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Pourquoi on meurt moins le 15 août que les autres jours

Pourquoi on meurt moins le 15 août que les autres jours

Le Parisiena day ago
La France risque de perdre deux jours fériés, mais le 15 août ne paraît pas menacé. L'Assomption, qui tombe cette année ce vendredi, pourrait ainsi rester le jour le moins mortel de l'année : 1 410 personnes en moyenne décèdent chaque année le 15 août, sur la base des années 2004 à 2023, selon l'Insee. C'est 12 % de moins que le nombre moyen de décès quotidiens sur l'ensemble de cette période, et cela tient en partie au fait qu'il s'agit d'un jour férié.
Pour comprendre pourquoi, il faut se pencher sur les courbes de mortalité en France. Chaque année, hors événement exceptionnel comme l'arrivée du Covid en 2020 ou une canicule particulièrement intense et durable, le nombre de décès suit la même tendance : en baisse de janvier à juillet, puis en hausse d'août à décembre.
Moins d'opérations médicales programmées
Autrement dit, on meurt plus en hiver qu'en été. Cela s'explique surtout par la forte circulation de virus respiratoires, à commencer par la grippe, quand les températures baissent. C'est donc logiquement que le jour le moins « mortel » se trouve au cœur de la saison estivale.
Reste à comprendre pourquoi le 15 août précisément. C'est notamment car il est… férié. En octobre, l'Insee évoquait « des prises en charge moins fréquentes et un moindre nombre d'interventions programmées lors de ces jours de repos habituels ». Chaque opération chirurgicale entraîne des risques, même s'ils sont très faibles.
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À Noël aussi, le nombre de décès est toujours un peu plus bas que les jours précédents. Et de façon générale, le jour de la semaine le moins mortel est un dimanche, quand l'activité hospitalière tourne au ralenti — sauf aux urgences.
Un pic de décès le 3 janvier
Alors, ce vendredi va-t-il tenir son rang de jour le moins mortel de l'année 2025 ? Peut-être pas, en raison de la chaleur extrême qui perdure dans le sud du pays et qui pourrait provoquer une surmortalité… Nous le saurons fin septembre, quand l'Insee dévoilera le nombre de décès par jour pour le mois d'août.
À l'inverse, le jour durant lequel on meurt le plus est le 3 janvier (1 900 décès en moyenne). On se trouve alors au cœur de l'hiver, proche de l'épidémie de grippe, mais aussi deux jours après le Nouvel An. Or, « le désir de passer ces fêtes avec des proches, ainsi que celui d'atteindre une nouvelle année pourrait retarder la survenue du décès des personnes en fin de vie et expliquer en partie ce pic », avance l'Insee.
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En réalité, il s'agit du muscle pectoral, juste derrière, qui est affecté», nuance-t-elle. Publicité Un sac porté toujours du même côté, une séance de musculation un peu violente, un bébé dans les bras tout le week-end… Voilà comment un muscle peut se faire passer pour un sein en souffrance. «Généralement, je demande à la patiente de se pencher pour que la glande mammaire se détache vers l'avant. Ça me permet d'ausculter le pectoral et de déterminer s'il s'agit finalement d'une douleur de paroi», détaille la gynécologue. Autre coupable discret : les nerfs. Comme l'indique le Dr Florence Ledoux, une névralgie intercostale, c'est-à-dire un petit nerf coincé entre deux côtes, peut irradier sur le sein et semer la confusion. «Là encore, seul un examen médical pourra trancher sur ce doute», souligne la gynécologue. Et puis il ne faut pas non plus négliger le stress dans l'équation. «Une patiente anxieuse aura plus tendance à se plaindre de douleurs mammaires. 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