
Cinéma, séries : retour en force du biblique sur les écrans
Une suite en deux films de la Passion du Christ selon Mel Gibson, une relecture de la naissance de Jésus et deux séries sur des figures importantes des textes religieux sont sur les rails aux États-Unis.
Faut-il y voir le reflet d'un regain d'intérêt pour les croyances religieuses ? Plus historiquement, pour les origines communes de nos civilisations? Plus politiquement, pour quelque chose qui sonnerait comme un contre-feu à la débâcle spirituelle généralisée? Ou plus concrètement, d'un filon qui s'ouvre ou se rouvre, potentiellement très lucratif, en mode péplum modernisé.
Allez savoir ce qu'il se passe dans les bureaux des producteurs et des patrons de plateformes…
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Le HuffPost France
5 hours ago
- Le HuffPost France
Quentin Tarantino a une très bonne raison de ne pas réaliser la suite de « Once Upon a Time in Hollywood »
CINÉMA - En avril dernier, le réalisateur Quentin Tarantino annonçait à la surprise générale qu'une suite de son dernier film, Once Upon a Time in Hollywood, était en chantier. Qu'elle serait produite par Netflix. Avec Brad Pitt dans le rôle principal. Mais que ce ne serait pas lui qui serait en charge du projet, mais un certain David Fincher. Une accumulation d'informations particulièrement inattendues pour les fans du cinéaste derrière Jackie Brown et Kill Bill. Il était donc temps que Quentin Tarantino de s'expliquer. Ce qu'il a finalement fait dans le podcast The Church of Tarantino, publié ce vendredi 15 août. Pour le réalisateur américain, dont le 10e film se fait toujours attendre depuis l'annulation de The Movie Critic, la première des explications est justement liée à ce compteur de dix films qu'il ne souhaite absolument pas dépasser. Refusant que son dernier projet ne soit une suite, il a donc préféré confier son scénario à un autre cinéaste. Il explique d'ailleurs pourquoi, non sans une pointe d'humour et d'humilité : « Je pense que David Fincher et moi sommes les deux meilleurs réalisateurs. « Le fait que David Fincher veuille adapter mon travail témoigne d'un sérieux qu'il faut prendre en compte », ajoute-t-il. S'il a choisi de confier son scénario centré sur le personnage de Cliff Booth, incarné par Brad Pitt dans Once Upon a Time in Hollywood, à David Fincher, Quentin Tarantino explique aussi qu'il s'est lassé de cette histoire. Raison pour laquelle il a préféré déléguer la réalisation. « J'adore ce scénario, mais je continue à errer sur le même terrain que j'ai déjà parcouru. Ça ne m'a pas vraiment enthousiasmé », explique-t-il dans ce podcast. Le réalisateur récompensé d'une Palme d'or à Cannes en 1994 pour Pulp Fiction assure toutefois qu'il restera à disposition de Netflix et David Fincher durant la production du film. « Je fais des allers-retours entre ici et Israël, donc je ne serai pas sur le plateau tous les jours. Mais oui, je serai là s'ils ont besoin de moi », assure le cinéaste. Retrouvailles entre Pitt et Fincher Lié à Netflix depuis de nombreuses années désormais, David Fincher était donc le choix logique pour le remplacer. Les séries Mindhunter, House of Cards ou plus récemment les films Mank et The Killer … La longue collaboration entre le réalisateur de Zodiac et le géant du streaming américain semblait donc une évidence pour adapter The Adventures of Cliff Booth à l'écran. Dans le neuvième film de Tarantino, Brad Pitt incarnait ce drôle d'homme de main et accessoirement doublure cascade de l'acteur fictif Rick Dalton (Leonardo DiCaprio). Un personnage plus trouble qu'il n'en avait l'air, puisqu'il était sous-entendu dans le film qu'il était suspecté d'avoir tué sa femme. Une histoire qui sera sans doute creusée dans le projet porté par David Fincher, qui retrouvera Brad Pitt pour la première fois depuis L'Étrange Histoire de Benjamin Button, tourné ensemble en 2008. De son côté, Quentin Tarantino semble toujours tâtonner concernant son ultime projet au cinéma et ne s'en cache pas après l'abandon du projet intitulé The Movie Critic:


Le Figaro
5 hours ago
- Le Figaro
Emma Heming se souvient de ses sorties en talons avec son mari Bruce Willis, jamais complexé par leur différence de taille
Sur son compte Instagram, l'épouse de Bruce Willis s'est souvenue avec émotion de leurs virées nocturnes à l'époque où l'acteur ne souffrait pas encore de démence. L'acteur ne voyait alors aucun problème à ce qu'elle le dépasse de plusieurs centimètres avec en talons. Son quotidien auprès de Bruce Willis a beau avoir radicalement changé, ses souvenirs, eux, sont restés intacts. Cette semaine, Emma Heming, qui partage la vie de l'acteur depuis près de vingt ans, s'est rappelée dans ses stories Instagram des moments où son mari et elle pouvaient encore sortir ensemble de leur villa californienne pour un dîner en amoureux ou pour participer des événements plus confidentiels aux côtés d'autres personnalités du cinéma. Une époque désormais révolue, Bruce Willis souffrant depuis plus trois ans d'une démence frontotemporale, une maladie neurodégénérative