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Quand le rouge fait un blanc

Quand le rouge fait un blanc

La Presse21-07-2025
Je disais récemment que la plupart des raisins rouges ont une chair blanche. Il est donc possible d'en faire du vin blanc, si on retire les peaux. C'est ce qu'on appelle un « blanc de noirs » : un vin blanc élaboré avec des raisins noirs. Le vin blanc grec de cette semaine est élaboré avec un cépage rouge, le xinomavro, et deux cépages blancs. Les deux autres sont des monocépages, et les trois sont tout indiqués pour la saison chaude, avec des taux d'alcool modérés et beaucoup de fraîcheur.
Abordable
Frais et pimpant
Ah, les vins blancs grecs ! À des lieues de ce qu'on imagine d'un climat chaud. Une panoplie de cépages indigènes sont à l'origine de vins très frais, parfois aromatiques, parfois salins, qui vont à merveille avec une cuisine riche en légumes, en poissons et en fruits de mer. Le vigneron Apostolos Thymiopoulos, qu'on connaît pour ses délicieux rouges de xinomavro de la région de Naoussa, assemble ici malagousia, xinomavro et roditis, qui donnent un vin super frais, aromatique et pimpant. Des notes florales, de pêche et d'agrumes ouvrent le bal. La bouche suit, légère, mais avec de la tenue et de jolis amers qui apportent du relief. Sec, très frais et léger, mais avec de la gueule et de la présence, une jolie mâche et de délicates notes salines, il appelle le plateau de mezze ! Courgettes frites, poissons et fruits de mer grillés, taboulé à la menthe, feta et olives.
Garde : à boire
Thymiopoulos Atma Vin de Grèce 2023, 17,75 $ (13476201) 12 %
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Découverte
PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA SAQ
La Chablisienne Saint-Bris 2023
Fin et élégant
La Chablisienne est un producteur bien connu ici. C'est une des meilleures caves coopératives de France, et d'Europe. Et le chablis est bien connu aussi. Mais Saint-Bris peut être une découverte. Appellation de Bourgogne, elle est consacrée au sauvignon blanc, et non au chardonnay. Une curiosité du vignoble bourguignon, elle se situe non loin de Chablis. Oubliez les sauvignons blancs exubérants ; on retrouve ici la même élégance que dans les vins de chablis de la coop. Un nez délicat offre des arômes d'agrumes, d'herbes, de fleurs de pommier, d'amande. La bouche, délicatement crémeuse, fait preuve de tenue, avec de légers amers qui prolongent la finale. Une impression minérale sous-tend le tout et fait saliver. Un vin fin, élégant et à l'image de son terroir plutôt que du cépage. Tout indiqué pour un poisson avec beurre blanc aux agrumes, des poissons grillés arrosés d'huile d'olive et de citron.
Garde : 2 à 3 ans
La Chablisienne Saint-Bris 2023, 20,65 $ (15264851) 12,5 %
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Classique
PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA SAQ
Château Cambon Beaujolais 2024
Un charme fou
Oh là ! Ceux qui savent savent. Château Cambon, comme quelques autres noms dans le Beaujolais, est un domaine très qualitatif, bien présent sur notre marché avec de délicieux vins à base de gamay, fins et gouleyants, mais aussi profonds et complexes. Quel plaisir de voir ce nouveau vin du domaine, un beaujolais d'entrée de gamme, élaboré avec le même soin que tous ses autres vins ! Une version plus simple, mais avec le même charme fou. Le nez, plutôt délicat, est bourré de petits fruits rouges sucrés, framboise, cerise, gadelle. La bouche est tout en légèreté et en éclat fruité, avec une texture juteuse et croquante. Très sec et super frais, il n'est pas très complexe mais délicieux, juteux et gourmand, à peine tannique. À servir frais avec des charcuteries, une salade de légumes grillés, un poulet rôti, des aiguillettes de canard aux griottes.
Garde : 1 à 2 ans
Château Cambon Beaujolais 2024, 20,05 $ (15495886) 12 %
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Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés
Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés

