
Aude : 'Le pire incendie en France depuis 1949'
'Les pompiers espèrent pouvoir maîtriser l'incendie dans la journée de jeudi, même si le vent risque de leur compliquer à nouveau la tâche', rapporte le quotidien barcelonais, qui compare les 16 000 hectares brûlés annoncés mercredi soir à '1,6 fois la superficie de Paris ou de Barcelone'. Sur place, mercredi, le Premier ministre français, François Bayrou, accompagné du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a exprimé sa solidarité, promis l'aide de l'État et annoncé que la région pourrait servir de 'laboratoire' pour prévenir d'autres catastrophes.
'Cet incendie destructeur, dont l'origine reste à déterminer, relance le débat sur le manque de moyens, notamment aériens, commente La Vanguardia. Une situation mise en évidence lors du récent incendie dans les quartiers nord de Marseille.' Depuis des années, précise le journal, la France manque de Canadair, et ceux dont elle dispose sont vieillissants. De nouveaux appareils ont été commandés, mais leur fabrication et leur livraison prendront encore du temps.
Hashtags

Essayez nos fonctionnalités IA
Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :
Commentaires
Aucun commentaire pour le moment...
Articles connexes

LeMonde
25 minutes ago
- LeMonde
L'administration Trump réclame un milliard de dollars à UCLA après les manifestations propalestiniennes de 2024
L'université publique de Californie (UC) a annoncé, vendredi 8 août, que le gouvernement américain lui réclamait une amende d'un milliard de dollars (860 millions d'euros environ) pour les manifestations propalestiniennes survenues en 2024 sur le campus de Los Angeles, mondialement connu sous le nom de UCLA. Ce montant faramineux représente près de cinq fois ce que l'université privée new-yorkaise Columbia a consenti à payer fin juillet pour régler un différend sur des accusations d'antisémitisme qui aurait proliféré sur son campus lors du mouvement du printemps 2024 contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. « En tant qu'université publique, nous sommes dépendants des ressources du contribuable et un paiement de cette ampleur détruirait complètement le meilleur système universitaire public du pays et ferait un mal immense à nos étudiants et à tous les Californiens », a déclaré, à la presse, le président de l'université de Californie, James Milliken, qui a pris ses nouvelles fonctions il y a à peine une semaine. D'après ce responsable qui chapeaute dix campus, dont le plus important à Los Angeles, siège des manifestations de l'an dernier et dans le collimateur de l'administration Trump, l'université a reçu vendredi la demande du gouvernement fédéral. M. Milliken a invoqué le « travail crucial que réalisent UCLA et le réseau UC en matière de recherches technologique et médicale, afin de sauver des vies, faire croître l'économie américaine et préserver la sécurité nationale ». Affrontements Le réseau UC, situé dans l'Etat le plus peuplé et le plus riche du pays, est considéré comme le meilleur système d'enseignement supérieur public des Etats-Unis, où les prestigieuses universités privées pratiquent des frais prohibitifs. UCLA avait été vivement critiquée pour sa gestion de la dispersion d'un campement de manifestants propalestiniens en 2024. Des contre-manifestants avaient attaqué, une nuit, le campement. Les affrontements avaient duré des heures, blessant plus d'une douzaine de personnes, avant l'intervention de la police. Le lendemain, plus de 200 personnes défiant l'ordre émis de quitter le campus, avaient été arrêtées. Plus tard, des étudiants juifs ont déclaré que des manifestants les avaient empêchés d'accéder aux cours. D'après des médias en Californie, le gouvernement Trump exigerait également que l'université verse 172 millions de dollars à ses étudiants juifs qui se seraient sentis discriminés et intimidés lors du mouvement des campus. UCLA a déjà conclu un accord concernant les manifestations de 2024. L'université a récemment accepté de verser 6 millions de dollars pour régler une action en justice intentée par trois étudiants et un professeur juifs qui affirmaient que l'université avait violé leurs droits civiques en autorisant des manifestants propalestiniens à bloquer leur accès aux cours et à d'autres zones du campus en 2024. Lire aussi l'entretien | Article réservé à nos abonnés Tamara Chaplin, historienne : « En s'attaquant aux universités, Donald Trump tourne le dos à l'histoire de la démocratie américaine » Une pression inédite sur les universités américaines Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, le président Trump, allié indéfectible d'Israël, ne cesse d'accentuer les pressions sur les universités en gelant, dans le cas de Columbia, des