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Privées de nombreux joueurs engagés avec les Lions, les sélections font tourner pour les tests estivaux

Privées de nombreux joueurs engagés avec les Lions, les sélections font tourner pour les tests estivaux

L'Équipe13 hours ago
Bouleversés par les Lions et d'autres contingences, les tests estivaux forcent nombre de nations à faire tourner leurs effectifs face à l'absence de joueurs majeurs.
Il n'y a pas que l'équipe de France qui fait voyager un groupe remodelé pour cette tournée d'été. Mais si c'est le Top 14 et ses interminables exigences qui déplume les Bleus, ce sont les Lions Britanniques et Irlandais qui vampirisent l'Angleterre, l'Écosse et l'Irlande, qui débutent samedi leurs tests estivaux.
Le XV de la Rose doit se passer de 13 joueurs réquisitionnés par Andy Farrell en Australie et c'est sans l'épine dorsale du dernier Tournoi des Six Nations qu'il entame ce soir à La Plata, en Argentine, une série de trois matches en Amérique, avec deux tests contre les Pumas puis un contre les États-Unis. En confiance après sa victoire contre les Lions à Dublin il y a deux semaines (28-24), l'Argentine a les arguments pour faire douter les hommes de Steve Borthwick, pas forcément rassurés après leur défaite à Twickenham contre France A (24-26).
L'Irlande paie un tribut encore plus lourd aux Lions, avec 16 joueurs en mission en Australie. Surtout, le XV du Trèfle est privé de son sélectionneur, Andy Farrell, boss des Lions, et de Simon Easterby, qui assumait l'intérim lors du dernier Tournoi. Voilà donc l'Irlande dirigée par l'intérimaire de l'intérimaire, Paul O'Connell, au moment de défier la Géorgie à Tbilissi. Le jeune Sam Prendergast (22 ans) y sera particulièrement scruté, après un Six Nations en dents de scie.
Avec 8 joueurs qui attendent les Wallabies, l'Écosse est le troisième pourvoyeur des Lions. Son voyage dans le Pacifique, avec des tests contre les Maoris All Blacks, les Fidji puis les Samoa, en sera compliqué.
L'Afrique du Sud épargnée
Le problème du pays de Galles est ailleurs, puisque les Lions ne lui ont pris que deux joueurs, dont un, Tomos Williams, a déjà dû déclarer forfait. Mais lors de ses deux rendez-vous au Japon, le XV du Poireau, toujours emmené par un coach intérimaire, Matt Sherratt, cherchera surtout à mettre fin à sa série de 17 défaites consécutives, qui court depuis le quart de finale de la Coupe du monde 2023.
L'Australie est un peu moins mal en point, mais elle débute tôt dimanche matin, contre les Fidji, sa préparation à la venue des Lions avec son lot d'incertitudes. Les Wallabies seront ainsi dirigés par un coach qui ne voulait plus en assumer la charge, Joe Schmidt, qui a accepté de poursuivre sa mission le temps que son successeur déjà désigné, Les Kiss, soit libéré par sa franchise en 2026.
De l'Amérique du Sud à l'Océanie, en passant par le Caucase, tout le petit circuit du rugby international bricole, donc. Tout ? Non ! Une sélection résiste à ce chamboulement, l'Afrique du Sud. Pour leur premier test contre l'Italie, les Springboks aligneront 19 champions du monde aujourd'hui. Rassie Erasmus ne se plaindra pas de cette stabilité.
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Lottie Woad remporte son premier titre, Céline Herbin et Anne-Charlotte Mora 9es
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L'Équipe

