
Vladimir Guerrero frappe son 1000e coup sûr
(West Sacramento) Vladimir Guerrero fils a cogné son 1000e coup sûr en carrière et les Blue Jays de Toronto ont résisté à la poussée tardive des Athletics pour l'emporter 7-6, vendredi.
La Presse Canadienne
Guerrero a frappé un simple au champ centre en cinquième manche pour atteindre le plateau à son 911e match, à 26 ans.
Max Scherzer (1-0) a accordé trois points et cinq coups sûrs en six manches, mais a retiré huit frappeurs sur des prises pour mériter sa première victoire en près d'un an. Il est le premier lanceur de plus de 40 ans à gagner un match pour les Blue Jays depuis R.A. Dickey, le 4 mai 2015.
Les Blue Jays ont inscrit quatre points non mérités au cours d'une cinquième manche de six points pour signer une 11e victoire en 12 matchs.
Le partant des A's, Luis Severino (2-11), a donné cinq points sur sept coups sûrs en quatre manches et deux tiers.
Les Blue Jays menaient 7-3 au moment d'amorcer la dernière manche. Le releveur Jeff Hoffman a accordé trois points, dont un en vertu du circuit de Max Muncy.
Nick Kurtz et Tyler Soderstrom ont aussi claqué des longues balles dans la défaite.
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2 hours ago
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Un premier tiers presque parfait pour Tadej Pogačar
Bras croisés, mine contrariée, Tadej Pogačar n'avait surtout pas envie de sourire. Le champion mondial venait pourtant de reprendre le maillot jaune, cédé temporairement à son ami Mathieu van der Poel, après sa deuxième victoire, accentuant un peu plus son emprise sur le Tour de France au terme de la septième étape, vendredi, à Mûr-de-Bretagne. « Tout est parfait », lui a suggéré l'intervieweur, invitant le Slovène à un premier bilan avec le tiers des 21 étapes derrière lui. « Tout n'est pas parfait », a répliqué Pogačar, inquiet du sort de son coéquipier João Almeida, tombé violemment à quelque 60 km/h à l'approche de la deuxième ascension à Mûr-de-Bretagne, là où il a de nouveau maté son rival Jonas Vingegaard au sprint. PHOTO LOÏC VENANCE, AGENCE FRANCE-PRESSE Jonas Vingegaard a terminé la septième étape tout juste derrière Tadej Pogačar. Pogačar ne le savait pas encore, mais le Portugais venait tout juste de rentrer à bon port, plus de 10 minutes après lui. La caméra a tournoyé autour des dégâts, tandis qu'un soigneur tenait doucement les épaules d'Almeida, comme pour s'assurer qu'il était bel et bien en un seul morceau. Coude ensanglanté, maillot tout transpercé et noirci, arrière du cuissard déchiqueté : rien de très joli. « Je viens d'apprendre que João va passer des radios, a repris Pogačar. Alors bien sûr, c'est magnifique d'être en jaune et de gagner l'étape aujourd'hui, mais comme l'équipe me l'a dit juste avant, c'était un luxe d'avoir João aussi bien placé au général. C'était une belle occasion pour lui aussi. Il est en super forme. J'espère vraiment que rien n'est cassé et qu'il pourra continuer. C'est un coureur tellement précieux dans l'équipe. » PHOTO SARAH MEYSSONNIER, REUTERS João Almeida s'est blessé lors de l'étape. Le diagnostic est tombé deux heures plus tard. « Après l'examen clinique, il a été immédiatement conduit à des examens radiologiques », a relaté dans un communiqué le directeur médical de UAE Team Emirates-XRG. « Ceux-ci ont confirmé une fracture non compliquée d'une côte du côté gauche, ainsi que de profondes abrasions sur le corps. Heureusement, aucune commotion cérébrale n'a été détectée. » « Il sera suivi de près dans les prochains jours, a-t-il poursuivi. Ils s'annoncent difficiles pour lui, mais à ce stade, il devrait être en mesure de prendre le départ de l'étape de