centaines de millions de dollars de subventions versées par l'Etat fédéral pour la recherche. Après l'accord à 221 millions de dollars scellé entre l'université new-yorkaise et le gouvernement américain, des experts ont dénoncé un « précédent dévastateur » dans cette offensive « autoritaire » menée contre l'enseignement supérieur aux Etats-Unis. Le Monde Mémorable Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde » Testez votre culture générale avec la rédaction du « Monde » Découvrir Le New York Times rapportait aussi la semaine dernière qu'un accord à 500 millions de dollars serait en préparation entre l'administration Trump et la plus ancienne université du pays, Harvard. Lire aussi | Harvard : une juge presse l'administration Trump de justifier ses coupes de 2,6 milliards de dollars de subventions à la prestigieuse université Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, grand opposant à Donald Trump, a accusé, vendredi, le président américain de tenter de faire taire la liberté académique. « Il nous a menacés d'une amende d'un milliard de dollars si nous n'obéissions pas à ses ordres », a-il déclaré aux journalistes. Faisant apparemment référence aux accords signés par Columbia et l'université Brown dans l'État du Rhode Island, il a ajouté : « Nous ne serons pas comme certaines autres institutions qui ont suivi une voie différente. » Le Monde avec AP et AFP Contribuer Réutiliser ce contenu

LeMonde
an hour ago
- LeMonde
L'Arménie et l'Azerbaïdjan s'accordent pour mettre fin à leur conflit, sous l'égide de Donald Trump
Sous l'œil satisfait de Donald Trump, l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont signé, à la Maison Blanche, vendredi 8 août, une « déclaration commune » qui acte entre les deux anciennes républiques soviétiques la fin d'un conflit engagé depuis des décennies. Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, et le premier ministre arménien, Nikol Pachinian, ont apposé leur signature sur le document au côté de celle du président américain qui a déclaré que les deux pays du Caucase du Sud s'engageaient « à cesser définitivement tout conflit, à ouvrir les relations commerciales et diplomatiques et à respecter la souveraineté et l'intégralité territoriale » de chacune. La nature contraignante ou non de cet engagement n'est toutefois pas claire. « Nous établissons aujourd'hui la paix dans le Caucase », a commenté le président azerbaïdjanais, saluant un jour « historique » et remerciant également Donald Trump pour sa décision, annoncée aussi vendredi, de lever les restrictions pesant depuis plusieurs années sur la coopération militaire de son pays avec les Etats-Unis. Le premier ministre arménien a, lui, parlé d'un accord qui « ouvrait la voie pour mettre fin à des décennies de conflit ». « Vous allez avoir une très bonne relation », a lancé le président américain à ses deux invités, ajoutant : « Si ce n'est pas le cas, appelez-moi et j'arrangerai ça ». Le dossier sensible du Haut-Karabakh peu évoqué L'accord conclu vendredi prévoit par ailleurs la création d'une zone de transit passant par l'Arménie et reliant l'Azerbaïdjan à son enclave du Nakhitchevan plus à l'ouest. Cette zone de transit, qui répond à une revendication de longue date de Bakou, sera nommée « Voie Trump pour la paix et la prospérité internationale » (TRIPP, son acronyme en anglais). Les Etats-Unis y disposeront de droits de développement, ce qui leur permet d'avancer leurs pions dans une région très stratégique et riche en hydrocarbures. Un haut responsable américain a assuré que l'Arménie ne sortait pas perdante des tractations, car elle gagnait un étroit partenariat avec les Etats-Unis. La question sensible du Haut-Karabakh n'a guère été évoquée vendredi à la Maison Blanche. Cette région est reconnue internationalement comme faisant partie de l'Azerbaïdjan mais a été contrôlée pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu'ils avaient remportée à la dislocation de l'Union soviétique, et qui avait provoqué l'exode de la quasi-totalité des Azéris qui l'habitait. Bakou a repris partiellement cette enclave lors d'une nouvelle guerre à l'automne 2020, puis entièrement lors d'une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100 000 Arméniens du Karabakh. Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan s'étaient mis d'accord en mars sur le texte d'un traité de paix. Mais l'Azerbaïdjan, victorieux, exige que l'Arménie modifie sa Constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Haut-Karabakh. Nikol Pachinian s'est déclaré prêt à s'y conformer, annonçant son intention d'organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Haut-Karabakh continue de diviser son pays. La Turquie, alliée de l'Azerbaïdjan mais qui a récemment amorcé un dégel des relations tendues qu'elle entretient avec son voisin arménien, a salué vendredi soir l'annonce de cet accord. « Nous nous réjouissons des progrès réalisés en vue de l'établissement d'une paix durable entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie », a écrit le ministère des affaires étrangères turc dans un communiqué. En 2020, Ankara avait apporté un soutien militaire décisif à Bakou dans le haut Karabakh, permettant la victoire écrasante des troupes azerbaïdjanaises. « Faiseur de paix » Lors de cette cérémonie à la Maison Blanche, Ilham Aliev a proposé d'envoyer, avec Nikol Pachinian, une lettre pour soutenir la candidature du président américain au prix Nobel de la paix. « Qui, si ce n'est le président Trump, [le] mérite ? », a-t-il demandé. Le dirigeant arménien a lui aussi exprimé son soutien à un prix Nobel de la paix pour le président américain, dont il a salué le bilan de « faiseur de paix », en disant : « Nous allons défendre » cette candidature. Donald Trump a plusieurs fois dit publiquement qu'il méritait cette distinction en raison de ses efforts de médiation dans plusieurs conflits internationaux. Les candidatures pour le prix Nobel de la paix 2025 sont closes depuis le 31 janvier et ne sont pas rendues publiques. Israël, le Pakistan et le Cambodge ont annoncé récemment qu'ils nommaient Donald Trump pour cette distinction. Le président américain, dont la fascination pour les régimes autoritaires est connue, a demandé à Ilham Aliev depuis combien de temps il était au pouvoir. - 22 ans, a répondu le président azerbaïdjanais. - Cela veut dire qu'il est fort et intelligent, a commenté Donald Trump. M. Aliev a été élu en février 2024 pour un cinquième mandat, avec 90 % des suffrages, et après un scrutin sans véritable opposition selon les observateurs internationaux.


Le Figaro
2 hours ago
- Le Figaro
L'administration Trump réclame 1 milliard de dollars à l'Université de Californie
L'université publique de Californie a annoncé vendredi 8 août que le gouvernement américain lui réclamait une amende monstre d'un milliard de dollars pour les manifestations propalestiniennes de 2024, nouvelle offensive de l'administration de Donald Trump contre l'enseignement supérieur. Le montant représente cinq fois ce que l'université privée new-yorkaise Columbia a consenti à payer fin juillet, plus de 200 millions de dollars, pour régler un différend sur des accusations d'antisémitisme qui aurait proliféré sur son campus lors du mouvement du printemps 2024 contre la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza. «En tant qu'université publique, nous sommes dépendants des ressources du contribuable et un paiement de cette ampleur détruirait complètement le meilleur système universitaire public du pays et ferait un mal immense à nos étudiants et à tous les Californiens», a déclaré à la presse le président de l'université de Californie (UC) James Milliken. D'après ce responsable qui chapeaute dix campus, dont le plus important à Los Angeles (UCLA), siège des manifestations de l'an dernier et dans le collimateur de l'administration Trump, l'université a reçu vendredi la demande du gouvernement fédéral. James Milliken a invoqué le «travail crucial que réalisent UCLA et le réseau UC en matière de recherches technologique et médicale, afin de sauver des vies, faire croître l'économie américaine et préserver la sécurité nationale.» Publicité Des étudiants juifs «discriminés et intimidés» D'après des médias en Californie, le gouvernement Trump exigerait également que l'université verse 172 millions de dollars à ses étudiants juifs qui se seraient sentis discriminés et intimidés lors du mouvement des campus il y a 15 mois. Le réseau UC, situé dans l'État le plus peuplé et le plus riche du pays, est considéré comme le meilleur système d'enseignement supérieur public des États-Unis, où les prestigieuses universités privées pratiquent des frais prohibitifs. Depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, le président Trump, allié indéfectible d'Israël, ne cesse d'accentuer les pressions sur les universités en gelant, dans le cas de Columbia, des centaines de millions de dollars de subventions versées par l'État fédéral pour la recherche. Columbia a scellé fin juillet un accord financier à 221 millions de dollars avec le gouvernement américain pour mettre fin à des mois de conflit, mais des experts ont dénoncé un «précédent dévastateur» dans cette offensive «autoritaire» menée contre l'enseignement supérieur aux États-Unis. Le New York Times rapportait aussi la semaine dernière qu'un accord à 500 millions de dollars serait en préparation entre l'administration Trump et la plus ancienne université du pays, Harvard.