
Disparition de Medhi Narjissi : «Elle a interpellé les encadrants», un nouveau témoignage à charge contre le staff
C'est une affaire qui secoue le monde du rugby depuis maintenant plusieurs mois. Alors que Medhi Narjissi a perdu la vie il y a un an en Afrique du Sud, de nouveaux éléments sont venus étoffer cette périlleuse enquête. «Outre les enquêtes qui ont rejoint la procédure, d'autres témoignages viennent confirmer que les éducateurs étaient informés de la dangerosité des lieux», a lancé l'avocat de la famille du défunt joueur dans les colonnes de Sud Ouest .
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«Ils ne pouvaient pas mettre les enfants à l'eau à cet endroit»
Selon ce même avocat, la touriste en question, de passage sur le sentier de Dias Beach, avait même prévenu du danger les organisateurs, dont «le préparateur physique Robin Ladauge, et les huit autres adultes» en charge des U18 de l'équipe de France. «Cette dame a rédigé un témoignage recueilli par les autorités sud-africaines qui a été transmis à la justice française», a-t-il confié.
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Et l'avocat d'ajouter : «Elle précise qu'elle connaît parfaitement les lieux et, voyant qu'il s'agissait d'adolescents, elle a interpellé les encadrants en leur disant qu'ils ne pouvaient pas mettre les enfants à l'eau à cet endroit.» Un nouvel élément qui pourrait donc avoir son importance, alors que la famille de la victime reste encore dans le flou sur cet accident.
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Dans les colonnes du Figaro en avril dernier, Jalil Narjissi, le père de Medhi, avait dénoncé de «graves défaillances» d'organisation, pointant du doigt les responsabilités de la Fédération française de rugby. Pour rappel, un panneau d'avertissement muni du message suivant «Attention : courants d'arrachement, nager est dangereux» était placé sur la plage sud-africaine où Medhi Narjissi a été emporté par les vagues, lors d'une séance de récupération du XV de France U18.
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