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L'IA de WhatsApp s'invite-t-elle dans vos conversations privées ?

L'IA de WhatsApp s'invite-t-elle dans vos conversations privées ?

Le Parisien2 hours ago
« Depuis quelques jours l'IA est disponible sur WhatsApp et peut donc accéder aux messages et aux informations personnelles… y compris depuis des discussions privées. » Un ami ou une collègue vous a peut-être transféré ce message en vous intimant d'activer l'option « Confidentialité avancée » pour chacune de vos conversations. En cause : le déploiement d'une IA signée Meta, la maison mère de l'application de messagerie.
Une fonctionnalité pour résumer les conversations bientôt en France
L'entreprise a annoncé fin juin l'arrivée de « Message Summaries » aux États-Unis. Une fonctionnalité qui utilise l'IA de Meta pour résumer les messages non lus dans une discussion. L'objectif : permettre aux utilisateurs de comprendre rapidement l'essentiel d'une conversation sans la parcourir en détail. La nouveauté toujours en cours de déploiement aux États-Unis, en anglais, devrait être étendue à d'autres pays et langues d'ici la fin de l'année.
Meta assure que cette fonctionnalité ne trahit pas les données privées de ses utilisateurs. L'IA générerait un résumé sans que ni Meta ni WhatsApp n'aient accès aux messages ou aux synthèses produites. Le recours à cette option reste par ailleurs facultatif : il est désactivé par défaut et chaque utilisateur peut choisir les discussions à partager avec l'IA via les paramètres de confidentialité.
En parallèle, WhatsApp a introduit en France fin avril une nouvelle option baptisée « confidentialité avancée de la discussion ». Ce paramètre permet de bloquer l'exportation des conversations, le téléchargement automatique de médias par d'autres participants, et surtout, elle empêche d'invoquer l'IA dans un message.
Meta entraîne ses modèles d'IA grâce aux données publiées sur Facebook et Instagram
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Nucléaire : selon l'Iran, l'Europe n'a pas le droit de rétablir des sanctions
Nucléaire : selon l'Iran, l'Europe n'a pas le droit de rétablir des sanctions

