
Une délégation autorisée à rencontrer Öcalan, le fondateur du PKK, sur son île-prison turque où il purge une peine à vie
Une délégation du parti pro-kurde DEM s'est rendue dimanche à la prison turque où est détenu le fondateur du PKK, Abdullah Öcalan, dont les militants se préparent à détruire leurs armes, après quatre décennies de lutte contre Ankara. Les députés Pervin Buldan et Mithat Sancar sont arrivés, avec l'avocat Ozgur Faik Erol, sur l'île-prison d'Imrali, près d'Istanbul, selon un communiqué du DEM. Le fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) y purge une peine d'isolement à vie depuis 1999.
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Cette rencontre est organisée en amont d'une cérémonie de désarmement prévue par les militants du PKK au Kurdistan irakien. Ils doivent y détruire une première tranche d'armes avant mi-juillet.
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Un nouvel élan de paix
Mais le PKK juge, à la veille de cette cérémonie annoncée comme imminente, que la Turquie n'a pas fait sa part. Est notamment évoqué le fait que les conditions de détention d'Abdullah Öcalan, 76 ans, ne se sont pas améliorées. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré samedi que cette cérémonie donnerait un nouvel élan aux efforts de paix avec les Kurdes et a indiqué à la presse qu'il rencontrerait également une délégation du DEM, qui a joué un rôle clé d'intermédiaire entre Abdullah Öcalan et Ankara.
Cette rencontre devrait avoir lieu la semaine prochaine. Le PKK a annoncé le 12 mai sa dissolution, répondant à un appel lancé fin février par son chef historique, qui reste sa figure tutélaire malgré les années de détention.
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Le Parisien
2 hours ago
- Le Parisien
« J'ai serré son cou et il a reculé » : un ouvrier se bat avec un lion échappé d'un zoo en Turquie
Un lion échappé d'un parc à thème des environs de la ville touristique d'Antalya , dans le sud-ouest de la Turquie, a été abattu ce dimanche. L'information provient des autorités turques et d'un média local, qui précisent également que l'animal a attaqué un ouvrier agricole, blessé sans gravité. Le lion, baptisé Zeus, s'est échappé de son enclos dans le parc animalier Land of Lions situé à Manavgat, à quelque 60 km à l'ouest d'Antalya, aux premières heures du matin, a indiqué le gouverneur d'Antalya. Selon le journal BirGun, il a ensuite attaqué un ouvrier agricole, Suleiman Kir, endormi avec sa femme dans une plantation de pistachiers. Ce dernier, blessé dans sa lutte contre le lion, a été transporté dans un hôpital pour y recevoir des soins. « Nous étions recouverts de couvertures pour nous protéger des moustiques, et quand l'appel à la prière a retenti, j'ai essayé de me lever mais je n'ai pas pu », a raconté la victime au journal local. « Soudain, j'ai senti quelque chose toucher mon pied gauche, et quand j'ai réussi enfin à me lever, j'ai vu que c'était quelque chose d'énorme, j'ai cru que c'était un chien », a poursuivi l'agriculteur. Dans une vidéo postée en ligne, il a décrit sa lutte contre le lion. « Nous avons appelé à l'aide mais il n'y avait personne dans les parages. Comme le lion mordait mon mollet et mon cou, je l'ai attrapé par le cou et j'ai commencé à serrer, et il a reculé. À ce moment, les forces de sécurité sont arrivées », a-t-il raconté. « Si je n'avais pas été fort, je ne serais pas là », a-t-il ajouté. Le gouverneur d'Antalya a indiqué que l'animal avait été localisé et abattu. « Il n'était pas possible de capturer vivant le lion qui s'est échappé car il représentait un danger pour les personnes et l'environnement, donc il a été abattu », a ajouté le gouverneur, soulignant qu'une enquête a été ouverte. Selon BirGun, le parc Land of Lions abrite une trentaine de fauves.


Le Figaro
9 hours ago
- Le Figaro
Une délégation autorisée à rencontrer Öcalan, le fondateur du PKK, sur son île-prison turque où il purge une peine à vie
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Turquie: pour Erdogan, le processus de paix «va accélérer» avec le PKK quand il «commencera» à déposer les armes
Les propos du président turc Recep Tayyip Erdogan interviennent quelques jours avant une cérémonie annoncée par le PKK au Kurdistan irakien, au cours de laquelle ils brûleront leurs armes. Bien engagé, le processus de paix entre la Turquie et les Kurdes du PKK «va s'accélérer» quand l'organisation armée considérée comme terroriste par Ankara «commencera à mettre en œuvre sa promesse de déposer les armes». Le président turc a tenu ces propos à son retour d'un sommet économique en Azerbaïdjan. Et ils interviennent avant une cérémonie prévue par le PKK au Kurdistan irakien pour commencer à détruire ses armes, qui pourrait avoir lieu entre le 10 et le 12 juillet. Le PKK avait annoncé le 12 mai sa dissolution et la fin de plus de quatre décennies d'une guérilla qui a fait plus de 40.000 morts, répondant à un appel lancé fin février par son chef historique Abdullah Öcalan, emprisonné depuis 1999 sur une île-prison au large d'Istanbul. Publicité «En signe de bonne volonté, un certain nombre de combattants du PKK, qui ont pris part aux combats contre les forces turques ces dernières années, détruiront ou brûleront leurs armes au cours d'une cérémonie», a dit lundi à l'AFP un commandant du PKK, sous couvert d'anonymat. L'un des fondateurs du groupe, Mustafa Karasu, a déclaré que le gouvernement «n'a pas pris les mesures nécessaires», en accusant l'armée turque de «continuer ses attaques» sur les positions du PKK dans le nord de l'Irak et en soulignant l'absence d'amélioration des conditions de détention du fondateur du PKK, Abdullah Ocalan.