
Les semestriels d'Adyen affectés par la politique de Donald Trump, mais la croissance restera forte
Cette tendance devrait se poursuivre au second semestre. « Pour une entreprise à forte croissance, un léger ralentissement de la croissance du chiffre d'affaires net, de + 23 % à + 20 % au deuxième semestre 2025, aura un impact négatif sur le cours de l'action aujourd'hui, même s'il n'impacte pas trop les fondamentaux », a commenté dans une note la banque privée Oddo BHF, selon qui, « en règle générale, une réduction de la croissance du chiffre d'affaires de 2 % a un impact négatif sur le bénéfice net de 5 % ».
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Ils comparaissaient pour avoir, entre le 31 mars et le 6 avril 2024, commis onze tentatives de vols et cambriolages réussis. Lors de ce court périple, ils sont parvenus à dérober, près de 600 000 euros, en bijoux et argent liquide. « Il y a une récurrence et un ciblage des cabinets d'avocats, l'utilisation d'une disqueuse, des locations de voitures et d'un Airbnb, remarque le procureur. Ils ne prennent pas beaucoup de précautions. Mais finalement, comme ils prévoient de repartir très vite, ils n'ont pas besoin d'être très prudents et pèchent par excès de confiance. »


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Du salarié employé à domicile aux travaux d'adaptation du logement : toutes ces dépenses qui ouvrent droit à un bonus fiscal en 2025 Si vous avez eu recours à un salarié, à des services à domicile ou engagé des travaux pour l'adaptation de votre logement à la perte d'autonomie ou au handicap, vous pouvez bénéficier d'un crédit d'impôt. N'oubliez rien au moment de valider votre déclaration de revenus.


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Bourse : le jeu de massacre des gourous des plateaux télés
James Arthur McDonald était un habitué des plateaux de la chaîne CNBC où il délivrait son expertise supposée sur les marchés. Cette audience lui permettait de faire la publicité de son fonds et de conquérir des clients. Ce gérant de la ville d'Arcadie en Californie était un adepte des références mythologiques comme en témoigne le nom de sa société d'investissement, Hercules, qui gérait 33 millions de dollars. Fin 2021, il disparut brutalement de la sphère médiatico-financière. Il entama sa cavale après des plaintes de clients pour fraude. Arrêté en juin 2024 dans la commune de Port Orchard dans l'Etat de Washington, il a été condamné la semaine dernière à 5 ans derrière les barreaux. Le gérant « semblait incarner le rêve américain mais les apparences sont parfois trompeuses », avait précisé le procureur au moment du procès. Le gestionnaire, faux diplômé de Harvard, a vécu dans le mensonge une grande partie de sa carrière. Il avait enregistré de lourdes pertes quand il paria sur l'effondrement de l'économie américaine fin 2020. Il tenta de masquer ses déconvenues en mentant à ses investisseurs. Il avait détourné de l'argent pour s'acheter notamment une Porsche à 175.000 dollars afin de guérir ses angoisses. Pour faire patienter ses clients et éviter qu'ils ne le dénoncent aux autorités, il avait mis en place une pyramide de Ponzi. Il collectait de l'argent pour le reverser ensuite à ceux qui voulaient récupérer leur fonds. Mais cette technique popularisée par Bernard Madoff, ne lui permit que de gagner du temps. Cramer contre Cramer James Arthur MacDonald évoquait ses coups de coeur pour des valeurs américaines dans l'émission de CNBC « Squawk on the Street ». Ce show à la gloire de Wall Street, suivi par les boursicoteurs en mal d'idées, est présenté depuis le parquet du New York Stock Exchange. Il compte un des animateurs les plus célèbres mais aussi les plus controversés, Jim Cramer, lui aussi un ancien gérant de hedge fund. Ses recommandations parfois peu pertinentes lui valent les moqueries des réseaux sociaux : quand « jim » achète, il faut vendre et acheter quand il vend. Cette notoriété lui a valu plusieurs études qui ont évalué si Jim Cramer était aussi mauvais que les critiques semblaient le suggérer. Ses recommandations ont surtout une valeur à très court terme. Une action qu'il conseille d'acheter gagne 2,4 % dans les 24 heures et ses volumes augmentent. Ses recommandations de vente ont en revanche peu de valeur, le titre stagnant. A moyen terme, les titres qu'il conseille d'acheter n'enregistrent pas particulièrement de bonnes performances. Comme tous les gourous de Wall Street, il passe difficilement le test de la réalité malgré un style qu'il veut très expressif et convaincant (hurlements, slogans martelés…). S'il a été un bon gérant de hedge fund dans la première partie de sa carrière, il a perdu ensuite de ses intuitions. Il conseillait par exemple d'acheter la banque Bear Stearns, peu avant sa chute en 2008. Pas toujours bien inspiré, Jim Cramer n'est pas pour autant un « perdant structurel ». Des produits financiers, des ETF (fonds cotés) avaient été créés dans le but de prendre le contre-pied systématique des recommandations de Jim Cramer. Or ces ETF qui pariaient contre le gourou de CNBC n'ont jamais décollé et ont fermé.