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Tour de France : le classement général après la 15e étape, Pogacar conserve le maillot jaune

Tour de France : le classement général après la 15e étape, Pogacar conserve le maillot jaune

Le Parisien20-07-2025
Pas vraiment de changement dans le haut du classement général après cette 15e étape du
Tour de France
où Tim Wellens s'est imposé. Le Slovène
Tadej Pogacar
n'est pas inquiété. Il conserve son précieux maillot jaune et garde un peu plus de 4 minutes d'avance sur son adversaire
Jonas Vingegaard
.
Un seul changement est notable dans le top 10 du classement général. Carlos Rodriguez, 19e de l'étape à 1′36″, prend la 9e place à Ben Healy, qui glisse donc en 10e position. Côté français, Kévin Vauquelin conserve sa 5e place.
Le classement général après la 15e étape :
1- Tadej Pogacar (UAE Team Emirates - XRG), en 54h20′44″
2- Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike) à 4′13″
3- Florian Lipowitz (Red Bull - BORA - hansgrohe) à 7′53″
4- Oscar Onley (Team Picnic PostNL) à 9′18″
5- Kévin Vauquelin (Arkéa - B&B Hotels) à 10′21″
6- Primoz Roglic (Red Bull - BORA - hansgrohe) à 10′34″
7- Felix Gall (Decathlon AG2R La Mondiale Team) à 12′00″
8- Tobias Halland Johannessen (Uno-X Mobility) à 12′33″
9- Carlos Rodriguez (INEOS Grenadiers) à 18′26″
10- Ben Healy (EF Education - EasyPost) à 18′41″
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L'étape des Champs-Élysées a été le théâtre sublime d'une bataille exceptionnelle, où Tadej Pogacar a fait honneur à son Maillot Jaune et à sa quatrième victoire dans le Tour de France, mais où Wout Van Aert a été le plus fort. Allez, c'est bon, on oublie tout, on a emporté dimanche dans la nuit le frisson de cette dernière journée, les images de cette foule joyeuse, de cette course totale, et cela suffira à notre bonheur. Le cyclisme ramené à sa simplicité, à son fondement, un départ, une ligne d'arrivée, seul le vainqueur qui compte, pas de calcul, pas de stratégie, pas de tentative d'expliquer telle chose par des théorèmes savants alors qu'on en sait fichtre rien, pas de blablatage. Vous avez un bémol à apporter à ce petit bijou de Wout Van Aert, vous ? Juste une course qui pétarade de partout, une bande de fadas prêts à prendre presque tous les risques et nos petits coeurs qui se soulèvent quand ils accélèrent, quand ils filent sous la pluie, qu'ils évitent de justesse la chute, à la vie, à la mort, à l'amour. Le plus beau sport du monde et on est chaud bouillant pour en débattre jusqu'à plus soif. Si on est taquins, on écrira que le Tour de France a fait lui-même la démonstration qu'il n'y a rien de mieux que les courses d'un jour, les classiques. Mais on doit aussi reconnaître qu'on regrettait qu'on ose toucher à la dernière étape, et ce fut pourtant une immense réussite. On a tout de même envie de râler contre la décision de geler les temps au général avant la première ascension de la butte Montmartre, en raison des prévisions de pluie. Si l'idée derrière la modification de la 21e étape était qu'il y ait de la course, alors il faut qu'il y ait de la course jusqu'au bout. Pourquoi la dernière étape aurait-elle un statut particulier ? Aurait-on pris la même décision pour les pavés du mont Cassel ? Et si l'écart avait été de moins de 30 secondes entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard ? On note en tout cas que les principes sont mouvants, que le peloton aurait sans doute aimé qu'on neutralise en 2020 l'étape de Nice, beaucoup plus dangereuse, et que le principe de précaution rogne la nature du cyclisme, comme on l'a également vu dans ce Tour avec, sous la pression des coureurs, l'allongement des délais d'élimination en montagne. La décision de dimanche a en tout cas permis à Vingegaard de rester bien au chaud et à une meute de fous furieux de se disputer la gagne, à commencer par Pogacar, qui a encore montré à quel point il n'avait rien à voir avec son rival danois et qui a été comme réveillé, électrisé par la folie de cette journée. Le retour d'un Pogacar joueur et offensif Montmartre nous a rendu le champion du monde comme on le connaît le reste de l'année, toujours partant pour une « zinzinade », pour mettre quelques bûches dans le poêle, jouer, sans penser au lendemain. On a vite compris que le Maillot Jaune était intéressé par la victoire, dès la première ascension, où après que Julian Alaphilippe eut mis un premier sac, il prit le manche pour piloter un groupe d'une vingtaine d'éléments. Il allait faire de même lors du second passage, la main sur la poignée, mais cette fois davantage de vaisselle fut brisée, avec seulement cinq coureurs dans sa roue, Matteo Trentin, Wout Van Aert, Matteo Jorgenson, Davide Ballerini et Matej Mohoric revenu dans la descente, un groupe de classicmen. 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On loue Merckx pour son absolutisme, Antoine Blondin écrivait qu'il était « le roi des Huns » pour souligner sa cruauté, on adore Bernard Hinault pour son agressivité, sa méchanceté, mais c'est comme si ces traits n'étaient plus tolérés aujourd'hui, en tout cas dans l'immédiat, comme si un champion devait être un agneau bêlant et si possible ne pas trop gagner. Les règnes sans partage ne sont plus autorisés, et bien sûr le passé de plomb et la suspicion actuelle y sont pour beaucoup. L'image évoluera peut-être avec le temps, comme pour Merckx, mais en attentant ce Tour de France n'est pas un aboutissement pour Pogacar, une étape sur le fil qu'il va continuer à dérouler. Le fil de son histoire et de celle du cyclisme.

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