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Articles connexes


Le Parisien
17 minutes ago
- Le Parisien
Loi Duplomb : Alain Escurat, agriculteur malade à cause des pesticides, témoigne
Écoutez Code source, le podcast d'actualité du Parisien Sur votre smartphone ou votre tablette, écoutez Code source et abonnez-vous sur : Résumé. Le 8 juillet dernier, l'Assemblée nationale a adopté une loi qui prévoit de réintroduire un pesticide interdit depuis 2018 et potentiellement cancérigène. Le lien entre maladies et pesticides n'est plus à prouver et plusieurs scientifiques s'insurgent du risque sanitaire d'une telle loi. Alain Escurat est un des premiers agriculteurs à avoir réussi à se faire indemniser par le Fonds d'indemnisation des victimes de pesticides . En 2022, il est éleveur et céréalier dans la Nièvre depuis près de 50 ans. Il se sent particulièrement fatigué et décide de consulter un médecin qui lui diagnostique un cancer de la prostate. Alors qu'il se bat contre la maladie, Alain découvre que son cancer est lié à son exposition aux pesticides. Alain Escurat raconte son histoire au micro d'Anaïs Godard. Crédits . Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clémentine Spiler, Thibault Lambert, Anaïs Godard et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. À propos de Code source. Code source est le podcast quotidien d'actualité du Parisien. Des histoires racontées par les journalistes de la rédaction ou par celles et ceux qui les ont vécues directement. Un rendez-vous porté par le présentateur Jules Lavie et la reporter Barbara Gouy, à retrouver du lundi au vendredi à partir de 18 heures sur ou sur les principales plates-formes d'écoute. Un commentaire ? Écrivez-nous par courriel à codesource@ ou interpellez-nous sur Twitter ( @codesource )


Le Figaro
an hour ago
- Le Figaro
Ces 5 signes qui prouvent que vous devez changer de chaussures
Ampoules, ongles abîmés, maux de dos… Et si vos chaussures étaient en cause ? Trop petites, trop grandes ou trop usées, elles peuvent déséquilibrer tout le corps. Décryptage avec une podologue. On pense souvent qu'un pied douloureux est le prix à payer pour venir à bout d'une randonnée ou pour porter de jolies chaussures, mais la réalité est tout autre. Ces douleurs vous envoient souvent deux informations : soit vous avez choisi la mauvaise paire, soit il est temps de renouveler vos chaussures parce qu'elles ne vous conviennent plus. Tour d'horizon des signes révélateurs. À lire aussi Running : faut-il payer plus de 100 euros pour des baskets de qualité ? Un premier essayage probant Il y a d'abord cette gêne, à peine perceptible, quand on enfile une paire. C'est souvent un pied qui ne trouve pas sa place, sans savoir s'il est trop comprimé ou trop lâche. Pour Fanny Pedebas, podologue et membre de l'Union Française pour la Santé du Pied (UFSP), il est essentiel d'oublier une fois pour toutes l'idée reçue selon laquelle «la chaussure va se faire». Ce n'est pas le pied qui s'adapte à la chaussure, mais la chaussure qui épouse le pied. «Une chaussure doit être confortable dès le premier essayage», insiste-t-elle. Pas besoin de période d'adaptation : si ça serre trop, ou l'inverse, si l'on se dit qu'on s'habituera, c'est que le modèle n'est pas adapté, et ne le sera jamais. Publicité Frottements et ampoules C'est une situation fréquente : on enfile ses chaussures, on marche un peu plus que d'habitude, et le soir venu, une cloque apparaît. Ce signal n'est pas anodin. Comme le souligne Fanny Pedebas, l'ampoule, c'est le signe que la chaussure frotte, bouge, agresse. Elle est souvent le résultat d'un mauvais ajustement (une pointure trop petite ou trop grande) ou d'une matière trop rigide. Et ce n'est pas qu'un désagrément temporaire. «Les frottements répétés peuvent provoquer des douleurs à répétition, des cors, des callosités», précise la podologue. Déformation du pied, de la marche, du corps Si la chaussure est trop petite pour le pied, les dégâts peuvent s'installer sur le long terme. À force de comprimer, d'écraser, d'imposer un espace trop étroit à l'avant du pied, le corps s'adapte et se déforme. L'hallux valgus, familièrement appelé «oignon», en est une illustration. Cette déviation