La Presse

time17 hours ago

  • La Presse

Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés

Une touriste s'essuie le visage alors qu'elle visite l'Acropole, à Athènes, en Grèce, le 23 juillet dernier. Juillet 2025 sur le podium des mois de juillet les plus chauds jamais enregistrés (Paris) Malgré un répit dans la série de records, juillet 2025 se classe au troisième rang des mois de juillet les plus chauds jamais mesurés sur Terre, marqué par des changements climatiques toujours à l'œuvre, a annoncé jeudi l'observatoire européen Copernicus. Delphine PAYSANT Agence France-Presse « Deux ans après le mois de juillet le plus chaud jamais enregistré, la récente série de records de température mondiale est terminée. Pour l'instant. Mais cela ne signifie pas que les changements climatiquse se sont arrêtés », a souligné Carlo Buontempo, directeur du service européen Copernicus sur les changements climatiques (C3S). Une inflexion en trompe-l'œil Comme en juin, juillet montre une inflexion : il a été en moyenne 1,25 °C plus chaud qu'un mois de juillet de l'ère pré-industrielle (1850-1900), et la barre de 1,5 °C de réchauffement, inscrite dans l'accord de Paris, a été régulièrement franchie depuis deux ans. Mais les mois de juillet des trois dernières années restent les trois plus chauds jamais enregistrés. Cette augmentation de température, qui peut sembler minime, suffit pourtant, ont montré les scientifiques, à rendre les tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses et autres phénomènes météorologiques extrêmes nettement plus meurtriers et destructeurs. Canicules et inondations Et surtout, souligne M. Buontempo, « nous continuons d'observer les effets du réchauffement climatique lors d'évènements tels que les vagues de chaleur extrêmes et les inondations catastrophiques du mois de juillet ». Le mois dernier, le thermomètre a dépassé 50 °C non seulement dans le Golfe et en Irak, mais aussi en Turquie pour la première fois ; des pluies torrentielles ont tué des centaines de personnes en Chine et au Pakistan ; des incendies ont ravagé des dizaines de milliers d'hectares notamment au Canada. En Espagne, plus de mille décès ont été attribués par un institut public à la chaleur en juillet, moitié plus qu'à la même période de 2024. L'urgence est donc toujours là, explique M. Buontempo, alors que le monde continue à brûler toujours plus de pétrole, de charbon et de gaz, dont la combustion libère du CO 2 . « À moins de stabiliser rapidement les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, nous devons nous attendre non seulement à de nouveaux records de température, mais aussi à une aggravation de ces impacts, et nous devons nous y préparer ». Contrastes régionaux Les moyennes mondiales de températures sont calculées à l'aide de milliards de relevés satellitaires et météo, sur terre et en mer. Les données historiques de Copernicus remontent à 1940. Le mois dernier, 11 pays et territoires ont en fait connu leur mois de juillet le plus chaud depuis au moins 1970, dont sept en Asie (Chine, Japon, Corée du Nord, Tadjikistan, Bhoutan, Brunei, Malaisie), selon les calculs de l'AFP à partir de ces données. Sans égaler les records des étés précédents, une large partie de l'Europe a été au-dessus des normales, en particulier dans les pays nordiques. À cela s'ajoute une sécheresse record sur plus de la moitié des sols européens et sur le pourtour méditerranéen entre le 1er et 10 juillet, du jamais vu depuis le début des observations en 2012, selon l'analyse par l'AFP des dernières données disponibles de l'Observatoire européen de la sécheresse (EDO). En revanche, les températures ont été sous les normales en Amérique du Nord et du Sud, en Inde et sur des parties de l'Australie ou de l'Afrique, ainsi qu'en Antarctique. Des mers toujours en surchauffe À la surface des océans, juillet a été le 3e mois de juillet le plus chaud. Mais localement, plusieurs records mensuels ont été battus : en mer de Norvège, dans certaines parties de la mer du Nord, de l'Atlantique Nord à l'ouest de la France et du Royaume-Uni… Le mois dernier, l'étendue de la banquise arctique a été inférieure de 10 % à la moyenne, se classant au deuxième rang des plus faibles pour un mois de juillet depuis 47 ans d'observations satellitaires, pratiquement à égalité avec 2012 et 2021. Dans l'Antarctique, la superficie de glace de mer est au troisième rang des plus faibles jamais enregistrées pour ce mois.

De Carthage au Japon, des découvertes étonnantes
De Carthage au Japon, des découvertes étonnantes