demain [samedi]. » Dans les circonstances, ce dénouement est probablement le plus positif que Pogačar pouvait espérer. Septième au général à un peu moins de deux minutes, João Almeida représentait la solution de rechange de la formation émiratie en cas de pépin à son meneur. Le Portugais de 26 ans doit surtout servir de lieutenant principal en montagne à partir de la 10e étape, lundi, dans le Massif central, et ensuite dans les Pyrénées et les Alpes. Gagnant des Tours du Pays basque, de Romandie et plus récemment de Suisse, Almeida serait leader dans chacune des 22 autres équipes, à l'exception de Visma-Lease a Bike de Vingegaard. Fracture compliquée ou pas, une côte cassée est une côte cassée. La valeur de la carte Almeida passe soudainement de l'as de cœur à la dame ou au valet de pique. Visma offensif et soudé Peut-être Vingegaard et ses coéquipiers peuvent-ils tirer un certain réconfort de ce mauvais coup du sort à l'armada de son tortionnaire. Deuxième derrière Pogi à cet « Alpe d'Huez breton », le Danois s'est montré pugnace comme à Vire Normandie (6e étape) et à Rouen (4e), mais le résultat de ce troisième sprint en montée n'a jamais fait l'ombre d'un doute. Et il traîne toujours comme un boulet les 65 secondes lâchées durant le chrono de Caen. À l'inverse de UAE, Visma peut cependant encore compter sur Matteo Jorgenson, 5e de l'étape et toujours 6e au général (+1 min 34). L'Américain n'a pas un CV aussi garni que celui d'Almeida, mais il est plus polyvalent et pratiquement égal au contre-la-montre. PHOTO MARCO BERTORELLO, AGENCE FRANCE-PRESSE Jonas Vingegaard (casque rouge) et ses coéquipiers de Visma-Lease a Bike Comme la veille, l'escadron néerlandais jaune et noir s'est montré offensif en début d'étape – tentative d'échappée de Wout van Aert – et soudé dans le final abordé plein pot par Tiesj Benoot et Simon Yates. Cela n'a rien changé au sort de Vingegaard vis-à-vis de Pogačar. Voilà peut-être pourquoi le Slovène a trouvé « étrange » la façon de courir de ses rivaux ces deux dernières étapes. « On peut donc s'attendre à voir différentes approches de leur part dans les prochains jours », s'est méfié le maillot jaune et double tenant du titre. « Ils n'ont pas renoncé », dit Houle PHOTO OLIVIER JEAN, ARCHIVES LA PRESSE Hugo Houle De son salon à Monaco, où il a suivi la fin de l'étape après une petite escapade à la plage, Hugo Houle avait le même pressentiment. « UAE et Pogačar ont un bon ascendant sur Vingegaard, mais je pense que Visma sont très malins, a noté le vainqueur d'étape en 2022. Ils vont essayer de jouer tactiquement contre lui jusqu'à la fin, en tentant de l'user. Collectivement, ils ont parfois plus de coureurs que la UAE. Ils calculent un peu plus. Ils ont dit qu'ils avaient un plan en tête. Je ne serais pas surpris qu'ils essaient des choses auxquelles on ne s'attend peut-être pas sur certaines étapes. Ils n'ont clairement pas renoncé. » Comme tout partisan, le représentant d'Israel-Premier Tech souhaite du « suspense » et du « spectacle » pour les deux prochaines semaines. Pour rappel, Visma avait renversé le Giro à l'avant-dernière étape au profit de Simon Yates. Houle demeure néanmoins réaliste avec un phénomène comme Pogačar. « Ils vont essayer de le déstabiliser, mais Pogi est tellement fort, tellement intelligent dans sa façon de courir, a-t-il noté au sujet de son concitoyen monégasque. C'est bien beau vouloir le piéger, mais s'il se met dans la roue de Vingegaard, [le Danois] n'ira nulle part s'il n'est pas plus fort. À un moment donné, ils sont assez limités [dans ce qu'ils peuvent faire]. » Pas de quoi fermer l'écran, assure le Québécois : « On aura de belles étapes dans la