incurable apparentée à la maladie d'Alzheimer qui l'a contraint de mettre un terme à sa carrière. «Bruce n'est pas comme les autres» Avant son diagnostic, l'acteur star de Pulp Fiction et du Cinquième Élément adorait passer ses soirées aux côtés de son épouse, qui n'hésitait pas à se mettre sur son 31. Maquillage soigné, brushing impeccable, robe scintillante, et escarpins... Emma Heming aimait sortir le grand jeu. Du haut de ses 1m78, auxquels s'ajoutaient cinq à dix centimètres de talons, la top model dépassait souvent son mari d'une bonne tête. Ce dernier n'en a jamais pris ombrage : «Vous savez, ces hommes qui disent qu'ils n'aiment pas que leur partenaire porte des talons pour ne pas paraître plus petits à côté d'elle ? Bruce n'est pas comme eux», a ainsi confié Emma Heming sur Instagram. Une manière pour elle de célébrer les qualités de son époux, et de faire en sorte qu'il ne tombe pas dans l'oubli. À lire aussi «Je suis profondément triste aujourd'hui» : les mots de la femme de Bruce Willis pour la fête des pères Publicité Un livre pour accompagner les aidants Après des années passées sous le feu des projecteurs à enchaîner les cascades dans des films d'action, l'acteur que nous imaginions tous invincible n'a eu d'autre choix que de s'enfermer chez lui. Depuis trois ans, il ne quitte plus sa demeure californienne, où il vit loin des regards avec Emma Heming et leurs deux filles, Mabel Ray Willis, née en 2012, et Evelyn Penn Willis, née en 2014. Selon de récentes informations de The Express Tribune, qui s'appuie sur des documents de 2023 et 2024, Bruce Willis serait devenu muet et souffrirait de certains troubles moteurs liés à sa démence. En septembre prochain, Emma Heming publiera The Unexpected Journey : Finding Strength, Hope, and Yourself on the Caregiving Path (NDLR : Le voyage inattendu : trouver la force, l'espoir et soi-même sur le chemin du rôle d'aidant), un livre dans lequel elle s'appuie sur sa propre expérience pour donner des conseils à celles et ceux vivant l'épreuve «compliquée, déchirante et transformatrice» de la prise en charge d'un proche atteint d'une maladie neurodégénérative. Un projet adoubé par Demi Moore, l'ex-femme de Bruce Willis, restée proche de l'acteur avec qui elle partage trois filles : Rumer, Tallulah et Scout. «Ce livre est une bouée de sauvetage pour ceux qui sont confrontés au monde complexe de la démence, et il représente son cadeau à tous les aidants qui se sont sentis perdus, dépassés ou seuls», a déclaré l'actrice.


Le HuffPost France
6 hours ago
- Le HuffPost France
Mort de Tristan Rogers, vu dans « Les feux de l'Amour » et « General Hospital », à l'âge de 79 ans
TÉLÉVISION - Un visage célèbre du petit écran. L'acteur australien Tristan Rogers, très connu de l'autre côté de l'Atlantique pour ses rôles dans de nombreuses séries américaines est mort ce vendredi 15 août à l'âge de 79 ans. Il laisse derrière lui une femme et deux enfants. Pour les téléspectateurs américains, mais aussi français, il était surtout connu pour son incarnation de Robert Scorpio, espion emblématique de la série General Hospital (Hôpital Central en version française). Une série télévisée dans laquelle il était encore apparu le mois dernier. « Toute la famille de General Hospital est profondément attristée par le décès de Tristan Rogers », a déclaré Frank Valentini, producteur exécutif de la série à la plus grande longévité de la télévision américaine. « Tristan a captivé nos fans pendant 45 ans et Port Charles ne sera plus jamais la même sans lui (ni sans Robert Scorpio). » Comme le souligne CNN, Tristan Rogers était également connu pour ses rôles dans d'autres séries à rallonge comme Les Feux de l'Amour, où il incarnait le personnage de Colin Atkinson, apparu pour la première fois en décembre 2010. Sa carrière au cinéma n'a, quant à elle, jamais réellement décollé malgré plusieurs rôles à l'écran entre 1972 et 2011. Engagé pour « tabasser le héros » C'est surtout Robert Scorpio qui aura marqué la carrière de l'acteur. Il avait d'ailleurs quitté la série General Hospital en novembre dernier, avant de revenir le temps d'un épisode diffusé au mois de juillet. Comme l'indique CNN, c'est à ce moment-là que le cancer du poumon de Tristan Rogers avait été révélé. Il gardera toutefois une histoire très singulière avec cette série, où il avait commencé par un tout petit rôle. Engagé pour « tabasser le héros Luke (joué par Anthony Geary) », Tristan Rogers avait ensuite enchaîné les apparitions furtives avant qu'un personnage ne soit développé pour lui. « Il adorait être Scorpio et il a créé ce rôle de toutes pièces. Il était censé travailler une journée, et il a fini par en faire quelque chose d'énorme. C'était un être humain sincère, loyal et gentil, et il aimait sa famille », est-il indiqué dans le communiqué annonçant sa disparition. Sa première véritable apparition dans le rôle de Robert Scorpio remontait à l'année 1980. Au fil des années, son personnage avait disparu de la série pour mieux revenir ensuite. Comme en 2008, dans le spin-off de General Hospital, baptisé Night Shift.