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15 mars 44 avant J.-C. : l'empereur Jules César reçoit 23 coups de poignard, dont un seul mortel

15 mars 44 avant J.-C. : l'empereur Jules César reçoit 23 coups de poignard, dont un seul mortel

Le Figaro09-07-2025
ROME, LA GUERRE ET LA PAIX (5/9) - Il n'a pas tenu compte des mauvais présages. En ce jour funeste des Ides de mars, le dictateur tout-puissant est achevé de la main de Brutus.
30 novembre 167 avant J.-C. : le triomphe de Paul Émile exhibant le fabuleux trésor de Persée, dernier roi de Macédoine
Vers 525 avant J.-C. : le nouveau temple de Jupiter voit le jour, symbole de la domination de Rome sur le Latium
Douze siècles séparent la fondation de Rome de la chute du dernier empereur d'Occident. La cité fondée dans une boucle du Tibre sur la route du sel était devenue entre-temps le centre du monde.
Rome, la guerre et la paix En savoir plus sur notre série
Cet article est extrait du Figaro Hors-Série « Rome antique, la Légende des siècles ». Retrouvez l'histoire de cette Ville qui se crut éternelle, et nous laissa la beauté en héritage, en un numéro de 164 pages.
« Rome antique, la Légende des siècles ».
Figaro Hors-Série
En ce mois de mars 44 avant J.-C., l'imperator Caius Iulius Caesar, est au faîte de sa puissance, véritable monarque régnant sur Rome et son empire : au terme d'une guerre civile qu'il avait commencée en janvier 49 avant J.-C. par le passage du Rubicon, il a vaincu son adversaire Pompée. À Rome, il y a toujours des hauts magistrats, mais, tous, quelle que soit l'ancienneté de leurs familles, sont à ses ordres.
Ce qui a rendu possible une telle concentration du pouvoir, c'est la conquête de la Gaule, fabuleux eldorado soumis après une longue guerre finalement victorieuse qui a fait de César le plus grand capitaine de l'histoire de Rome et l'homme le plus riche de son temps. Aussi les honneurs accordés au vainqueur de Vercingétorix par le Sénat romain dépassent-ils tout ce…
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Des contraceptifs détruits en France à la demande des États-Unis ? La réponse du ministère de la Santé
Des contraceptifs détruits en France à la demande des États-Unis ? La réponse du ministère de la Santé

Le HuffPost France

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  • Le HuffPost France

Des contraceptifs détruits en France à la demande des États-Unis ? La réponse du ministère de la Santé

CONTRACEPTION - Une position en faveur de la contraception. Les autorités françaises ont réagi, mercredi 30 juillet, à la pétition lancée par des associations féministes et des syndicats contre la destruction décidée par l'administration américaine de contraceptifs féminins, exhortant la France, où les pilules pourraient être incinérées, à s'y opposer. Auprès de l'AFP, le ministère de la Santé s'est positionné contre la destruction de ses contraceptifs, sans préciser les mesures qui pourraient être prises. « Nous suivons avec attention la situation et soutenons la volonté des autorités belges de trouver une solution pour éviter la destruction des contraceptifs », a déclaré le ministère. Et le ministère d'ajouter : « La défense des droits et santé sexuels et reproductifs fait partie des priorités de la politique étrangère de la France. » La pétition fait suite à la décision de l'administration de « détruire certains produits contraceptifs abortifs issus de contrats de l'USAID », l'agence américaine pour le développement international, passés sous la présidence de Joe Biden. Cette décision « s'en prend directement aux droits des femmes de choisir leur maternité », les « renvoie à des grossesses non désirées, à des avortements non sécurisés et leurs cortèges de complications », écrit le collectif « Avortement en Europe - les femmes décident », à l'origine de cette pétition. Lancé mercredi, le texte rassemble déjà, ce jeudi 31 juillet, près de 3 000 signatures sur la plateforme Change. « Gâchis économique et humain » « Nous ne laisserons pas cette décision inique et sexiste être appliquée, gâchis aussi bien économique qu'humain », prévient le collectif qui regroupe notamment le Planning familial, la Fédération syndicale unitaire (FSU), Osez le féminisme ou encore la Ligue des droits de l'Homme. « Nous exigeons que les organisations humanitaires prêtes à redistribuer ces contraceptifs (...) puissent en disposer », dit-il. Pointant « l'opacité » de la position de la France, les signataires de la pétition estiment que le pays, devenu en mars 2024 le premier à inscrire explicitement l'avortement dans sa Constitution, « ne peut déroger à un engagement de diplomatie féministe alors qu'(il) prétend servir de modèle à l'international ». Selon The Guardian, qui a révélé l'information, la décision de l'administration Trump, qui mène une politique anti-avortement, concerne des produits contraceptifs d'une valeur de 9,7 millions de dollars (8,3 millions d'euros) qui étaient destinés aux femmes vivant notamment en Afrique subsaharienne. Ces contraceptifs sont stockés dans un entrepôt à Geel, en Belgique, et doivent être incinérés « fin juillet » en France, selon deux sources citées par le quotidien britannique. La Belgique a indiqué en début de semaine avoir engagé « des démarches diplomatiques » auprès de l'ambassade des États-Unis à Bruxelles et être en train d' « explorer toutes les pistes possibles pour éviter la destruction de ces produits, y compris des solutions de relocalisation temporaire ».

