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Mythe ou réalité: les crèmes anticellulite sont-elles efficaces?

Mythe ou réalité: les crèmes anticellulite sont-elles efficaces?

24 Heures10-07-2025
Cette semaine, notre journaliste Valentina San Martin plonge dans les promesses des onguents anticellulite. Spoiler: votre tube de crème n'a pas de diplôme en médecine. Publié aujourd'hui à 19h50
Il y a plusieurs types de cellulite, les soins doivent donc être adaptés.
Getty Images/Tetra images RF
En bref:
Ah, la cellulite. Ce mot redouté qu'on associe à l'épreuve du maillot de bain, au miroir de la cabine d'essayage, ou à ce moment précis où vous comprenez que votre short en jean préféré ne vous aime plus autant qu'avant. Et que fait-on quand on panique? On achète une crème anticellulite à 48 balles, avec promesse d'effet glaçon, miracle ou Photoshop intégré. Mais… est-ce que ça marche vraiment?
Première info qui dérange: la cellulite n'est pas un simple problème de surface que l'on peut lisser avec une noisette de crème parfumée à la caféine. C'est un phénomène biologique complexe, influencé par vos hormones , votre génétique, votre circulation sanguine… Différents types de cellulites
Il existe plusieurs types de cellulite, et le plus important à comprendre, c'est qu'elles ne se traitent pas toutes de la même façon. Autrement dit: ce qui fonctionne pour l'une ne fera strictement rien pour l'autre. D'où l'intérêt de savoir à qui vous avez affaire.
On recense ainsi d'abord la cellulite adipeuse. Celle qui s'installe en douceur, souvent à cause d'un excès de graisse (merci les apéros à répétition) et d'un manque d' activité physique . Elle se loge sous la peau et donne cet aspect un peu mou, capitonné. Pour la faire reculer, pas de mystère: il faut bouger, rééquilibrer son alimentation et miser sur des techniques qui ciblent les cellules graisseuses, comme la cryolipolyse.
Ensuite, voici la cellulite fibreuse, la plus tenace. Elle est là depuis longtemps et n'a pas du tout envie de partir. Elle est due à un durcissement du tissu conjonctif, cette sorte de maillage naturel sous la peau, qui entoure, soutient et structure nos cellules (comme une toile qui maintient tout en place). Résultat: certaines zones (cuisses, ventre, fesses) ont un aspect bosselé qu'on appelle aussi peau d'orange . Dans ce cas, les crèmes ne suffisent plus: il faut aller plus loin avec des massages profonds, de la radiofréquence, ou des soins spécifiques en institut.
Enfin, on retrouve la cellulite aqueuse, liée à une mauvaise circulation et à la rétention d'eau. Elle donne à la peau un aspect gonflé, un peu spongieux, et peut s'accompagner de jambes lourdes, surtout en fin de journée. Ici, la priorité, c'est le drainage: on boit beaucoup d'eau, on limite le sel, on fait des massages lymphatiques (manuels ou mécaniques) et, si possible, on ajoute une activité physique douce, comme l'aquabike ou la marche. Alors, ces crèmes?
Elles peuvent hydrater, lisser temporairement, donner une sensation de fraîcheur, voire booster un peu la microcirculation avec des massages réguliers. Mais est-ce que vous allez fondre comme un glaçon au soleil? Non. Même si ça pique, même si ça chauffe, même si la pub vous promet un corps «tonifié en quinze jours».
En bref, les crèmes anticellulite ne sont pas des baguettes magiques, mais plutôt des accessoires. Comme un bon tapis de yoga: il peut aider… mais il ne fait pas la séance à votre place. La vraie clé, c'est de comprendre le type de cellulite que vous avez et d'adopter une approche globale et ciblée. Et si vous voulez quand même vous tartiner le soir devant Netflix, libre à vous. Mais faites-le pour le plaisir, pas pour la promesse.
Et surtout: vous avez le droit d'avoir de la cellulite. Même Beyoncé en a. Et elle a sans doute autre chose à faire que de masser ses cuisses tous les soirs avec une crème au pamplemousse.
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Autres newsletters Valentina San Martin est journaliste responsable de la rubrique Beauté au sein du pôle Vibrations. Diplômée en Lettres et Sciences Sociales à l'Université de Lausanne, elle s'intéresse également aux thématiques de société et à la pop culture. Plus d'infos @ValSanMar
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Le variant XFG, surnommé Stratus, est désormais classé «sous surveillance» par l'OMS et talonne Nimbus, nom scientifique NB.1.8.1. «Ces deux variants sont devenus plus fréquents au cours des derniers mois et sont donc sous surveillance», explique Richard Neher du Biocentre de l'Université de Bâle. Comment se propagent les deux nouveaux variants? Les analyses des eaux usées révèlent qu'en juin, le variant Stratus représentait environ 50% des virus détectés en Suisse, tandis que Nimbus en constituait environ 25%. «Ces chiffres sont toutefois entachés d'une grande incertitude», indique le spécialiste. Depuis janvier, les divers variants du Sars-CoV-2 sont analysés systématiquement dans seulement dix stations d'épuration des eaux usées en Suisse. Des tests plus précis, incluant les nouveaux variants Nimbus et Stratus, sont réalisés dans six de ces stations. «Le variant NB.1.8.1 est probablement en train d'être supplanté par le variant XFG», précise l'expert. 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Si vous présentez des symptômes de la maladie, il est conseillé de rester chez vous, de maintenir une distance avec les autres et de porter un masque. D'après l'OFSP, la vaccination est disponible comme mesure préventive. La vaccination est recommandée pour les personnes de 65 ans et plus, les adultes de 16 ans et plus ayant des antécédents médicaux, ainsi que les femmes enceintes. Il est recommandé de se faire vacciner entre mi-octobre et décembre. «Presque tout le monde dispose d'une immunité solide contre le coronavirus, ce qui rend les cas graves beaucoup plus rares», précise Richard Neher. «Cependant, le Sars-CoV-2 poursuit sa mutation à un rythme très rapide et peut infecter à nouveau les personnes peu de temps après qu'elles ont été infectées ou vaccinées.» Si je présente des symptômes de rhume ou de grippe, quelle est la probabilité que je souffre d'une maladie coronarienne? En juin, une augmentation des consultations médicales pour maladies respiratoires a été constatée. 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Les tests vendus en pharmacie détectent encore le Sars-CoV-2, incluant ses différents variants, selon l'OFSP. Les autotests antigéniques disponibles aujourd'hui détectent, comme c'était déjà le cas, la protéine N présente à la surface des cellules. Celle-ci est demeurée stable malgré les mutations du virus. Pour l'OFSP, adopter un «comportement responsable» s'avère plus important qu'un simple test. Restez à la maison si vous avez des symptômes et consultez un médecin si votre état s'aggrave. Traduit de l'allemand par Emmanuelle Stevan À propos du Covid Anke Fossgreen dirige la rubrique scientifique de Tamedia à Zurich depuis 2022. Elle y travaille depuis plus de vingt ans. Biologiste, elle a effectué des recherches sur la maladie d'Alzheimer pendant sa thèse de doctorat. Elle s'intéresse aux thèmes liés à la biologie, à la santé, à l'alimentation, à la médecine et à l'activité physique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

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