timean hour ago

  • L'Équipe

Lottie Woad remporte son premier titre, Céline Herbin et Anne-Charlotte Mora 9es

Ce dimanche a eu lieu le quatrième tour du KPMG Women's Irish Open, en Irlande. Imperturbable, l'amateure Lottie Woad a surclassé ses adversaires et a remporté, tout en sérénité, son premier trophée sur le circuit européen. De leur côté, Céline Herbin et Anne-Charlotte Mora terminent 9es. À seulement 21 ans, Lottie Woad tient déjà son premier fait d'armes sur le Ladies European Tour. Insaisissable leader du KPMG Women's Irish Open à l'issue du moving day, la numéro 1 mondiale amateur a débuté ce quatrième round avec sept longueurs d'avance sur Madelene Sagstrom. Offensive, comme depuis le début du tournoi, l'Anglaise a encore vite montré ses intentions à l'élite européenne ce dimanche, en claquant, en patronne, deux birdies sur ses quatre premiers trous. Son bogey concédé au 5 n'a pas altéré sa superbe dynamique, à l'image de ce birdie glané au 8 pour se relancer. Intraitable au retour, Woad a été épatante de sérénité (trois birdies, un bogey) comme depuis le début de la semaine. Autrice d'une carte de 69 (-21 total) la Britannique a entériné son exploit sans trembler durant le sprint final et a donc débloqué son compteur sur le LET. Il s'agit de la première amateure à remporter un titre sur ce circuit depuis Jana Melichova en 2022. Mora à réaction Woad s'impose largement devant Madelene Sagstrom. La double vainqueure sur le LPGA Tour n'a rien pu faire ce dimanche. Malgré son joli score de 68 (six birdies, un bogey), elle doit se contenter de la place de dauphine (-15). Amelia Garvey est 3e (-14), devant Charley Hull (4e, -12). Kirsten Rudgeley, Fatima Fernandez Cano, Hannah Screen et Chiara Tamburlini prennent la 5e position (-10). Anne-Charlotte Mora suit au 9e rang. Dans le dur à l'aller (un birdie, deux bogeys), la Française a bien rebondi par la suite (deux birdies) pour arracher un bilan de 72 et surtout son meilleur résultat de la saison. A -9 total, elle est accompagnée par Alexandra Swayne et sa compatriote Céline Herbin, qui a achevé le parcours en 70 coups ce dimanche (quatre birdies, un bogey). Nastasia Nadaud termine 25e (-5), tandis que Perrine Delacour occupe la 29e place (-4). Agathe Sauzon se classe 37e (-2). Plus loin, Vanessa Bouvet finit 66e (+ 7).

« Regarder les All Blacks dans les yeux jusqu'au bout » : Laurent Sempéré plante le décor de la revanche des Bleus contre la Nouvelle-Zélande
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time3 hours ago

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« Regarder les All Blacks dans les yeux jusqu'au bout » : Laurent Sempéré plante le décor de la revanche des Bleus contre la Nouvelle-Zélande

