclenché par l'invasion russe de l'Ukraine.
Mardi, M. Trump s'est dit prêt à ce que les États-Unis apportent un soutien militaire aérien en guise de garanties de sécurité à l'Ukraine en cas d'accord de paix avec la Russie, tout en excluant des soldats au sol, une mission dévolue aux alliés européens.
« Ils sont prêts à envoyer des troupes sur le terrain », a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News, en référence aux dirigeants français, allemand et britannique qu'il avait reçus la veille dans le bureau Ovale.
M. Trump « a assuré qu'il n'y aurait pas de troupes américaines au sol en Ukraine », a martelé sa porte-parole, Karoline Leavitt.
La Russie a prévenu que tout règlement de paix devrait garantir sa « sécurité » et celles des russophones en Ukraine, prétexte déjà brandi pour lancer son invasion le 24 février 2022.
Le président américain avait reçu lundi son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, trois jours après avoir déroulé le tapis rouge en Alaska pour Vladimir Poutine.
PHOTO DU SERVICE DE PRESSE DU SERVICE D'URGENCE DE L'ÉTAT D'UKRAINE DANS LA RÉGION DE SOUMY, FOURNIE PAR REUTERS
Des pompiers travaillent sur le site d'une frappe russe dans la région de Soumy, en Ukraine, sur cette photo distribuée le 20 août 2025.
Tous les participants aux réunions de la Maison-Blanche se sont félicités d'avancées sur le dossier central des garanties de sécurité à Kyiv et ont déclaré que M. Poutine avait accepté le principe d'un sommet avec M. Zelensky dans les prochaines semaines.
Le président russe a proposé, au téléphone lundi soir avec M. Trump, de voir M. Zelensky à Moscou, ont révélé à l'AFP trois sources proches du dossier, mais le chef d'État ukrainien a refusé. La ville de Genève a été évoquée par le président français, Emmanuel Macron.
Si une rencontre bilatérale se passe bien, une réunion tripartite pourrait suivre avec Donald Trump, avait proposé ce dernier lundi.
« Concessions territoriales »
Mardi également, la « coalition des volontaires », une trentaine de pays surtout européens soutenant l'Ukraine, s'est réunie par visioconférence sous les auspices du premier ministre britannique, Keir Starmer, et d'Emmanuel Macron, afin de rendre compte des entretiens de la veille à Washington.
Des équipes de planification européennes et américaines devraient se contacter dans « les prochains jours » pour « préparer le déploiement d'une force de réassurance si les hostilités prenaient fin », a précisé un porte-parole de M. Starmer.
Car Kyiv estime que, même si un accord de paix est trouvé, Moscou retentera une invasion.
PHOTO DU SERVICE D'URGENCE UKRAINIEN, FOURNIE PAR AGENCE FRANCE-PRESSE
Des secouristes ukrainiens travaillent sur le site d'une attaque aérienne à Okhtyrka, dans la région de Soumy, sur cette photo distribuée le 20 août 2025.
Le président français semble penser la même chose : Vladimir Poutine est « un prédateur, un ogre à nos portes » qui « a besoin de continuer de manger (pour) sa propre survie », a-t-il accusé, parlant de « menace pour les Européens ».
La question des concessions territoriales exigées par la Russie reste une grande inconnue, alors que ses troupes occupent près de 20 % du territoire ukrainien.
Washington, comme les Européens, assure qu'elle doit être réglée directement entre Moscou et Kyiv, qui a exclu à ce jour toute perte de territoire.
Le chancelier allemand, Friedrich Merz, a estimé à cet égard que son allié ukrainien ne devrait pas être forcé à des concessions territoriales.
Pour Donald Trump, en revanche, qui a appelé M. Zelensky à faire preuve de « souplesse », l'Ukraine devra s'y résoudre, en particulier pour le Donbass.
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