logo
Aurélie Jean : «Quand une IA menace de révéler des relations extraconjugales»

Aurélie Jean : «Quand une IA menace de révéler des relations extraconjugales»

Le Figaro17-07-2025
Réservé aux abonnés
FIGAROVOX/CHRONIQUE - En entraînant une intelligence artificielle, une entreprise a découvert que l'IA pouvait aller jusqu'à menacer de révéler les relations adultérines de ses employés pour éviter d'être remplacée par un autre modèle. Notre chroniqueuse tire les leçons de cette expérience.
Aurélie Jean est docteur en sciences et entrepreneuse. Elle a notamment publié Le code a changé. Amour et sexualité au temps des algorithmes (L'Observatoire, 2024).
À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié
Les cas d'IA soi-disant manipulatrices vis-à-vis de leurs utilisateurs ont beaucoup fait parler ces dernières semaines. Le dernier en date est le test réalisé sur l'IA Claude Opus 4 par la société Anthropic, qui aurait menacé un employé fictif d'une entreprise toute aussi fictive d'avouer à sa femme qu'il la trompait pour éviter de se voir remplacer par un autre modèle. Sans évoquer l'usage abusif de mots maladroitement choisis pour décrire la situation (comme «menace» ou «chantage»), ce test démontre une chose : le comportement humain est prévisible !
Dans ce type d'expérience, des employés fictifs échangent des mails et utilisent l'IA comme un assistant virtuel de travail. Ces mêmes employés évoquent possiblement des aspects de leur vie personnelle voire intime toujours par mail mais aussi par une organisation orientée…
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Corps mutilé dans la Somme : les zones d'ombre d'un meurtre sanglant
Corps mutilé dans la Somme : les zones d'ombre d'un meurtre sanglant

Le Figaro

time5 minutes ago

  • Le Figaro

Corps mutilé dans la Somme : les zones d'ombre d'un meurtre sanglant

La garde à vue du suspect, qui a reconnu les faits devant les enquêteurs, doit s'achever ce jeudi. Mais pour l'heure, aucune explication n'a été donnée quant à ce meurtre barbare commis à Pont-de-Metz, lundi. Quatre jours après la découverte d'un corps égorgé et éviscéré à Pont-de-Metz, l'affaire est toujours entourée d'un épais brouillard. Un suspect a été interpellé mardi et a reconnu les faits lors de sa garde à vue qui doit s'achever ce jeudi. Mais le mobile et les circonstances d'un tel acharnement restent flous. «Une plaie béante au niveau du ventre» Lundi, vers 7 heures, une femme qui promenait son chien au parc du Pré-du-Moulin a découvert la dépouille d'un homme violemment mutilé. Selon une source policière, la victime présentait des coups de couteau au niveau du cou et dans le dos et son corps aurait été placé «dans la position d'une croix». L'ébruitement de cette mise en scène macabre a alimenté une psychose au sein de ce village de 2500 habitants, jouxtant la ville d'Amiens. Les journalistes en quête d'information ont aussitôt investi les rues de la commune. Les déclarations du maire de Pont-de-Metz, qui a affirmé que les policiers avaient été «très marqués par ce qu'ils ont découvert» ont renforcé l'effroi suscité par l'affaire. Publicité Depuis l'information a été contredite, ou tout du moins nuancée, par le parquet d'Amiens, qui indique que le corps «éviscéré (…), se trouvait allongé sur le sol, les bras positionnés en arrière, de part et d'autre de la tête», souligne le parquet. Les premiers résultats de l'autopsie «réalisée mardi a confirmé que le décès était consécutif à plusieurs coups portés au niveau du cœur et du bas du visage et a confirmé l'existence d'une plaie béante au niveau du ventre». Steeven, un habitant du Petit-Saint-Jean Peu d'éléments ont fuité quant à l'identité de la victime: il s'agit d'un homme, Steeven G., né en 1992 et résidant dans un quartier voisin, au Petit-Saint-Jean, qui avait l'habitude de venir dans ce parc. Il était sans emploi. Le parquet d'Amiens a fait savoir qu'il était jusque-là connu seulement pour des délits routiers mineurs. Derrière des «Rubalises» protégeant la scène de crime, les policiers ont passé le parc au peigne fin et découvert «un téléphone portable non loin du corps». Cet indice a conduit à l'arrestation d'un suspect âgé de 27 ans et «demeurant à proximité des lieux». Selon Le Courrier Picard, il résiderait dans le même quartier que la victime. Il était jusque-là inconnu des services de police et de justice. Après être resté mutique durant la première partie de sa garde à vue, il a reconnu être l'auteur du meurtre, tout en précisant ne pas connaître la victime. Des témoins ont déclaré à BFMTV avoir entendu, peu de temps avant les faits, une altercation entre la victime et le suspect: «On a entendu un hurlement, de ce qu'on a entendu c'était: tu te fous de moi !» Pour l'heure, cette information n'a pas été confirmée ou infirmée par le parquet. La santé mentale du suspect, l'une des clés de l'enquête À l'issue de sa garde à vue ce jeudi, le suspect pourrait être mis en examen et placé en détention provisoire dans le cadre de l'enquête ouverte pour «homicide volontaire». Les investigations, confiées à la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) vont devoir répondre à de nombreuses questions: une altercation a-t-elle vraiment éclaté entre les deux hommes ? Et si oui, pour quel motif ? S'étaient-ils déjà croisés dans leur quartier ? Dans le cadre de l'enquête, une expertise psychologique de l'intéressé sera également réalisée, afin de comprendre si le suspect était en possession de tous ses moyens au moment du passage à l'acte. Publicité L'exploitation de l'ensemble des caméras de vidéosurveillance de Pont-de-Metz, notamment celle située à l'entrée du parc, pourrait permettre de remonter le fil du meurtre, minute par minute. De son côté, l'avocate du mis en cause, Me Marie Fouquart, appelle à la prudence: «les faits ont été montés en épingle depuis lundi, les choses ont été déformées et amplifiées, alors que l'enquête ne fait que débuter».