deuxième semaine, avec plus d'ouvertures pour les échappées. » En attendant, les sprinteurs devraient reprendre le haut du pavé cette fin de semaine. Deux étapes relativement planes sont au programme, dont celle de dimanche se terminant à Châteauroux, lieu du premier des 35 succès du détenteur du record Mark Cavendish, qui prévoyait être dépassé par Pogačar, déjà rendu à 19 à l'âge de 26 ans. Très discrets ces derniers jours, les cyclistes d'Israel-Premier Tech, du Québécois Guillaume Boivin, voudront remettre en orbite leur finisseur allemand Pascal Ackermann, huitième à Dunkerque lundi. Classement de l'étape Tadej Pogačar (SLO/UAD) les 197,0 km en 4 h 05 : 39. (10 secondes de bonification) Jonas Vingegaard (DEN/TVL) à 0. (6 s de bonification) Oscar Onley (GBR/DFP) 2. (4 s de bonification) Felix Gall (AUT/DAT) 2. Matteo Jorgenson (USA/TVL) 2. Remco Evenepoel (BEL/SOQ) 2. Kévin Vauquelin (FRA/ARK) 2. Jhonatan Narváez (ECU/UAD) 7. Axel Laurance (FRA/IGD) 15. Tobias Johannessen (NOR/UXT) 21. 84. Michael Woods (CAN/IPT) 9 : 02 130. Guillaume Boivin (CAN/IPT) 14 : 13


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Jonathan Milan remporte la 8e étape
Jonathan Milan a remporté sa première étape dans la Grande Boucle. (Laval) Jonathan Milan a procuré samedi à l'Italie sa première victoire depuis six ans au Tour de France, en s'imposant à Laval au terme d'une huitième étape qui s'est comme prévue jouée au sprint, Tadej Pogacar conservant sans souci son maillot jaune. Agence France-Presse Milan, 24 ans, décroche par la même sa première étape dans la Grande Boucle, à l'issue d'une journée tranquille. Le colosse de l'équipe Lidl-Trek (1,96 m) s'est imposé tout en puissance devant le Belge Wout Van Aert et l'Australien Kaden Groves au bout d'un long faux-plat montant. Son principal rival Tim Merlier, qui a connu un problème mécanique à une dizaine de kilomètres de l'arrivée, n'a pas participé au sprint. C'est une libération pour Milan qui, pour son premier Tour de France, était soumis à une pression intense après avoir été préféré par son équipe au Danois Mads Pedersen, un des poids lourds du peloton. Vainqueur de quatre étapes sur le Giro ces deux dernières années, il avait vécu une déception lors de la première étape à Lille lorsque, piégé dans une bordure, il n'avait pas pu se mêler au sprint et à la lutte pour le premier maillot jaune. C'est aussi un soulagement pour son pays qui n'avait plus connu de vainqueur dans le Tour de France depuis Vincenzo Nibali lors de la 20e étape en 2019. « Je pense que je ne réalise pas encore. J'étais venu avec beaucoup d'espoirs et de rêves mais concrétiser c'est autre chose. Cela signifie beaucoup pour moi et mon pays », a-t-il dit. Milan fait aussi une bonne affaire pour le classement du maillot vert, qu'il espère « ramener à Paris », alors que la neuvième étape samedi entre Chinon et Châteauroux est encore promise aux sprinteurs. Après un début de Tour intense, le peloton avait décidé de souffler samedi et l'étape, couru dans la chaleur, a été très paisible, le temps aussi pour plusieurs coureurs impliqués dans une lourde chute la veille de panser leurs plaies, comme Joao Almeida et Santiago Buitrago. Le classement de la 8e étape 1. Jonathan Milan (ITA/LTK) les 171,4 km en 3 h 50 : 26. (moyenne : 44,7 km/h) 2. Wout Van Aert (BEL/TVL) à 0. 3. Kaden Groves (AUS/ADC) 0. 4. Pascal Ackermann (GER/IPT) 0. 5. Arnaud De Lie (BEL/LTD) 0. 6. Tobias Andresen (DEN/DFP) 0. 7. Bryan Coquard (FRA/COF) 0. 8. Alberto Dainese (ITA/TUD) 0. 9. Vincenzo Albanese (ITA/EFE) 0. 10. Stian Edvardsen-Fredheim (NOR/UXT) 0. 155. Michael Woods (CAN/IPT) 4 : 21. 159. Guillaume Boivin (CAN/IPT) 4 : 32.


