Affaire Jubillar : l'ex-petite amie de Cédric entendue par les enquêteurs
Son audition ne s'est pas fait attendre. Ce mercredi 23 juillet, l'ex-petite amie de Cédric Jubillar, Jennifer C., qui affirme que ce dernier lui a récemment fait de fracassants aveux, est entendue en audition libre par les enquêteurs de la Section de Recherche de Toulouse, indique une source proche de l'enquête à l'AFP, confirmant les informations de BFMTV.
Deux mois avant l'ouverture du procès de Cédric Jubillar pour le meurtre de son épouse Delphine, disparue à Cagnac-les-Mines dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, la justice avait ordonné lundi d'entendre Jennifer C., 31 ans, ancienne petite amie. Cette femme affirme que le maitre-plaquiste de 37 ans lui aurait confessé avoir tué sa femme puis caché le corps. «Il m'a dit avoir étranglé Delphine et a même imité sur moi le geste qu'il aurait fait pour la tuer. Il s'est placé dans mon dos. Il a posé une main sur mon front et fait une clé de coude avec l'autre bras disponible», a-t-elle rapporté dans une interview au Parisien .
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Elle a également donné des précisions sur le lieu où serait enterrée la mère de famille: «Il m'a expliqué avoir caché le corps de Delphine sur une exploitation agricole. Il connaissait ce lieu depuis un mois. C'était situé pas très loin d'un chantier sur lequel il avait travaillé, à proximité d'une route sur laquelle passait une vingtaine de voitures par jour.»
Pour l'heure, le procès maintenu
À la suite de cette audition, les enquêteurs pourraient demander l'organisation d'une confrontation entre Cédric Jubillar et Jennifer C. Mais l'instruction étant clôturée, celle-ci ne pourrait pas être réalisée par les gendarmes eux-mêmes, a indiqué au Figaro Me Emmanuelle Frank, avocat de la défense. Il faudrait alors de nouveau saisir un juge d'instruction. La justice pourrait aussi choisir de garder cette confrontation pour le procès qui doit se tenir devant la cour d'assises du Tarn, à partir du 22 septembre, pour quatre semaines.
En parallèle, si la témoin réitère des déclarations précises sur le lieu où pourrait être enterré le corps de Delphine Jubillar, cela pourrait entraîner de nouvelles fouilles. «Les parties civiles les réclament et nous ne nous y opposerons pas. Il faut purger cette question avant le procès», poursuit Me Frank. Le procès pourrait-il alors être compromis ? Pour l'heure, la justice assure que ce supplément d'enquête ne remet pas en question l'ouverture des débats.
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