La Presse

time4 days ago

  • La Presse

De Carthage au Japon, des découvertes étonnantes

Les Phéniciens de Carthage, un mystère du Néandertal, les bacilles des conquistadors, un détail de la tapisserie de Bayeux… Les trouvailles des archéologues ont le don de nous surprendre. Voici quelques découvertes récentes qui révèlent des aspects insoupçonnés de la vie de nos ancêtres. PHOTO TIRÉE DE WIKIMEDIA COMMONS La capture de l'empereur aztèque Cuauhtémoc par Cortez en 1521, selon Carlos Maria Esquivel (1830-1867) La lèpre avant les conquistadors Les conquistadors n'ont pas amené la lèpre dans le Nouveau Monde comme on le croyait, selon une nouvelle étude internationale. En mai, dans la revue Science, un aréopage de sommités de la biologie et de l'anthropologie explique que l'une des deux bactéries responsables de la lèpre, M. lepromatosis, existait bien avant l'arrivée des Espagnols en Amérique centrale. Elle y cause d'ailleurs toujours la lèpre, beaucoup plus fréquemment que M. leprae, l'autre bactérie qui cause la maladie, celle qui est arrivée dans le Nouveau Monde avec les conquistadors. M. leprae est arrivée en Europe il y a de 2000 à 2500 ans en provenance de l'Inde, amenée par des soldats d'Alexandre le Grand, ou alors de l'Afrique. PHOTO TIRÉE DU SITE DE L'UNESCO Les ruines de Carthage, en Tunisie Peu de Phéniciens à Carthage Les Phéniciens ont fondé la cité de Carthage, située en Tunisie, mais ne l'ont pas colonisée, selon des chercheurs européens, israéliens et américains. Entre 1000 et 500 avant Jésus-Christ, à partir du Liban actuel, les Phéniciens ont fondé des dizaines de colonies « puniques » un peu partout en Méditerranée. La plus connue, Carthage, a elle-même mené à la fondation d'autres colonies dans l'ouest de cette mer. Dans la revue Nature, fin avril, on explique que 210 dépouilles retrouvées dans des colonies puniques avaient très peu de sang phénicien. Ce peuple de marchands restait donc en retrait des comptoirs commerciaux qu'il fondait, se limitant à transmettre sa culture commerciale. PHOTO TIRÉE DU SITE DU MUSÉE DE L'HOMME DE NÉANDERTAL Crâne néandertalien retrouvé dans la grotte de Chapelle-aux-Saints, dans la Corrèze Manger des asticots Des chercheurs américains ont publié en juillet, dans Science Advances, les résultats d'une étude expliquant pourquoi les Néandertaliens avaient autant d'azote dans leur corps que les « hypercarnivores », comme les lions et les loups, qui tirent cet azote de leur consommation de grands mammifères. C'était un mystère, puisqu'aucun humain moderne ne peut supporter une diète uniquement carnivore. En analysant les larves de trois familles de mouches, les anthropologues du Michigan et de l'Indiana ont démontré qu'elles étaient beaucoup plus riches en azote que la viande. Cela signifie que les Néandertaliens se nourrissaient de larves grandissant dans de la viande putréfiée, comme le faisaient certaines cultures autochtones, notamment les Inuits. PHOTO TIRÉE DU SITE DE LA VILLE DE BAYEUX La tapisserie de Bayeux mesure près de 70 mètres. Une villa sur une tapisserie La tapisserie de Bayeux se passe d'introduction. Cette œuvre du Moyen ge, qui décrit les deux années précédant l'invasion de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant en 1066, comporte 37 bâtiments sur ses 70 mètres de longueur. L'un d'entre eux est la résidence du dernier roi anglo-saxon, Harold, selon des archéologues de l'Université de Newcastle, en Grande-Bretagne. En janvier, dans l'Antiquaries Journal, ils décrivent les similitudes entre l'un des bâtiments de la tapisserie et un manoir du XIe siècle mis au jour en 2006 à Bosham, près de Portsmouth. Or, selon la tapisserie, le roi Harold se serait justement retrouvé deux fois à Bosham. Le roi Harold est mort à la bataille d'Hastings aux mains de Guillaume le Normand. PHOTO TIRÉE DU SITE DE L'UNIVERSITÉ DE PENNSYLVANIE Le site de Gordion, dans le centre de la Turquie, où ont été mis au jour des tombes de la famille de Midas Des nouvelles de Midas Depuis les années 1950, des archéologues de l'Université de Pennsylvanie cherchent patiemment la tombe du légendaire roi Midas dans les ruines de Gordion, au centre de la Turquie actuelle. En juin, ils ont annoncé la découverte d'une tombe « de la famille de Midas », ce roi du VIIIe siècle avant Jésus-Christ qui avait la réputation de changer ce qu'il touchait en or. Par voie de communiqué, les archéologues américains et leurs homologues turcs ont décrit cette tombe, la découverte la plus prometteuse pour les aider à trouver celle de Midas depuis la mise au jour, en 1957, d'une autre sépulture qui s'est révélée être celle du père de Midas, Gordias. PHOTO FOURNIE PAR PNAS Poterie coréenne et yayoi ayant permis de constater que le sushi est l'héritier des habitudes alimentaires des ancêtres des Ainus. Poisson et millet au Japon Il y a 3000 ans, la culture du riz et du millet a migré de la Corée vers le Japon, sonnant le glas du mode de vie des chasseurs-cueilleurs jomons, les ancêtres des autochtones actuels du Japon, les Ainus. Mais l'établissement de la culture japonaise agricole yayoi, dont descendent les Japonais modernes, n'a pas simplement reproduit l'exemple coréen : le millet a été cultivé, mais peu inclus dans la cuisine yayoi, qui l'a remplacé par le poisson, suivant l'exemple jomon. En d'autres mots, l'importance du poisson dans la cuisine nipponne est un legs des Ainus, ont conclu en juillet des archéologues britanniques, coréens et japonais dans la revue PNAS.

