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Russie : l'ONG Reporters Sans Frontières déclarée «indésirable» par le ministère de la Justice

Russie : l'ONG Reporters Sans Frontières déclarée «indésirable» par le ministère de la Justice

Le Figaro2 days ago
En Russie, déclarer une organisation «indésirable» revient dans les faits à prohiber ses activités car cela expose les personnes qui travaillent pour elle ou la financent à des poursuites judiciaires et à de possibles peines de prison.
Le ministère russe de la Justice a déclaré l'ONG de défense de la presse Reporters Sans Frontières (RSF) «indésirable» en Russie, ce qui signifie de facto son interdiction, en pleine répression de toute dissidence dans ce pays.
Selon une liste officielle diffusée sur le site internet de ce ministère et consultée ce jeudi par l'AFP, RSF fait désormais partie des organisations «étrangères» dont les «activités» sont jugées «indésirables» sur le territoire russe. En Russie, déclarer une organisation «indésirable» revient dans les faits à prohiber ses activités car cela expose les personnes qui travaillent pour elle ou la financent à des poursuites judiciaires et à de possibles peines de prison.
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Depuis l'offensive à grande échelle contre l'Ukraine, en février 2022, les autorités russes ont fortement accentué leur répression des voix dissidentes, emprisonnant des centaines de personnes et interdisant des dizaines d'ONG et de médias. RSF, dont le siège est en France, dénonce régulièrement ces atteintes à la liberté d'expression et vient en aide à des journalistes persécutés en Russie. Sur son site internet, l'ONG déplore que «la quasi-totalité des médias indépendants» aient été interdits en Russie, bloqués et/ou déclarés «agents de l'étranger» ou «organisations indésirables».
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Le Parisien

time15 minutes ago

  • Le Parisien

« Nous ne laisserons pas faire » : Jean-Luc Mélenchon et LFI soutiennent l'appel à « tout bloquer » le 10 septembre

Voilà que les politiques s'en emparent. Jean-Luc Mélenchon et plusieurs responsables LFI ont appelé samedi à censurer le Premier ministre, François Bayrou, et apporté leur soutien à l'appel à « tout bloquer » le 10 septembre lancé par des internautes, dans un texte paru dans La Tribune Dimanche. « Nous appelons à une offensive déterminée pour faire tomber ce gouvernement. Sur le terrain par la mobilisation populaire tous azimuts et au Parlement par une motion de censure immédiate », écrit Jean-Luc Mélenchon, en estimant que « les deux doivent aller de pair, car faire l'un sans l'autre est vain ou bien incertain ». « Nous ne laisserons pas faire », insiste le leader des Insoumis, qui demande « que l'Assemblée nationale soit réunie au plus vite en session extraordinaire ». « L'actualité l'exige. Nous déposerons immédiatement une motion de censure pour faire tomber le gouvernement », préviennent les signataires de la tribune, dont la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, et le coordinateur du parti, Manuel Bompard, selon qui « ce gouvernement est incapable d'entendre raison » et « prépare la rentrée avec un projet de budget dévastateur ». « Il faut renvoyer François Bayrou et son gouvernement, tout de suite », écrivent-ils. Un appel à « tout bloquer » le 10 septembre Les responsables de La France insoumise ont par ailleurs « décidé de soutenir l'initiative populaire du 10 septembre ». Venus d'horizons divers, des appels à « tout bloquer » dans le pays à cette date se multiplient sur les réseaux sociaux, d'abord principalement par des comptes associés à l'extrême droite, mais aussi plus marginalement à l'extrême gauche, en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Leur possible concrétisation dans la rue reste une inconnue. Sur de nombreux comptes déjà établis ou spécialement créés, les messages de ce mouvement à l'état gazeux peuvent mentionner le référendum d'initiative citoyenne, réclamer des hausses de salaires et des retraites ou appeler à la « résistance », au confinement volontaire ou la grève générale.

Jean-Luc Mélenchon appelle à la censure de François Bayrou et soutient le mouvement de blocage du 10 septembre
Jean-Luc Mélenchon appelle à la censure de François Bayrou et soutient le mouvement de blocage du 10 septembre

Le Figaro

timean hour ago

  • Le Figaro

Jean-Luc Mélenchon appelle à la censure de François Bayrou et soutient le mouvement de blocage du 10 septembre

