
« C'est l'endroit rêvé pour eux » : deux villes en Belgique « très inquiètes » par une invasion « infernale » de rats
La Libre
, ces deux communes belges dénoncent
la présence de plus en plus massive de rats
dans certains quartiers.
« Nous recevons
de plus en plus de signalements
», s'inquiète Jean-François Chefneux, en charge de la Propreté dans cette province au sud-est de Liège.
Cette multiplication des rongeurs est due notamment au réchauffement climatique. «
Les hivers doux jouent un rôle énorme
, explique Philippe Wegnez, dératiseur auprès de
Sudinfo
. On n'a pratiquement plus de période de gel prolongé qui, autrefois, limitait la reproduction. Résultat : deux portées supplémentaires chaque année, soit 6 à 12 petits par portée, qui eux-mêmes sont capables de se reproduire trois mois plus tard. C'est un cercle infernal. »
Sans oublier bien sûr une mauvaise gestion des déchets dans ces deux communes qui
favorisent leur prolifération
. « Les composts, quand ils sont mal utilisés, sont une aubaine pour les rats. De la chaleur, de la nourriture à volonté, des abris pour l'hiver : c'est l'endroit rêvé pour eux », poursuit le spécialiste.
Si deux campagnes de dératisation sont menées chaque année dans la commune de Verviers, les rongeurs développent une certaine résistance face aux produits rodenticides.
Les communes mettent déjà en place un service venant en aide pour les interventions à domicile et pour les prises en charge communale lorsque les rongeurs viennent du réseau d'égout. La commune de Dison a annoncé la création d'une commission « déchets » pour réorganiser son traitement des ordures et des dépôts sauvages face à l'ampleur d'un phénomène qui ne date pas d'hier.
« Cela fait cinq à dix ans que le phénomène a commencé à s'emballer. Depuis cinq ans, c'est une vraie explosion. On risque d'atteindre un point de non-retour si rien n'est fait », prévient Philippe Wegnez.
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Le Parisien
09-07-2025
- Le Parisien
« C'est l'endroit rêvé pour eux » : deux villes en Belgique « très inquiètes » par une invasion « infernale » de rats
Les habitants de Verviers et de Dison ne savent plus quoi faire. Comme le rapporte le média local La Libre , ces deux communes belges dénoncent la présence de plus en plus massive de rats dans certains quartiers. « Nous recevons de plus en plus de signalements », s'inquiète Jean-François Chefneux, en charge de la Propreté dans cette province au sud-est de Liège. Cette multiplication des rongeurs est due notamment au réchauffement climatique. « Les hivers doux jouent un rôle énorme , explique Philippe Wegnez, dératiseur auprès de Sudinfo . On n'a pratiquement plus de période de gel prolongé qui, autrefois, limitait la reproduction. Résultat : deux portées supplémentaires chaque année, soit 6 à 12 petits par portée, qui eux-mêmes sont capables de se reproduire trois mois plus tard. C'est un cercle infernal. » Sans oublier bien sûr une mauvaise gestion des déchets dans ces deux communes qui favorisent leur prolifération . « Les composts, quand ils sont mal utilisés, sont une aubaine pour les rats. De la chaleur, de la nourriture à volonté, des abris pour l'hiver : c'est l'endroit rêvé pour eux », poursuit le spécialiste. Si deux campagnes de dératisation sont menées chaque année dans la commune de Verviers, les rongeurs développent une certaine résistance face aux produits rodenticides. Les communes mettent déjà en place un service venant en aide pour les interventions à domicile et pour les prises en charge communale lorsque les rongeurs viennent du réseau d'égout. La commune de Dison a annoncé la création d'une commission « déchets » pour réorganiser son traitement des ordures et des dépôts sauvages face à l'ampleur d'un phénomène qui ne date pas d'hier. « Cela fait cinq à dix ans que le phénomène a commencé à s'emballer. Depuis cinq ans, c'est une vraie explosion. On risque d'atteindre un point de non-retour si rien n'est fait », prévient Philippe Wegnez.