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Les noms sur la Coupe Stanley, le trophée Calder et… les 5 contre 3
Chaque semaine, les journalistes de l'équipe des Sports répondent à vos questions. La Presse Envoyez-nous vos questions Le nom qui se retrouve le plus sur la Coupe Stanley Qui a son nom inscrit le plus grand nombre de fois sur la Coupe Stanley ? Je crois que c'est Jean Béliveau. Serge Réponse de Simon Drouin : Spontanément, on serait porté à penser à Henri Richard, qui détient le record de 11 championnats de la Coupe Stanley remportés à titre de joueur. Mais c'est bel et bien Jean Béliveau dont le nom est gravé le plus grand nombre de fois sur le grand saladier argenté : 10 fois comme joueur et 7 fois comme dirigeant du Canadien, pour un total de 17. Le jour de sa retraite, en 1971, M. Béliveau est en effet devenu vice-président principal aux affaires sociales de l'organisation montréalaise, un poste qu'il a occupé jusqu'en 1993. Son nom figure donc aux côtés de ceux de Patrick Roy, Guy Carbonneau et Paul DiPietro pour la dernière conquête du Canadien en 1993. Lointain repêchage et trophée Calder PHOTO NICK WOSIKA, IMAGN IMAGES Kirill Kaprizov Lane Hutson a gagné le Calder en étant repêché au 62e rang. Quels sont les joueurs repêchés plus loin qui ont gagné ce trophée ? Bernard Janelle Réponse de Katherine Harvey-Pinard : Le plus récent est Kirill Kaprizov en 2021 ; croyez-le ou non, mais l'attaquant du Wild du Minnesota a été sélectionné au 5e tour, au 135e rang, du repêchage. Encore mieux : Artemi Panarin n'a jamais été repêché et a remporté le trophée Calder en 2016 ! Je peux vous en nommer quelques autres : Steve Mason (2009, sélectionné au 69e rang), Andrew Raycroft (2004, 135e rang), Evgeni Nabokov (2001, 219e rang), Chris Drury (1999, sélectionné au 72e rang)… Toucher le trophée, ou non ? PHOTO GARETH PATTERSON, ASSOCIATED PRESS Connor McDavid (97) avec le trophée des champions de l'Association de l'Ouest Sur une photo d'équipe des Oilers d'Edmonton, après leur victoire contre Dallas, on peut voir Connor McDavid et Kasperi Kapanen toucher le trophée remis aux champions de l'Association de l'Ouest. Qu'en est-il de la fameuse superstition « pas touche » ? François Caron Réponse de Katherine Harvey-Pinard : C'est plutôt simple. L'année dernière, lorsque les Oilers ont gagné ce même trophée, Connor McDavid n'y avait pas touché. Seulement, l'équipe s'était inclinée quand même en finale contre les Panthers de la Floride. Cette année, le capitaine a voulu faire différemment en espérant un résultat différent… ce qui n'a pas été très réussi. Le dernier finaliste au Calder chez le Canadien PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE Michael Ryder Lane Hutson est le premier joueur du Canadien à gagner le trophée Calder depuis Ken Dryden. Au cours de cette longue période, y a-t-il un autre joueur qui est passé près de le gagner ? Jean Dufresne Réponse de Richard Labbé : Avant Lane Hutson, ce n'est pas arrivé souvent, en tout cas pas récemment, qu'un joueur du CH soit sérieusement considéré au Calder. En 2004, Michael Ryder est arrivé deuxième derrière Andrew Raycroft et ensuite, il faut remontrer à 1984-1985, quand le défenseur Chris Chelios avait connu une entrée fracassante avec le Canadien et dans la Ligue nationale. Chelios a conclu cette course au trophée Calder au deuxième rang, parce qu'il y avait un certain Mario Lemieux devant lui… 5 contre 3 ou 4 contre 3 ? PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, LA PRESSE CANADIENNE Lane Hutson (48), Cole Caufield (13), Juraj Slafkovsky (20), Nick Suzuki (14) et Ivan Demidov (93) Il me semble que les avantages numériques à 5 contre 3 offrent des résultats plus bancals que les avantages à 4 contre 3. Y a-t-il une façon de savoir lequel des deux est le plus prolifique ? David Piché Réponse d'Alexandre Pratt : Bien sûr ! J'ai tenu compte de tous les avantages numériques depuis le lock-out de 2005. C'est un bon échantillon : 4653 occasions à 5 contre 3 et 2686 à 4 contre 3. Il est nettement plus profitable de jouer avec un avantage de deux hommes. Le pourcentage de réussite est alors de 27,2 %, contre 21,8 % à 4 contre 3.