
« Tant d'arnaqueurs à Montmartre, et on l'embête lui » : à Paris, le musicien des Abbesses n'a plus de violon
XVIIIe
), une équipe de policiers est venue saisir son outil de travail, et bien plus que cela : son violon.
« Les services de police ont procédé à une verbalisation avec un procès-verbal pour tapage et saisie de l'instrument, confirme la préfecture de police (PP) de Paris, contactée par Le Parisien. Il est interdit de jouer de la musique sur la voie publique à Paris sans autorisation », argue-t-elle. Dans le secteur de Montmartre, « afin de limiter les nuisances sonores », précise la PP, seules « quatre autorisations sont délivrées à des musiciens, renouvelées régulièrement ».
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Emmanuel Michel, le peintre-sculpteur qui transforme ses voyages en œuvres d'art
PORTRAIT - Depuis bientôt trente ans, le dessinateur, sculpteur et graveur autodidacte arpente les cinq continents. Il en revient avec ses carnets remplis de notes et de croquis qui l'aideront à créer dans son atelier du Tarn des œuvres grandioses qui disent la splendeur de ce qu'il a vu et ressenti. «La beauté est un uppercut ou une caresse. Parfois, je sais que je vais la rencontrer ; parfois, je vais la chercher ; parfois elle me prend par surprise, là où je ne l'attendais pas. Elle est déroutante, je la trouve toujours plus intense dans un visage, dans une attitude, dans une lumière, dans un moment de vie ou dans la nature que dans la création humaine. La beauté est évidemment propre à chacun et jamais absolue. Miss Monde est moche ! » À découvrir TV ce soir : retrouver notre sélection du jour C'est dans une maison de maître nichée au milieu d'un trou de verdure, à Puybegon, dans le Tarn, qu'Emmanuel Michel a posé, voici bientôt vingt ans, palettes et pinceaux, herminettes et burins, fusains et crayons, mais aussi presse à gravure, bidons d'acide, découpeur plasma, masses, fûts métalliques… Si beaucoup d'artistes possèdent toute leur vie un domaine de prédilection, ce n'est pas son cas. Lui est multiple : un homme-orchestre version beaux-arts globe-trotter. Tête de pioche Lors d'un voyage au sein de l'ethnie San, à Tsodilo Hills, au Botswana. Collection de l'artiste Emmanuel Au gré de ses voyages à travers les cinq continents et selon son humeur…


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Plongée dans les souterrains : que vaut la visite du Musée des égouts à Paris ?
ON A TESTÉ - Un vaste et insoupçonnable réseau de tunnels et de canalisations s'étend sous les rues de la capitale. Pour découvrir ce monde souterrain, direction le Musée des égouts de Paris. Notre avis sur la visite guidée en compagnie d'un égoutier. «Paris a sous lui un autre Paris, un Paris d'égouts», écrivait Victor Hugo en 1862 dans Les Misérables. Sous la surface de la capitale, un réseau tentaculaire de tunnels et de canalisations empêche l'eau sale et les déchets de s'accumuler dans les rues. Les égouts s'étendent sur près de 2600 kilomètres, soit la distance entre Paris et Istanbul. Un monde caché aux allures de labyrinthe, où plus de 300 millions de m3 d'eaux usées et de pluie s'écoulent chaque année. Mais ce Paris souterrain ne se limite pas à des tuyaux et de (mauvaises) odeurs. À quelques pas de la tour Eiffel, un bâtiment marron au bord de la Seine intrigue les passants. C'est le Musée des égouts, installé dans une ancienne galerie souterraine. Créé en 1889, ce lieu propose une immersion à trois mètres sous terre, au cœur d'un réseau toujours en activité. Une visite insolite que l'on mène seul ou en compagnie d'un égoutier. On a testé. Un voyage dans les profondeurs de la capitale Exploration du réseau souterrain de Paris au Musée des Égouts. Iman Benotmane - Le Figaro Voyage Publicité Alors que le mercure grimpe dans la capitale, les sous-sols de Paris offrent une fraîcheur bienvenue. Air frais et humidité baignent le bâtiment dès son seuil. L'éclairage tamisé et le décor, aussi étranges qu'intrigants, créent une ambiance presque fantastique. «Bienvenue au Musée des égouts de Paris», lance Malik, chef égoutier au sein du musée depuis 2018 qui nous accompagne pour la visite. Les égouts sont une partie o la fois vivante et invisible de la ville-lumière. Chaque galerie possède le nom de la rue sous laquelle elle se situe, avec des plaques installées à chaque carrefour. Si certaines galeries sont reconstituées, la plupart sont bien réelles. «Normalement, il n'y a pas de lumière dans les égouts», glisse Malik en souriant. Blattes Le parcours aide à comprendre le quotidien des égoutiers, un métier de l'ombre nécessaire à l'entretien, la réparation et le nettoyage du réseau. En chemin, un rat traverse notre champ de vision, comme pour rappeler que l'on est chez lui. «Les rats sont nos collègues», plaisante-t-il. Il faut aussi compter sur les araignées, les blattes et les cafards, omniprésents dans ces entrailles de Paris. Nous voilà partis pour découvrir huit types d'égouts qui composent le réseau parisien, des plus élémentaires (les plus petits) aux émissaires (les plus larges). Des animations permettent aussi de suivre le cheminement de l'eau utilisée lors d'une douche. Ludique. «La montée des eaux peut rendre certaines sections du réseau impraticables», explique Malik. 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Si l'attirance pour le cheval a très tôt été une évidence pour Manon Germain, celle pour les courses hippiques relève du hasard : « En scrollant sur Instagram, je suis tombée sur un post de l'Afasec de Cabriès (Bouches-du-Rhône) qui organisait une journée portes ouvertes. »