Le Figaro
09-07-2025
- Le Figaro
Le réchauffement climatique a amplifié l'impact sanitaire de la dernière canicule
Une étude suggère que le dérèglement du climat dû aux activités humaines a triplé le nombre de décès dans les grandes villes européennes lors de la dernière vague de chaleur qui a frappé l'Europe en ce début d'été. La vague de chaleur précoce que viennent de subir l'ouest et le sud de l'Europe était exceptionnelle et précoce, que ce soit en Espagne (qui a connu son mois de juin le plus chaud) où dans d'autre pays comme la Belgique et les Pays-Bas, moins habitués à ces chaleurs. En France, l'épisode a duré 16 jours, du 19 juin au 4 juillet, soit autant que la canicule meurtrière de 2003. Il a notamment entraîné la fermeture temporaire de près de 2000 établissements scolaires. Mais quel est le bilan humain de cette vague de chaleur ? Dans une analyse rendue publique le 9 juillet, des chercheurs de l'Imperial College de Londres, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, de l'université de Berne (Suisse), de l'Institut météorologique royal des Pays-Bas et de l'université de Copenhague (Danemark) dressent une première estimation de la mortalité attribuable à cette canicule dans douze villes européennes. Et selon eux, au cours de cet événement extrême, le changement climatique a triplé le nombre de décès liés à la chaleur. Publicité « Tueurs silencieux » Les scientifiques rappellent que ces épisodes de canicule sont des « tueurs silencieux » : la plupart des décès liés à la chaleur ne sont pas signalés et les estimations officielles peuvent prendre des mois avant d'être publiées, si elles le sont. « Les vagues de chaleur ne laissent pas de traces de destruction comme les incendies de forêt ou les tempêtes. Leurs effets sont le plus souvent invisibles, mais discrètement dévastateurs - un changement de seulement 2 ou 3 °C peut faire la différence entre la vie et la mort pour des milliers de personnes », explique Ben Clarke, chercheur à l'Imperial College de Londres. Pour mener à bien leur analyse, les scientifiques se sont concentrés sur les effets de dix jours de chaleur, du 23 juin au 2 juillet, dans 12 villes reparties assez uniformément sur le continent, comme Londres, Paris, Budapest, ou Barcelone. Dans un premier temps, ils ont utilisé les méthodes de la World Weather Attribution combinant modélisation et données météorologiques historiques pour chercher à savoir à quoi aurait ressemblé cette vague de chaleur dans un monde sans réchauffement induit par l'homme, donc avec 1,3 °C de moins. Ils constatent que le dérèglement actuel du climat causé principalement par la combustion de combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) et la déforestation a amplifié cette vague de chaleur d'environ 2 à 4 degrés dans la plupart des villes. Dans le climat actuel, ce genre d'épisode extrême devrait selon eux se produire tous les 2 à 6 étés dans la plupart des villes. Météo France rappelait d'ailleurs récemment que la toute récente vague de chaleur qu'a connue la métropole est la cinquantième depuis 1947, dont 33 ont eu lieu rien qu'au XXIe siècle, ce qui illustre l'augmentation de la fréquence de ces événements. Les auteurs de l'analyse ont ensuite utilisé des modèles épidémiologiques déjà publiés (et différenciés selon les villes) de corrélation entre la chaleur et le nombre de décès quotidiens en milieu urbain, quelle qu'en soit la cause. L'objectif : en tirer le nombre de décès lors de cette vague de chaleur, puis le comparer au bilan qu'aurait entraîné un événement similaire dans un climat sans le réchauffement actuel. Leurs résultats suggèrent que 2300 personnes sont mortes en 10 jours dans ces grandes villes ; mais dans un monde avec 1,3 °C plus frais, il y en aurait environ 1 500 de moins. « Ces chiffres représentent des personnes réelles qui ont perdu la vie au cours des derniers jours à cause de la chaleur extrême. Et deux tiers d'entre elles ne seraient pas mortes sans le changement climatique », résume Friederike Otto, de l'Imperial College de Londres. L'urgence de s'adapter Si l'on regarde ville par ville, ce changement climatique est à l'origine de 317 des décès par excès de chaleur à Milan, 286 à Barcelone, 235 à Paris ou encore 171 à Londres. Les chercheurs estiment