100 ans après, la physique quantique reste un mystère
100 ans après, la physique quantique reste un mystère

La Presse

time30-07-2025

  • La Presse

100 ans après, la physique quantique reste un mystère

Un module destiné aux applications quantiques est présenté au salon World of Quantum, consacré aux technologies quantiques, à Munich, en Allemagne, le 24 juin 2025. (Paris) Ses applications ont révolutionné nos vies mais ce qu'elle décrit reste mystérieux : l'interprétation de la théorie quantique divise toujours les physiciens cent ans après sa formulation, selon un sondage publié mercredi par la revue Nature. Bénédicte REY Agence France-Presse « Shut up and calculate ! » (Tais-toi et calcule !) : la formule, célèbre dans le milieu de la physique quantique, domaine récompensé par de nombreux prix Nobel, illustre le paradoxe auquel sont confrontés ces chercheurs. Les équations qu'ils utilisent décrivent remarquablement bien le comportement d'objets dans l'infiniment petit, sans que l'on comprenne pour autant les phénomènes physiques qui se cachent derrière les mathématiques. Tout a commencé au tournant du 20e siècle, lorsque les scientifiques ont fait le constat que les principes classiques de la physique ne s'appliquaient pas au niveau atomique. Photons ou électrons s'y comportent à la fois comme des particules et des ondes et peuvent avoir simultanément plusieurs positions, vitesses ou niveaux d'énergie. En 1925, l'Autrichien Erwin Schrödinger et l'Allemand Werner Heisenberg ont élaboré en parallèle un ensemble d'outils mathématiques complexes qui décrit un système quantique et son évolution grâce aux probabilités. Cette « fonction d'onde » permet de prédire les résultats de mesures effectuées sur une particule. Lasers, lampes à DEL, transistors de nos téléphones portables… notre quotidien fourmille d'inventions qui reposent sur ces calculs. Mais que se passe-t-il vraiment dans le monde de l'infiniment petit ? Alors que les physiciens les plus éminents se réunissaient sur l'île d'Heligoland (Allemagne), où Heisenberg a écrit ses équations fondatrices il y a cent ans, Nature a posé la question à 1100 spécialistes des particules. Et constaté à l'issue de cette vaste enquête « un manque frappant de consensus » sur ce que la théorie quantique « dit réellement de la réalité ». Univers multiples Un gros tiers (36 %) des physiciens interrogés privilégient l'« interprétation de Copenhague », la vision largement enseignée. Dans le monde classique, tout objet a des propriétés (vitesse, position…) avec des valeurs bien définies qu'on observe ou non. Ce n'est pas le cas dans le monde quantique, selon cette conception développée dans les années 1920 par Heisenberg et le Danois Niels Bohr. Ce n'est que lorsqu'un observateur interagit avec cet objet pour le mesurer, que celui-ci « choisit » un état déterminé parmi tous les états possibles décrits par la fonction d'onde. On dit que celle-ci « s'effondre ». C'est l'interprétation « la plus simple que nous ayons », résume Décio Krause de l'Université fédérale de Rio de Janeiro dans l'enquête menée par Nature. Malgré ses problèmes – elle n'explique pas pourquoi la mesure a un tel effet entre autres –, les alternatives « présentent d'autres problèmes qui, pour moi, sont pires ». D'autres approches sont cependant soutenues par un nombre significatif de chercheurs. Par exemple celle des mondes multiples (15 %), selon laquelle la fonction d'onde ne s'effondre pas mais se ramifie en autant d'univers que de résultats possibles. Lorsqu'un observateur effectue une mesure, il obtient un résultat dans un monde donné. Ce qui suppose l'existence d'univers parallèles ne pouvant communiquer entre eux. Cela nécessite un réajustement radical de nos intuitions sur le monde, mais pour moi, c'est exactement ce à quoi nous devrions nous attendre de la part d'une théorie fondamentale de la réalité. Sean Carroll de l'Université américaine Johns Hopkins Existe-t-il une frontière entre les mondes quantique et macroscopique, où les lois de la physique changeraient brusquement ? La communauté scientifique est là aussi divisée, 45 % des physiciens interrogés répondant « oui » et autant « non ». Au final, seuls 24 % se disent confiants que leur interprétation préférée est correcte. Et 75 % pensent qu'elle sera un jour remplacée par une théorie plus complète. En attendant, les milliers de chercheurs à travers le monde travaillant sur les ordinateurs ou la cryptographie quantiques continueront d'appliquer la devise : « tais-toi et calcule ! ».

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