du gros orteil peut devenir douloureuse et handicaper la marche. «Le gros orteil joue un rôle clé dans la propulsion du pas. Quand il est dévié, c'est tout l'équilibre qui est modifié», explique Fanny Pedebas. Commence alors le cercle vicieux. Les autres orteils compensent, parfois jusqu'à se recroqueviller et se contracter en griffes, occasionnant des douleurs articulaires et musculaires. Et comme le pied porte le reste du corps, si sa position est désaxée, la chaîne articulaire s'en trouve aussi déséquilibrée. «C'est souvent en traitant un genou ou un dos douloureux qu'on réalise que le problème vient du pied», rapporte la podologue. Une chaussure trop rigide, trop penchée ou trop usée peut ainsi provoquer des douleurs diffuses, loin du pied lui-même : dans les hanches, les lombaires, la nuque. Des ongles bruns, épais, fragilisés Nos ongles tentent aussi parfois d'attirer notre attention sur un dysfonctionnement de la chaussure. Si l'un d'entre eux devient brun, épais ou qu'il tombe, cela peut venir d'un traumatisme répété, provoqué par une chaussure trop petite ou trop rigide. «Les patients pensent souvent à une mycose mais très peu à une fragilité due à un défaut de chaussure», constate Fanny Pedebas. Bonne nouvelle toutefois, pour ceux dont l'ongle a été abîmé lourdement, des reconstructions d'ongles sont désormais possibles chez le podologue. À lire aussi Ce que l'état de nos ongles dit de notre état de santé Semelles tassées, contreforts écrasés, talons inclinés Comme dit plus haut, l'usure de la chaussure ne doit pas non plus être négligée. Premier signe d'appel, ce moment étrange où l'on ne se sent plus «dans» ses souliers, où l'on glisse un peu sur un ou les côtés. Tout ceci indique que la structure est affectée. Semelles tassées, contreforts écrasés, talons inclinés… «Dès que le pied n'est plus maintenu correctement, on entre dans une mauvaise posture dès la première foulée», signale Fanny Pedebas. Et avec les mêmes dérèglements qu'occasionne une mauvaise pointure : les appuis sont biaisés, les articulations compensent, la colonne se tasse ou se creuse. De là des douleurs aux chevilles, aux genoux, aux hanches ou dans le bas du dos peuvent apparaître. Publicité Vigilance pour les enfants, les personnes âgées et les sportifs Certains pieds méritent plus d'attention que d'autres. Chez les enfants en pleine croissance, une chaussure trop rigide ou trop petite peut freiner leur motricité, les faire trébucher, ou entraîner des déformations durables. Même vigilance pour les personnes âgées : des souliers inadéquats peuvent suffire à déséquilibrer la marche ou à provoquer une chute, informe la podologue. Quant aux patients diabétiques ou atteints d'arthrose, le chaussage fait partie du soin et doit être contrôlé. Les sportifs doivent également être attentifs à ce qu'ils portent. Pour courir, marcher vite ou sauter, la basket doit être ni trop grande, ni trop petite. «En course à pied, on recommande une pointure au-dessus, et un bon laçage», souligne Fanny Pedebas. Une paire de running, c'est aussi une durée de vie : en moyenne 1 500 km, ou une année. «Certaines marques indiquent une date de péremption», note la podologue. Passé ladite date, même si les baskets semblent intactes, les matériaux ont perdu en performance. Comment trouver la bonne pointure ? Et pour des chaussures de ville, comment faire le bon choix au moment de l'achat ? La spécialiste recommande en priorité d'essayer ses chaussures en fin de journée, surtout quand on a tendance à avoir les pieds gonflés. En effet, c'est à ce moment-là qu'on saura si la chaussure reste confortable même après plusieurs heures debout. Il faut aussi pouvoir marcher avec, sentir si les orteils peuvent bouger librement, si l'on n'agrippe pas, si le talon est bien tenu. Et si vous portez des semelles orthopédiques, pensez à les apporter au moment de l'essayage. Pour vérifier la bonne longueur au niveau de la pointure, un repère simple : il doit rester l'équivalent d'un pouce entre le bout de la chaussure et le gros orteil. Chez les enfants, on peut aussi sortir la semelle intérieure et poser leur pied dessus : si les orteils (le gros surtout) touchent ou dépassent le bord, c'est trop petit.