«Nous déposerons immédiatement une motion de censure pour faire tomber le gouvernement», préviennent les signataires du texte paru dans La Tribune Dimanche, dont la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, et le coordinateur du parti, Manuel Bompard. Jean-Luc Mélenchon et plusieurs responsables LFI ont appelé samedi à censurer le premier ministre, François Bayrou, et apporté leur soutien à l'appel à «tout bloquer» le 10 septembre lancé par des internautes, dans un texte paru dans La Tribune Dimanche. «Nous appelons à une offensive déterminée pour faire tomber ce gouvernement. Sur le terrain par la mobilisation populaire tous azimuts et au Parlement par une motion de censure immédiate», écrit Jean-Luc Mélenchon, en estimant que «les deux doivent aller de pair, car faire l'un sans l'autre est vain ou bien incertain». «Nous ne laisserons pas faire», insiste le leader des Insoumis, qui demande «que l'Assemblée nationale soit réunie au plus vite en session extraordinaire». Publicité «L'actualité l'exige. Nous déposerons immédiatement une motion de censure pour faire tomber le gouvernement», préviennent les signataires de la tribune, dont la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, et le coordinateur du parti, Manuel Bompard, selon qui «ce gouvernement est incapable d'entendre raison» et «prépare la rentrée avec un projet de budget dévastateur». «Il faut renvoyer François Bayrou et son gouvernement, tout de suite», écrivent-ils. Soutien à l'initiative populaire du 10 septembre Les responsables de La France insoumise ont par ailleurs «décidé de soutenir l'initiative populaire du 10 septembre». Venus d'horizons divers, des appels à «tout bloquer» dans le pays à cette date se multiplient sur les réseaux sociaux, en se cristallisant autour des coupes budgétaires voulues par François Bayrou. Leur possible concrétisation dans la rue reste une inconnue. Sur de nombreux comptes déjà établis ou spécialement créés, les messages de ce mouvement à l'état gazeux peuvent mentionner le référendum d'initiative citoyenne, réclamer des hausses de salaires et des retraites ou appeler à la «résistance», au confinement volontaire ou la grève générale. «Nous demandons à tous ceux qui partagent nos principes et notre volonté d'action pour en finir avec le gouvernement Bayrou de se mettre immédiatement au service des collectifs locaux qui proposent cette mobilisation et à tout faire pour sa réussite», encouragent les Insoumis.

Le sommet entre Trump et Poutine ne s'est pas passé comme prévu, ces documents oubliés en Alaska le prouvent
Le sommet entre Trump et Poutine ne s'est pas passé comme prévu, ces documents oubliés en Alaska le prouvent

Le HuffPost France

timean hour ago

  • Le HuffPost France

Le sommet entre Trump et Poutine ne s'est pas passé comme prévu, ces documents oubliés en Alaska le prouvent

INTERNATIONAL - Tout ne s'est pas exactement passé comme prévu. Au lendemain du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska pour échanger sur la manière de mettre fin à la guerre en Ukraine, de nouveaux détails émergent sur l'organisation relativement secrète de cette réunion entre les deux chefs d'États. Et comme le révèle ce samedi 16 août le média public américain NPR, la manière dont ces détails ont été découverts est particulièrement intrigante. Car ce sont huit documents, égarés par le personnel de la délégation américaine dans une des imprimantes publiques d'un hôtel 4 étoiles (situé à 20 minutes de la base militaire d'Anchorage) qui révèlent à quel point le rendez-vous a évolué par rapport au programme initial. Grâce à ces documents confidentiels « produit par le bureau du chef du protocole », on découvre par exemple les lieux précis et les heures prévues pour le sommet entre les deux dirigeants. Ainsi que les numéros de téléphone d'employés du gouvernement américain. Si les plus fins observateurs avaient remarqué que Donald Trump et Vladimir Poutine étaient montés ensemble dans le véhicule présidentiel américain − alors qu'une limousine de la délégation russe attendait le président russe − pour se rendre à l'endroit où ont eu lieu les discussions, ces documents révèlent bien d'autres détails. Notamment le fait que Donald Trump avait prévu d'offrir un cadeau au président russe. La nature du cadeau est d'ailleurs précisée sur l'un des documents : une « statue de bureau de l'aigle à tête blanche américain ». Sans que l'on sache si Vladimir Poutine l'a finalement obtenu. Sur une autre page, on découvre aussi le menu du repas prévu entre les deux délégations. Un repas « en l'honneur de Son Excellence Vladimir Poutine » qui n'aura finalement jamais eu lieu. Le plan de table dévoile que les deux présidents devaient s'asseoir l'un en face de l'autre et révèle aussi les membres de la délégation américaine et russe conviés à ce déjeuner. Même les plats prévus pour ce repas sont indiqués : une salade verte en entrée, un filet mignon ou filet de flétan en plat principal ainsi qu'une crème brûlée en dessert. « M. le Président POO-tihn » Parmi les autres éléments qui illustrent à quel point le sommet de vendredi à évoluer à la dernière minute, il faut souligner que le rendez-vous en tête-à-tête entre les deux hommes est indiqué. Ce qui n'a finalement pas eu lieu puisque les deux hommes étaient accompagnés de leurs plus proches conseillers. Ce que la Maison Blanche avait annoncé quelques minutes seulement avant l'arrivée de Vladimir Poutine à Anchorage. Le repas n'ayant pas eu lieu, la réunion confidentielle entre la Russie et les États-Unis a directement laissé place à la conférence de presse commune. Qui n'en était pas vraiment une d'ailleurs, puisqu'aucune question n'a pu être posée par les journalistes à Donald Trump et Vladimir Poutine. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la conférence de presse a été drastiquement écourtée. Selon les documents, elle devait initialement durer une heure. Contre une petite dizaine de minutes dans la réalité. Forcément critiquée pour cette nouvelle fuite de documents confidentiels (où même la prononciation phonétique exacte du nom de Vladimir Poutine était précisée : « M. le Président POO-tihn »), l'administration Trump a fini par réagir à la médiatisation de ces huit pages protocolaires. Comme le rapporte NPR, la porte-parole adjointe de la Maison Blanche, Anna Kelly a minimisé les faits, en estimant que laisser ces informations sur une imprimante publique ne constituait pas une faille de sécurité. Elles permettent au moins d'y voir un peu plus clair sur le déroulé de cet événement historique qui aura surtout permis à Vladimir Poutine de sortir de son isolement sur la scène internationale. Faute d'accord clair entre les deux hommes sur la résolution du conflit.

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