Après avoir analysé le premier test des Français face aux All Blacks, perdu de peu samedi (31-27), Laurent Sempéré, entraîneur adjoint de Fabien Galthié en charge des avants, a planté le décor de la montée vers la revanche, dans six jours à Wellington. Il est 20 heures, à l'hôtel Rydges de Wellington. La nuit noire est tombée sur la capitale, le froid mord sèchement la ville. Le bar de l'établissement où les Bleus viennent de poser leurs valises partage sa salle avec un steakhouse dont les effluves de viande grillée chatouillent les naseaux et les papilles. Laurent Sempéré, entraîneur en charge des avants, n'a pas encore dîné. Le transit depuis Dunedin a été long, et une réunion s'est tenue dès l'arrivée afin de poser sur la table la lecture du match de chacun. Une méthodologie autant qu'un rituel, que détaille l'adjoint de Fabien Galthié : « On le fait le lendemain de match, chacun dans son coin, chacun par son prisme, sans être pollué par les avis des autres. Ensuite, on se rejoint et on fait un débrief ouvert, qui dure souvent plus de deux heures, où l'on échange sur des images. Chacun dit ce qu'il veut : des choses positives, négatives, et potentiellement des éléments qui peuvent nous servir pour le match suivant. » Comment préparer une équipe en cinq entraînements chrono ? Galthié aime répéter que l'environnement du XV de France est un univers stressé, où le temps est un luxe que l'on peut tout juste regarder en vitrine. Alors, quand il s'agit de configurer une équipe avec autant de novices pour défier les All Blacks, finalement vainqueurs de justesse, samedi (31-27), par quoi commence-t-on ? « Un de nos grands principes, c'est de maîtriser les choses simples, avec une stratégie bien précise, comprise et portée par tous, poursuit Sempéré. Avant le test de Dunedin, on avait cinq entraînements, et un match à Twickenham. Ce match a été super important dans la construction de ce groupe, parce qu'il a permis à des mecs de toucher un niveau international qu'ils ne connaissaient pas, et parce que, malgré un scénario contraire, ils sont allés chercher une victoire (24-26). » Chaque jour, chaque heure étant comptés, le staff fait passer le message à tous, spécialement aux nouveaux, qu'il faut gagner du temps, et donc communiquer le plus ouvertement et le plus vite possible. « Pour gagner du temps, il faut casser cette bulle qu'on a tous autour de nous » Laurent Sempéré, entraîneur des avants du XV de France « Il n'y a pas de questions bêtes, et nous, coaches, devons être disponibles 24/24, affirme le technicien de 40 ans. C'est aussi l'avantage d'être en tournée. Pour faire germer l'idée que la performance est possible, pour dénouer un noeud chez un joueur, ça peut se passer au café, dans l'ascenseur, à la muscu ou en tapant à la porte de sa chambre. Si tu vois le joueur arriver de l'autre côté du couloir et qu'il tourne la tête, peut-être que c'est le moment de le laisser tranquille (sourire). Il y a eu des discussions fortes, oui. » Plus terre à terre, ce qui a aidé cette équipe à croire en elle, c'est « le niveau des entraînements à 42, effectif contre effectif. Une prise de conscience s'est produite. Un seul entraînement a été moins bon, le premier en arrivant ici. C'est peut-être la pression d'arriver sur le sol des Blacks, de mesurer l'enjeu. » Sur la route de Dunedin, un autre signal a permis de sentir que le ciment prenait : l'entraînement du capitaine, la veille du match, fut, au dire du staff, un des meilleurs de l'ère Galthié, par sa précision et son intensité. La mi-temps, l'autre « moment fort de la journée » C'est humain, et même rassurant : un des faits saillants du débrief de ce premier test reste la note d'amertume, la même au coucher qu'au réveil, « parce que les occasions de gagner en Nouvelle-Zélande sont très rares, souligne Sempéré. Mais pour le reste, l'état d'esprit des joueurs a été formidable. On a noté aussi ce qui s'est passé pendant la mi-temps, les clés qu'on a chacun pu amener, le rôle du capitaine (Gaël Fickou), tout a été très bénéfique. La mi-temps a été un moment fort de la journée. » L'ardeur déployée pour rattraper les coups et pour plaquer a été relevée, comme l'ont été les erreurs, parfois grossières, qui ont ouvert des espaces aux Blacks. « Le plus gros de la performance défensive ce week-end, ç'a été la façon dont on a pu perturber les libérations des Néo-Zélandais, ralentir leurs rucks. Ils nous ont joué pas mal de côtés fermés. On ne s'y attendait pas. On a bien réussi à bloquer leur jeu de passes devant la défense, notamment en fermant bien à l'extérieur. Mais on s'est fait breaker par un retour intérieur. Tout mis bout à bout, le bilan, c'est que tout ce qu'on a travaillé, tout le temps investi, les joueurs l'ont rendu sur le terrain. Il n'y a pas eu de déperdition. » La fierté comme « plus gros levier » de préparation La belle performance de Dunedin ne fera pas oublier au staff que ce premier résultat rageant entre dans un ensemble, avec une intention réelle derrière : « On est obligés de se projeter très vite sur le match. On a eu un peu le sourire dans le vestiaire, mais il a fallu vite se mettre au travail pour le deuxième test », insiste l'adjoint de Galthié. Pour le deuxième match de la série, samedi (9h05) à Wellington, quelle sera la tentation : faire confiance à l'équipe qui s'est procuré une balle de match, ou changer ? « On est conscients qu'on va amener des évolutions, mais toujours en maîtrisant le temps que cela prend pour les entraîner, pour les introduire, affirme Sempéré. Là, on récupère les finalistes (Pierre Bochaton, Nicolas Depoortère, Bastien Vergnes-Taillefer, Pierre-Louis Barassi et Joshua Brennan). Ils vont nous amener de la fraîcheur. Il va falloir les intégrer à ce projet. On va donc mesurer un peu le bénéfice-risque de l'évolution. » Des nouvelles séances de la semaine naîtra l'équipe du second test, avec toujours le même levier de motivation. « Le plus gros levier, c'est de les regarder dans les yeux jusqu'au bout et gagner une nouvelle balle de match, assure l'ex-talon parisien. C'est ce qui, cette semaine, va nous motiver. Tout en sachant qu'en face, on a une machine très bien huilée. » Et que les intentions néo-zélandaises devraient rester les mêmes, avec une chance de les voir progresser, encore, eux aussi. « On sait qu'ils veulent mettre de la vitesse. Ils ont réussi à le faire, mais on leur en a ralenti aussi, et ils ont eu aussi beaucoup de déchets. Est-ce que ce sont eux qui n'ont pas bien fait, ou nous qui avons bien fait ? » À lire aussi Holland, le colosse qui a contenu les Bleus pour sa première avec les All Blacks Pas réalistes, maladroits, surpris : les Blacks en ont bavé Ces Bleus n'ont rien d'une équipe «bis» Un pari réussi par les Bleus