Le Parisien
an hour ago
- Le Parisien
Une technique australienne permet de maîtriser la consommation d'eau des vignes dans les Pyrénées-Orientales
Quand l'eau se fait rare, l'une des premières pistes à explorer est celle de l'économie . En agriculture, cela passe d'abord par l'efficacité. Et qui dit efficacité dit souvent imaginer les moyens de favoriser l'infiltration de l'eau dans les sols, pour qu'elle profite mieux aux plantes. C'est pour cette raison que, sur les hauteurs de Fourques (Pyrénées-Orientales), dans les Aspres, des vignes sont plantées depuis quatre décennies en suivant un système mis au point en Australie il y a 80 ans. Ce système, le « keyline design », vise à optimiser la circulation de l'eau et d'éviter que la terre soit emportée par le ruissellement, en cas de pluies torrentielles, comme celles ayant récemment touché les Pyrénées-Orientales . Cette technique consiste à implanter les plantes en suivant les courbes de niveau, à « plat » donc, plutôt que dans le sens de la pente comme c'est généralement le cas en zones de coteaux. Plantées dans les années 1980, ces vignes en terrasses horizontales ont été rachetées par Jean-Marc Lafage en 1999 et portent aujourd'hui les raisins destinés aux grands vins du domaine, malgré des « terres relativement pauvres, chargées en argiles qui ont tendance à beaucoup se resserrer en été », explique le vigneron. Si la différence de vigueur est patente avec les vignes alentour en temps de sécheresse, Antoine Lespès, qui dirige la recherche et le développement du domaine, ne veut pas tirer de conclusions définitives : « Comme nous n'avons pas de parcelle témoin dans ce secteur pour comparer, on ne peut pas juger scientifiquement de l'apport de cette façon de faire. Mais ce qui a été fait là depuis 25 ans, c'est ce dont tout le monde parle aujourd'hui, de l'hydrologie régénérative » précise-t-il. Pourtant, sur une des parcelles les plus hautes, une partie des rangs ne suit pas exactement la courbe et les vignes qui s'y trouvent portent les stigmates de la souffrance, le sol est dénudé, alors qu'à quelques mètres de là, sur la courbe de niveau, la végétation subsiste entre les rangs et les vignes ont bien meilleure allure. Si les effets sont tels, pourquoi cette technique aujourd'hui louée n'est pas plus mise en avant ? Parce qu'elle n'est pas vraiment compatible avec la mécanisation , l'utilisation des tracteurs et des machines à vendanger, nuance Jean-Marc Lafage. Lui n'y voit pas forcément un handicap, pour ses 25 ha ainsi plantés en 11 terrasses : « Quand ont fait 30 hectolitres par hectare, en cas de belle récolte sur ce type de parcelles, on n'a pas besoin de trop mécaniser. » D'autant que les plants y sont plus espacés qu'ailleurs, « pour apporter plus de vigueur aux vignes. En fait, quand on y réfléchit, on revient un peu à ce qui se faisait voilà une soixantaine d'années » sourit-il. Et, quand s'abattent les orages, la terre ne s'écoule pas avec les flots d'eau. En 2024, en pleine sécheresse, ces vignes ont par ailleurs fourni le double des rendements obtenus en plaine, 35 hectolitres à l'hectare contre une quinzaine. Sans transiger sur la qualité.