
« Il n'était pas entendable pour nous d'avoir une division incomplète » : Carole Force, présidente de la Boulangère Wonderligue
« Vendredi soir, la Fédération française de basket-ball a confirmé la composition des 12 équipes qui disputeront la saison 2025-2026 de Boulangère Wonderligue, sans Tarbes et avec Chartres, repêché. Vous attendiez notamment l'avis du CNOSF, saisi par le TGB après sa relégation administrative en ligue régionale. Quelle position a-t-il adoptée ?Nous avons eu le retour du CNOSF mercredi, qui a confirmé la décision de la chambre d'appel de la fédération de ne pas maintenir Tarbes en Boulangère Wonderligue. En l'état, nous nous en tenons à cette recommandation qui a confirmé celle de la chambre d'appel. Chartres est engagé en Boulangère Wonderligue à condition que son budget pour la saison à venir soit validé.
De quels recours dispose désormais le vice-champion de France (*) ? Ceux-ci n'empêchaient-ils pas de valider la composition de la Boulangère Wonderligue pour 2025-2026 ?Tarbes peut continuer à se battre en saisissant le tribunal administratif. C'est une option. Mais ce n'était pas entendable pour nous d'avoir une division incomplète, à onze clubs. Nous avions jusqu'à lundi pour annoncer la composition de la ligue féminine, nous y étions tenus vis-à-vis des autres clubs et pour le bon déroulé du Championnat.
Que se passerait-il si le tribunal administratif devait juger en faveur d'une réintégration des Tarbaises ?Je ne peux pas préjuger d'une telle décision mais si à un moment donné nous avions injonction de réintégrer Tarbes, la date d'engagement des douze clubs étant passée... on jouerait à 13 ! À instant T, Tarbes ne peut pas être dans les 12 clubs engagés, ce qu'ont confirmé la chambre d'appel et le CNOSF. On est dans les délais exigés. Les futurs recours possibles appartiennent à une temporalité que je ne maîtrise pas. Si à un moment donné il faut réintégrer, on sait le faire, on a parfois diminué ou augmenté des divisions pour diverses raisons. On s'en remettrait aux injonctions, mais on n'en est pas là aujourd'hui.
Après cet avis rendu, des discussions ont-elles eu lieu avec le club de Tarbes, afin d'échanger sur un éventuel repêchage en Ligue féminine 2 comme cela a pu être évoqué ? La deuxième division est forcément impactée avec le repêchage de Chartres.Pour la LF2 c'est en cours aussi. C'est une histoire de vases communicants puisque, à partir du moment où on repêche une équipe, il faut compenser. C'est d'autant plus le cas qu'un autre club se trouve dans la même situation que Tarbes (Alençon). Nous avons pris contact hier soir (vendredi) avec plusieurs clubs afin de les interroger sur leur intérêt de monter en LF2, à condition que leur budget satisfasse la commission de contrôle de gestion. Concernant Tarbes, il faut qu'il y ait discussion, qu'on voie avec eux les options possibles. Je ne dis pas qu'une intégration en Ligue 2 n'est pas discutable, mais il faut tout examiner : l'aspect juridique, mais aussi financier.
L'image de la Ligue féminine est-elle écornée à partir du moment où le vice-champion de France se retrouve relégué en ligue régionale ?C'est regrettable d'autant plus que Tarbes est un club historique et emblématique. Qui, au-delà d'avoir été vice-champion de France cette saison, possède un centre de formation important, avec un entraîneur (François Gomez) qui a des compétences qui ne sont plus à démontrer. C'est une pyramide, avec l'équipe première mais aussi le projet porté par la présidente Jeannie Cointre qui souhaitait reconstruire et restructurer sur trois ans.
Tarbes n'est pas le seul club à avoir affiché de sérieuses difficultés financières, avec notamment l'exemple de l'Asvel féminin, finalement maintenu en Boulangère Wonderligue. C'est, on l'imagine, une inquiétude majeure ?Les difficultés économiques ne sont pas inhérentes qu'au basket féminin, c'est un sujet de société. C'est un signal qu'on doit prendre au sérieux et il faut voir avec les clubs la façon dont nous allons évoluer. Nous avons deux clubs qui ont renoncé à l'Eurocoupe (Tarbes et l'Asvel) pour des raisons financières. On doit intégrer cette problématique économique et voir comment nous allons pouvoir accompagner les clubs. Nous avons un Championnat attractif et qualitatif, des audiences en hausse, un namer qui a confirmé son partenariat, on arrive à fidéliser les gens devant notre produit. Mais il y a ce principe de réalité économique, qui concerne l'ensemble des clubs. »

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