Le Figaro

time13 minutes ago

  • Le Figaro

Nucléaire : selon l'Iran, l'Europe n'a pas le droit de rétablir des sanctions

Dans une lettre adressée à l'ONU, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont dit être prêts à déclencher le «snapback» contre l'Iran si aucune solution négociée n'est trouvée sur le programme nucléaire iranien d'ici fin août. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a affirmé mercredi que les puissances européennes n'avaient pas le droit de déclencher le mécanisme de réimposition automatique de sanctions, prévu par l'accord sur le nucléaire de 2015, ni de prolonger l'échéance d'octobre pour l'activer. Ces propos interviennent après une rencontre en juillet entre des diplomates iraniens et des émissaires de l'Allemagne, la France et du Royaume-Uni - trois pays parties à l'accord sur le nucléaire iranien en 2015 -, les premiers pourparlers de ce type depuis la fin de la guerre de 12 jours entre Israël et l'Iran en juin. Ces hostilités ont fait dérailler les négociations nucléaires entre Téhéran et les États-Unis, alliés d'Israël, et poussé l'Iran à suspendre sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Publicité Dans une lettre adressée la semaine dernière à l'ONU, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni ont dit être prêts à déclencher le mécanisme de rétablissement des sanctions, dit «snapback», contre l'Iran si aucune solution négociée n'est trouvée sur le programme nucléaire iranien d'ici fin août. Ce trio européen fait partie des puissances mondiales, avec la Chine, la Russie et les États-Unis, qui avaient négocié l'accord nucléaire historique de 2015 avec Téhéran, prévoyant un encadrement des activités nucléaires iraniennes en échange d'une levée des sanctions internationales. «Snapback» Les États-Unis se sont retirés unilatéralement de ce texte en 2018 et ont réimposé leurs sanctions mais les trois pays européens avaient assuré leur attachement à l'accord et affirmaient vouloir poursuivre les échanges commerciaux avec l'Iran. Les sanctions onusiennes et européennes n'ont donc pas été rétablies. Les Européens accusent toutefois Téhéran de ne pas avoir respecté ses engagements et tentent de relancer les négociations sur son programme nucléaire alors qu'ils craignent que l'Iran ne poursuive un programme nucléaire à des fins militaires, ce que les autorités iraniennes réfutent. Ils ont menacé de rétablir les sanctions en vertu du «snapback» prévu par l'accord de 2015 qui expire en octobre, que l'Iran cherche à éviter à tout prix. Selon le Financial Times, ils ont proposé de prolonger l'échéance d'octobre pour le déclenchement du «snapback», si l'Iran reprenait les discussions avec Washington et rétablissait sa coopération avec l'AIEA. Dans son article publié la semaine dernière, le quotidien britannique ajoutait que cette offre était «restée sans réponse de la part de l'Iran». Mais mercredi, Abbas Araghchi a exprimé le rejet de son pays de cette prolongation proposée par les puissances européennes. «À partir du moment où nous considérons qu'elles n'ont pas le droit de mettre en oeuvre le snapback, il est naturel qu'elles n'ont pas non plus le droit d'en prolonger le délai», a déclaré Abbas Araghchi à l'agence de presse officielle Irna. «Nous n'avons pas encore atteint une base pour des négociations avec les Européens», a-t-il ajouté. Abbas Araghchi avait indiqué plus tôt mercredi que son pays ne pouvait «pas mettre fin totalement» à sa coopération avec l'AIEA, après la suspension par Téhéran des inspections menées par le gendarme onusien. Il a ajouté que le retour des inspecteurs de l'AIEA sur les sites nucléaires iraniens dépendait d'une décision de la plus haute institution de sécurité d'Iran. Le mois dernier, l'Iran avait officiellement suspendu sa coopération avec l'AIEA, invoquant l'incapacité de l'agence à condamner les frappes israéliennes et américaines sur ses sites nucléaires en juin lors de la guerre.

À Paris, un policier mis en examen et placé sous contrôle judiciaire pour avoir vendu des informations
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Le policier est soupçonné de corruption passive, violation du secret professionnel, détournement de la finalité d'un fichier de données personnelles, détention et transmission frauduleuse de contenus d'un système de traitement de données et association de malfaiteurs. Un policier a été mis en examen le 1er août à Paris pour avoir vendu des informations issues de fichiers de la police, a indiqué mercredi le parquet à l'AFP, confirmant une information du Parisien. Le policier est soupçonné de corruption passive, violation du secret professionnel, détournement de la finalité d'un fichier de données personnelles, détention et transmission frauduleuse de contenus d'un système de traitement de données et association de malfaiteurs, a précisé le parquet. À l'occasion de l'interpellation d'acheteurs d'armes en mai dernier, les policiers ont découvert «la mise en vente sur les réseaux sociaux de consultations des fichiers de police (traitement des antécédents judiciaires, fichier des personnes recherchées, fichier des objets et véhicules signalés)», a expliqué cette même source. Le policier à l'origine de ces divulgations illicites a été identifié et interpellé, a indiqué le parquet, en précisant que les informations étaient parfois monnayées 100 euros. Publicité Facilement traçables Les recherches effectuées sur des fichiers peuvent être facilement traçables, chaque policier devant entrer un code personnel, selon une source policière. Le policier travaillait au sein de la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC), d'après le parquet. Selon ce dernier, il a été placé sous contrôle judiciaire, malgré la demande du parquet de son placement en détention provisoire «afin d'empêcher la concertation avec son commanditaire potentiel». Selon Le Parisien, le policier, âgé de 27 ans, a reconnu les faits, expliquant avoir été abordé dans un bar par un inconnu qui lui a demandé s'il accepterait de lui transmettre des informations contre rémunération. Ces informations, qui peuvent être très utiles pour les criminels ou trafiquants, étaient diffusées sur Snapchat, d'après le journal.

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