Basket : il y a un an jour pour jour, Yabusele claquait un dunk monstrueux sur LeBron en finale des JO (vidéo)
Un an, déjà… Après une préparation imparfaite et une phase de poules chaotique à Villeneuve-d'Ascq, l'équipe de France de basket a opéré une métamorphose spectaculaire pour se hisser en finale du tournoi olympique l'an dernier, à Paris. Après avoir écarté le Canada de Shai Gilgeous-Alexander (82-73) en quarts et les champions du monde allemands (73-69) en demies, les Bleus avaient ainsi eu le droit de se mesurer à l'armada américaine. Evidemment, on connaît la fin, c'est Steph Curry qui a eu le dernier mot (87-98), mais les joueurs de Vincent Collet avaient fait mieux que résister. Et Guerschon Yabusele s'était offert l'action du match, un dunk fou sur le museau de Monsieur LeBron James (voir ci-dessous).
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«C'était une action incroyable. Quand je le vois, je me dis que soit je dunke, soit il me contre. Je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas faire de lay-up. À ce moment, tu ne réfléchis pas et quand j'ai vu le contact et que je l'ai quand même mis, ça a mis un coup (de boost) à tout le monde», disait-il à l'époque. Et d'ajouter : «De ce que je comprends, tout le monde parle un peu de cette action en ce moment, mais je vais quand même mettre le poster chez moi».
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Frissons
Et la photo avait en effet trouvé sa place sur les murs de son appartement, à Philadelphie au moment où l'Ours dansant avait répondu à nos questions, l'hiver dernier. «C'était une surprise», souriait-il, évoquant un cadeau du propriétaire de son appartement. «C'était quand même un moment assez magique ! J'en reparlais encore il y a quelques jours avec ma femme, je regardais des highlights de l'équipe de France aux JO. Et rien que de voir ces images, ça donnait des frissons. Malgré toutes mes saisons dans différentes équipes, il n'y a rien comme l'équipe de France. On a un groupe de gars, c'est quelque chose de spécial. Et il y a quelque chose de spécial qui s'est passé entre nous cet été. Ce moment-là a rendu cette médaille encore plus incroyable… Toute l'énergie, notre attitude, la confiance, le public, nos familles, toute cette campagne, c'était fou», s'était-il enthousiasmé, lui qui avait bénéficié de ce coup de projecteur pour revenir en NBA, à Philly la saison dernière et New York pour la saison prochaine (12 M$ sur deux ans).
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Avec Matthew Strazel, Isaïa Cordinier et Bilal Coulibaly, Guerschon Yabusele est l'un des quatre vice-champions olympiques à faire partie du groupe France qui prépare actuellement l'EuroBasket (27 août-14 septembre). Après la retraite internationale de Nicolas Batum et en l'absence de nombreux joueurs majeurs (Wembanyama, Fournier, Gobert), l'intérieur de 29 ans a été promu capitaine des Bleus par le nouveau sélectionneur, Freddy Fauthoux, ce dernier ayant pris la suite de Vincent Collet sur le banc. La France reste sur des victoires contre le Monténégro (81-75) et la Grande-Bretagne (74-67) en préparation, avant d'affronter l'Espagne (14 et 16 août).
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« Je pense qu'on ne mérite pas ce trophée » : Luis Enrique fait profil bas après la victoire du PSG en Supercoupe
Paris est unique. Ce mercredi à Udine, en dépit d'un cruel déficit de condition physique, le vainqueur de la Ligue des champions, a renversé à l'énergie et à l'orgueil, une finale de Supercoupe qui semblait devoir lui échapper. Dans une ambiance surréaliste les troupes de Luis Enrique ont non seulement réussi à combler deux buts de retard dans les dix dernières minutes de la rencontre. Mais ils ont ensuite décroché leur première Supercoupe de l'UEFA, grâce à une séance de tirs au but qui aura vu leur nouveau gardien, Lucas Chevalier, signer un arrêt décisif, et Nuno Mendes transformer la dernière tentative pour envoyer les siens dans les étoiles. Un scénario qui a scotché Luis Enrique, épuisé au moment de se présenter en conférence de presse, mais qui ne lui aura pas fait perdre son objectivité, lui qui dira que les Spurs méritaient davantage de décrocher le titre. Imaginiez vous un tel scénario possible à 5 minutes de la fin du match, quand vous étiez encore menés 2-0 ? LUIS ENRIQUE. (Il souffle) Je suis tellement fatigué que je ne sais pas si je peux parler français correctement. Pour être honnête, je pense qu'on ne mérite pas ce trophée. Ce soir on a pu voir la différence entre une équipe comme Tottenham qui s'entraîne depuis six semaines et nous, qui avions seulement 6 jours de travail derrière nous. Il y a eu une telle différence pendant 80 minutes… On a cherché à jouer notre football mais on a enchaîné les mauvaises passes. Mais on a eu la réussite de marquer deux buts et d'aller aux tirs au but. Mais le foot est ainsi. Je suis très content pour nos supporters qui sont toujours là pour nous, qui chantent et aident l'équipe, tout le temps. On perdait le match et malgré ça, ils étaient toujours derrière nous. Ne nous auriez-vous pas menti quand vous disiez, qu'à défaut de condition physique, votre équipe viendrait avec son sourire. N'était-elle pas pleine d'autres qualités ce soir ? À voir aussi Je le répète, le match de ce soir était très bizarre. C'est normal qu'il y ait cette différence entre les deux équipes. Pour faire un bon match, tu dois avoir la condition physique mais aussi la condition technique. Aujourd'hui on a vu le manque de technique qui était le nôtre. Ça me rappelle quand j'étais joueur et que je rentrais de vacances, je me demandais comment faire. Tottenham méritait beaucoup plus que nous. Avez-vous un moment arrêté de croire en vos troupes ce soir ? Je ne cesse jamais de croire en mes joueurs. Ils ont arrêté de presser autour de la 80e minute et pour nous c'était un bon moment car ceux qui sont sortis du banc, Kang-in, Gonçalo, Fabian, Ibrahima ont beaucoup apporté. Tous ceux qui ont joué et tous ceux qui sont entrés ont été très braves et je suis très heureux de leurs performances. Qu'avez-vous pensé du match de Lucas Chevalier ? Je suis très content de la manière dont il a terminé le match. Il a montré du caractère de la personnalité, ce qu'on demande pour aider l'équipe. Son premier match était difficile pour lui mais il a montré le caractère dont on a besoin pour être joueur au PSG. Vous battez encore une équipe anglaise…
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