Pakistan : un lion en cavale attaque une femme et des enfants en pleine rue
Scène cauchemardesque à Lahore. Un lion domestiqué qui s'était échappé a pourchassé une femme et deux enfants dans une rue animée de la ville de 13 millions d'habitants à l'est du Pakistan, avant de leur sauter dessus, a annoncé la police vendredi 4 juillet. Des images de surveillance diffusées par la police montrent le lion bondissant par-dessus le mur de sa maison puis pourchassant une femme qui portait ses courses jeudi soir.
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Le lion lui a sauté dessus, la projetant au sol. Le père de famille a expliqué que le lion s'était ensuite retourné vers ses enfants, âgés de cinq et sept ans, leur griffant les bras et le visage, selon un rapport de police. Les trois victimes ont été emmenées à l'hôpital, mais ne sont pas gravement blessées. Le père de famille a ajouté que les propriétaires du lion étaient sortis de la maison et s'étaient «amusés de le voir attaquer» des passants.
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La police a indiqué vendredi avoir arrêté trois hommes. «Les suspects ont fui les lieux en emportant le lion. Ils ont été arrêtés dans les 12 heures suivant l'incident», a précisé à l'AFP la police. Le lion, un mâle âgé de 11 mois, a été confisqué et envoyé dans une réserve naturelle. Le personnel de la réserve indique que l'animal semble être en bonne santé.
Posséder des animaux exotiques, symbole de pouvoir
Détenir des animaux exotiques, comme des grands félins, pour animal de compagnie a longtemps été considéré comme un symbole de privilège et de pouvoir dans le Punjab, la province la plus peuplée du pays.
En décembre dernier, un lion adulte s'était échappé de son enclos dans un autre quartier de Lahore, terrorisant les habitants avant d'être abattu par un garde de sécurité. L'incident avait incité le gouvernement de la province à faire passer de nouvelles lois pour réguler la vente, l'achat, l'élevage et la propriété des félins.
La loi impose désormais aux propriétaires d'obtenir un permis pour les animaux qu'il est interdit de garder dans les zones résidentielles. Les éleveurs doivent payer des frais significatifs pour l'enregistrement, tandis que les fermes doivent avoir une superficie d'au moins dix hectares.
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