Les «résumés IA» de Google continuent d'étendre leur toile, au grand dam des éditeurs de presse
Les «résumés IA» de Google continuent d'étendre leur toile, au grand dam des éditeurs de presse

Le Figaro

time31 minutes ago

  • Le Figaro

Les «résumés IA» de Google continuent d'étendre leur toile, au grand dam des éditeurs de presse

Réservé aux abonnés Les médias ont saisi les autorités des deux côtés de l'Atlantique en accusant AI Overviews de faire baisser leur trafic. Mais l'arrivée de résumés d'articles sur le service Discover risque de mettre encore plus le feu aux poudres. La note de blog publiée par Google ce mercredi ne devrait pas passer inaperçue. En quelques paragraphes, la directrice du moteur de recherche, Liz Reid, explique qu'AI Overviews, la dernière innovation du groupe, n'a pas entraîné de baisse du trafic vers les sites web. « Le volume total de clics depuis une recherche Google vers les sites est resté relativement stable. De plus, la qualité moyenne des clics a augmenté et nous envoyons légèrement plus de clics de qualité vers les sites qu'il y a un an », assure-t-elle. Cette publication en dit long sur la controverse suscitée par les « aperçus IA » de Google depuis leur lancement en mai. Dans une centaine de pays, le moteur de recherche répond désormais à certaines requêtes en affichant un résumé des réponses, au-dessus des liens classiques renvoyant vers les sites internet des éditeurs. Google s'appuie sur son modèle d'IA générative Gemini, qui brasse le contenu de millions de sites d'informations et d'éditeurs indépendants indexés…

Un dollar pour convaincre Donald Trump : OpenAI vend ChatGPT à prix cassé à la Maison-Blanche
Un dollar pour convaincre Donald Trump : OpenAI vend ChatGPT à prix cassé à la Maison-Blanche

Le Parisien

time31 minutes ago

  • Le Parisien

Un dollar pour convaincre Donald Trump : OpenAI vend ChatGPT à prix cassé à la Maison-Blanche

L'administration de Donald Trump pourra utiliser quasi-gratuitement ChatGPT Enterprise l'année prochaine. OpenAI, l'entreprise derrière l'outil d'intelligence artificielle, a annoncé mercredi que « l'ensemble des employés de la branche exécutive fédérale » bénéficierait de ce service « pratiquement sans coût ». La société précise que l'initiative s'inscrit dans le plan d'action sur l'IA de la Maison-Blanche. Elle vise à permettre aux agents publics de « passer moins de temps sur la paperasse » et davantage à « servir le peuple américain », selon le communiqué de l'entreprise. Une stratégie d'ancrage à Washington D'après le média américain CNBC, le gouvernement américain aura accès aux derniers modèles d'OpenAI via la version entreprise de ChatGPT, ainsi qu'à certaines fonctionnalités avancées comme le mode vocal, pendant une période d'essai de 60 jours. OpenAI multiplie les efforts pour renforcer ses liens avec le gouvernement des États-Unis. L'entreprise américaine a annoncé l'ouverture prochaine de son premier bureau à Washington DC. En juin, elle a signé un contrat avec le Pentagone d'une valeur de 200 millions de dollars dans le cadre de son programme « OpenAI for Government. » L'entreprise a ajusté ses principes pour autoriser les contrats de défense. Son patron Sam Altman, qui se présente désormais comme « orphelin politique » après un long engagement auprès du parti des démocrates, défend une vision affirmée de l'exceptionnalisme américain. « L'Amérique est un pays incroyable, tout simplement unique », avait-il déclaré au Sénat en juin. Des nouveaux modèles dites « ouverts » L'entreprise d'intelligence artificielle a annoncé mardi la sortie de deux nouveaux modèles « ouverts », gratuits et personnalisables. « Nous sommes enthousiastes à l'idée que le monde construise sur une base technologique d'IA ouverte, créée aux États-Unis, fondée sur des valeurs démocratiques », a déclaré Sam Altman.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store