Tunnel de Tende entre la France et l'Italie : un mois après la réouverture tant attendue, un soulagement en demi-teinte
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Le Figaro

time4 minutes ago

  • Le Figaro

Tunnel de Tende entre la France et l'Italie : un mois après la réouverture tant attendue, un soulagement en demi-teinte

REPORTAGE - Irriguée par un flux continue de voyageurs - jusqu'à 2000 véhicules par jour -, la haute vallée de la Roya reprend des couleurs. Si le commerce local s'en frotte les mains, les nuisances inquiètent, et les villages alentour peinent à en profiter. À Tende (Alpes-Maritimes), le silence a laissé place au ronflement intermittent des moteurs. Depuis un mois, le tunnel de Tende, axe stratégique entre la France et l'Italie, est rouvert à la circulation après plus d'une décennie de chantier et cinq ans de fermeture. Une délivrance pour cette commune des Alpes-Maritimes, encore marquée par la tempête Alex, qui l'avait isolée du Piémont voisin. «On était devenu une voie sans issue», résume un habitant, juché sur son quad devant l'église du village. Depuis la réouverture, le 27 juin, environ 2000 véhicules y circulent chaque jour en semaine, et jusqu'à 4600 le dimanche, selon les derniers chiffres de la préfecture. Au 27 juillet, ce sont déjà 74.000 véhicules qui ont emprunté le tunnel. «J'ai retrouvé mes clients italiens. Mon activité était menacée, maintenant ça repart», se félicite Maryse, patronne de La Taverne depuis 2013. La fréquentation reste mesurée, mais perceptible. «Ce n'est pas encore la foule dans les rues, reconnaît Élodie, fleuriste remplaçante. Mais on n'a plus l'impression de vivre dans une ville morte.» Publicité Des habitudes à reprendre Le retour du trafic apporte un regain d'activité et de vitalité dans une commune rurale et vieillissante. «Il faudra du temps pour que les gens reprennent l'habitude de passer par ici et surtout de s'arrêter, mais on y croit», estime la fleuriste. Mais sans le retour du train des Merveilles, dont la liaison est toujours suspendue pour de lourds travaux sur les voies, c'est tout un pan de la fréquentation touristique qui reste à reconquérir. «C'est un vrai frein à l'économie locale», regrette-t-elle. Quelques mètres plus loin, au bar-tabac, Jean-Marc Baldi, 39 ans de boutique, observe le changement d'un œil circonspect : «En tant qu'individu, que des emmerdes. En tant que patron de bar, que des bonnes choses. 80% des clients sont des Italiens qui ne viendraient pas sans le tunnel». S'agissant des nuisances que la marée de voitures charrie : «Si vous voulez du calme, montez à Castérino !», lâche-t-il, goguenard. Pour le maire Jean-Pierre Vassallo, c'est la fin d'un isolement vécu comme une injustice. «Le tunnel, c'est le fruit d'un combat. On ne pouvait plus vivre sans ce lien avec l'Italie», assure-t-il. Il évoque une boulangère qui aurait augmenté son chiffre d'affaires de 40%, et des professionnels de santé travaillant entre la France et l'Italie enfin soulagés. «On reprend une vie normale», résume-t-il. Avant, quand il y avait moins de circulation, on était plus oxygénés Françoise, une retraitée de la commune Mais dans les communes voisines, comme Fontan, le bilan est plus amer. Là, les véhicules traversent sans s'arrêter. Les boutiques, pourtant visibles depuis la route, restent closes. Seul un couple de maraîcher s'active devant son étal de fruits et légumes. Il faut dire que le manque de places de stationnement décourage l'arrêt. «On subit les nuisances sans en tirer de bénéfices», confie un commerçant, fataliste. À Tende, les commentaires négatifs ne manquent pas non plus. «Avant, quand il y avait moins de circulation, on était plus oxygénés, glisse Françoise, une retraitée assise sur un banc avec deux amies. Tant qu'il n'y a pas de gros camions qui passent, ça va encore…» «Les automobilistes accélèrent comme des tarés juste après le ralentisseur», grommelle à son tour Jean-Christophe, restaurateur aux Quatre Couverts. «Il faudrait des contrôles, un radar, un feu», pense-t-il. Mais de reconnaître tout de même les avantages de cette circulation retrouvée : «L'un de mes fournisseurs italiens devait faire un détour de quatre heures. Aujourd'hui, il revient facilement et cela m'évite de sortir trop de trésorerie d'un coup.» Le trafic du tunnel reste soumis à régulation : la circulation est autorisée de 6 heures à 21 heures, en sens alterné avec une vingtaine de minutes d'attente en moyenne entre chaque traversée. La rénovation du tunnel historique, prévue pour 2027, devrait permettre à terme une circulation fluide dans les deux sens. D'ici là, les élus travaillent à sécuriser l'accès à Tende, élargir les trottoirs, aménager les parkings. Après des années d'immobilité, il faut réapprendre à vivre avec le mouvement.