également que les 65 ans et plus représentent 88 % de ces morts attribuables au réchauffement du climat et ils soulignent à quel point la chaleur accable les personnes vulnérables souffrant de maladies chroniques comme le diabète et les problèmes respiratoires. «Les décès dus à la chaleur peuvent augmenter rapidement lorsque la température atteint certains seuils, ce qui pousse les personnes vulnérables dans leurs limites», note ainsi Garyfallos Konstantinoudis de l'Imperial College. Le chercheur a rappelé lors d'un point presse les limites de cette analyse qui ne porte que sur 12 villes et ne donne donc qu'un aperçu du bilan sur toute l'Europe. Elle ne tient par exemple pas compte des politiques de prévention et d'adaptation mises en place ces dernières années dans de nombreuses villes et qui pourraient avoir atténué le nombre de décès. Pour Pierrre Masselot, chercheur à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, « les villes peuvent s'adapter en plantant des arbres, en réduisant l'espace accordé aux voitures et en s'occupant des plus vulnérables. Mais en fin de compte, le meilleur moyen d'éviter des conséquences désastreuses est de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre. »


Le Parisien
04-07-2025
- Le Parisien
« Burn lines » : c'est quoi cette nouvelle tendance TikTok dangereuse, qui consiste à se brûler la peau pour bronzer
Un nouveau challenge alarmant sur TikTok. Après le spray pour clavier d'ordinateurs , le « blackout challenge », ou encore le « face taping », une nouvelle tendance non sans danger a fait son apparition sur le réseau social chinois : avoir des « Burn lines ». Cette nouvelle « trend » consiste à se provoquer intentionnellement des brûlures sur la peau pour voir apparaître des traces de bronzage sur son son corps. Si la plupart des gens aiment paraître bronzés, de nombreux utilisateurs, en particulier des jeunes filles, glorifient les marques de bronzage et encouragent une exposition irresponsable au soleil pour obtenir un « look brûlée ». Pour y parvenir, elles s'exposent au soleil de manière irresponsable lorsque l'indice UV est élevé, bien souvent en appliquant de l'huile auto-bronzante, alors que leur peau n'y est visiblement pas préparée. Elles n'hésitent pas ensuite à partager sur TikTok leur « routine de bronzage », comme le fait de sortir lorsque l'indice UV est compris entre 7 et 11, et se montrent satisfaites de leurs coups de soleil qu'elles qualifient de « bronzage en attente ». Face à ce phénomène dangereux pour la peau, la Fondation des Brûlés, une association belge, a tenu à rappeler que cette pratique n'est pas sans risque. « Les brûlures ne sont pas une forme d'art, mais des blessures graves aux conséquences à vie », prévient Stefaan Lauwaert, administrateur délégué de la Fondation des Brûlés cité par La Libre . « Nous devons prendre ce comportement au sérieux et encadrer les jeunes avant que cela ne dégénère », poursuit-il. En effet, une exposition au soleil irresponsable « provoque des coups de soleil, un vieillissement prématuré, des allergies et, dans les cas les plus graves, des cancers », alerte le ministère de la Santé. « Pour les yeux, des lésions graves peuvent apparaître à court terme comme une ophtalmie ou à plus long terme, comme la cataracte ou les dégénérescences de la rétine », rappelle également le site du ministère. « Ce comportement est dangereux car les jeunes s'exposent volontairement aux rayons UV nocifs et s'exposent ainsi à un risque accru de développer un cancer de la peau », commentait auprès d' ABC l'Australien Mark Nevin, PDG du Cancer Council, lorsque la tendance a touché l'Australie en début d'année. Dans ce pays où la culture glorifie le bronzage, le gouvernement a lancé une campagne baptisée « End The Trend », qui appelait les Australiens à cesser de banaliser le bronzage via cette tendance. En effet, la visibilité sur TikTok d'une telle tendance favorise sa diffusion rapide et expose le jeune public à ces dangers en banalisant le phénomène. Pour mettre fin à cette tendance, la Fondation des Brûlés propose aux parents des enfants concernés de parler avec les jeunes de leur comportement en ligne, d'activer le contrôle parental sur TikTok et d'être vigilant quant aux signes d'automutilation chez leurs enfants.