Top 14 : vers une grève des joueurs pour protester contre une plus grande transparence de leurs revenus ?
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Le Figaro

time4 hours ago

  • Le Figaro

Top 14 : vers une grève des joueurs pour protester contre une plus grande transparence de leurs revenus ?

La Ligue nationale de rugby, dans sa volonté d'éviter les abus sur le salary cap, a annoncé vouloir surveiller de plus près les différents revenus des rugbymen professionnels (contrat, droits à l'image et sponsoring). La Ligue nationale de rugby (LNR) a annoncé, avant la fin de la dernière saison, la mise en place de sanctions sportives supplémentaires en cas de manquements aux règles du salary cap (plafonnement de la masse salariale fixé à 10,7 M€ par club). Par ailleurs, dans un souci de plus grande transparence, le «salary cap manager» devrait voir ses pouvoirs d'enquête accrus sur les revenus des joueurs (contrat avec leur club mais aussi droits à l'image et sponsoring personnel). Ce sera l'un des sujets de discorde qui sera étudié lors de l'assemblée générale de la LNR, qui a lieu mercredi 9 juillet à Bayonne. La veille, est prévue une réunion des présidents des clubs de Top 14 et de Pro D2. Selon les informations de Midi Olympique, le syndicat des joueurs, Provale, menacerait de faire grève lors de la reprise du championnat à cause de cette dernière mesure qui serait une atteinte à la vie privée des joueurs. En avril dernier, le président fraîchement élu de la LNR Yann Roubert (ancien président de Lyon) avait annoncé vouloir durcir les sanctions pour les clubs fautifs à matière de salary cap et procéder à «une baisse modérée et progressive» de cette somme. Publicité Cette modification du règlement survient alors que le rugby français a été marqué depuis le mois de janvier par l'affaire Jaminet, transféré de Perpignan à Toulouse en 2022. Après une médiation avec la LNR, le club toulousain, suspecté d'avoir enfreint le salary cap pour payer une clause de libération du joueur, a accepté le paiement d'une amende de 1,3 million d'euros - comme l'avait révélé Le Figaro - pour éviter un passage en commission de discipline.

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