Allemagne : le zoo de Nuremberg fait polémique après avoir tué douze babouins en parfaite santé
Allemagne : le zoo de Nuremberg fait polémique après avoir tué douze babouins en parfaite santé

Le Figaro

time33 minutes ago

  • Le Figaro

Allemagne : le zoo de Nuremberg fait polémique après avoir tué douze babouins en parfaite santé

Le zoo de Nuremberg, situé dans le sud de l'Allemagne, a justifié cette décision par la surpopulation de l'enclos. Le zoo de Nuremberg, ville située dans le sud de l'Allemagne, a annoncé ce mardi 29 juillet avoir abattu douze de ses babouins, au motif que leur enclos était surpeuplé, malgré l'intrusion dans le zoo de militants de la cause animale en colère. «Nous avons conscience que cette décision irrite, afflige et met en colère beaucoup de gens», a déclaré la direction du zoo, qui avait annoncé en février 2024 son intention d'abattre les animaux. Publicité Les animaux «tués par balles» Lors d'une conférence de presse, le directeur du zoo de Nuremberg, Dag Encke, a justifié la décision de l'abattage en se fondant sur les critères émis par l'Association européenne des jardins zoologiques et aquariums (EAZA), selon lesquels «l'abattage d'animaux dans le cadre de la gestion des populations, comme nous l'appelons dans les zoos, est un moyen légitime et peut être la dernière option pour préserver la population», a fait valoir M. Encke. Le biologiste en chef du zoo, Jörg Beckmann, a précisé que les femelles en gestation et les animaux participant à une étude scientifique avaient été épargnés. «Les animaux ont été abattus par balles, conformément aux normes de protection des animaux», a-t-il indiqué, précisant que «les carcasses ont été données aux prédateurs du zoo». Intrusions de militants de la cause animale Mardi, sept militants de la cause animale se sont introduits dans le zoo pour protester contre l'abattage prévu de babouins, a indiqué la police allemande, précisant les avoir rapidement arrêtés. Deux organisations de défense de la cause animale ont annoncé avoir porté plainte contre la direction du zoo après «l'abattage de douze singes en parfaite santé». Le zoo a «mis son projet à exécution» alors que «d'autres institutions étaient prêtes à accueillir les babouins», affirment les deux organisations, Pro Wildlife et la société allemande pour le droit de la protection des animaux (DJGT). Elles accusent le zoo de Nuremberg de mauvaise gestion de cette population. Au total, «45 babouins vivaient récemment dans un enclos initialement conçu pour 25 animaux, soit une surpopulation de 80%», accusent-elles, soulignant que ces conditions exiguës ont engendré «stress et conflits» entre les singes.

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