
Une nouvelle catégorie pour récompenser la musique latine
(Toronto) Les prix Juno ajoutent une touche de saveur latine aux festivités de l'année prochaine.
David Friend
La Presse Canadienne
Les organisateurs de la plus grande cérémonie de remise de prix musicaux au Canada annoncent qu'ils prévoient introduire le prix de l'enregistrement de musique latine de l'année lors de l'édition 2026.
Cette nouvelle catégorie récompensera les musiciens canadiens de toutes les langues et de tous les genres latino-américains ayant publié de la musique au cours de l'année d'admissibilité.
Il s'agit de la plus récente initiative des Juno visant à diversifier la façon dont ils récompensent les créateurs canadiens et l'évolution de la scène musicale nationale.
L'année dernière, les Juno ont ajouté une catégorie de musique sud-asiatique, tandis qu'en 2022, ils ont divisé la catégorie autochtone en deux pour honorer les artistes autochtones contemporains et traditionnels.
Les Juno 2026 auront lieu à Hamilton et le spectacle principal sera diffusé depuis le TD Coliseum.
Une autre modification est apportée aux catégories de rap, ce qui répond aux demandes de clarification concernant la participation des rappeurs canadiens.
Les règles révisées stipulent que 50 % des voix doivent être interprétées par des citoyens canadiens ou des résidents permanents pour que les morceaux soient admissibles dans les catégories « single rap de l'année » et « Album/microalbum rap de l'année ».
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an hour ago
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Hamilton, le nouvel âge d'or de la comédie musicale
A. D. Weaver (au centre) avec des interprètes de l'ensemble de Hamilton, en tournée Le spectacle Hamilton célèbre cet été son 10e anniversaire. Pour l'occasion, une tournée nord-américaine passe actuellement par Ottawa et s'arrêtera bientôt à Montréal, pour un total d'une quarantaine de représentations dans ces deux villes. Retour sur le phénomène qui a redonné un nouveau souffle à la comédie musicale. La genèse PHOTO CARLOS GIUSTI, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS Le créateur de la comédie musicale Hamilton, Lin-Manuel Miranda Créé par l'auteur, compositeur et interprète new-yorkais Lin-Manuel Miranda (In the Heights), le projet de Hamilton remonte à l'été 2008, après que Miranda a lu la biographie, signée Ron Chernow, sur le fabuleux destin et le parcours hors norme d'Alexander Hamilton, l'un des pères fondateurs des États-Unis. Outre ce héros, l'œuvre met en scène d'autres grands personnages historiques : George Washington, Aaron Burr, James Madison, Thomas Jefferson, le marquis de La Fayette… Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos À travers l'ascension de ce bâtard et orphelin, né dans les Caraïbes, qui se rend à 19 ans dans les colonies américaines pour défendre son honneur et lutter pour l'indépendance, on suit le destin d'une nation. Et la naissance de la fragile démocratie américaine. Tout ça, sur une musique qui marie hip-hop, jazz, R & B, avec des vers en rap, du break dance et des numéros typiquement Broadway. Un parfait mélange des genres qui donne un spectacle à la fois sentimental et irrévérencieux, patriotique et très actuel. Hamilton a été qualifié de « première comédie musicale du XXIe siècle ». Outre ses 11 prix Tony, le spectacle a remporté des Grammy, des Olivier Awards, ainsi que le prix Pulitzer de théâtre. Énorme succès au box-office PHOTO JOAN MARCUS, FOURNIE PAR EVENKO Hamilton raconte une histoire révolutionnaire de passion, d'ambition et la naissance d'une nouvelle nation. Toujours à l'affiche après 3550 représentations en 10 ans à New York (sans interruption, sauf durant la pandémie de COVID-19), Hamilton : An American Musical est l'un des spectacles les plus lucratifs de l'histoire de Broadway. Depuis 2015, la saga sur la vie d'Alexander Hamilton a engendré plus de 1,06 milliard de dollars en revenus bruts… Rien que pour la production new-yorkaise. Pour la semaine se terminant le 30 décembre 2018, le revenu « hebdomadaire » s'est élevé à 4 041 493 $US. Au plus fort de son succès, avec 16 nominations aux Tony Awards, le prix moyen d'un billet pour voir Hamilton au Richard Rodgers Theatre oscillait entre 1000 $ (au balcon) et 3000 $ (au parterre)… À tour de rôle JOAN MARCUS, FOURNIE PAR EVENKO Elvie Ellis, Nathan Haydel, Jared Howelton et Tyler Fauntleroy font partie de la tournée nord-américaine de Hamilton qui sera présentée à la Place des Arts et au Centre national des Arts. Au fil des ans, la distribution a mis en vedette plusieurs acteurs fort appréciés des amateurs de théâtre. En une décennie, pas moins de 15 comédiens ont hérité du rôle d'Alexander Hamilton, tandis que 26 ont joué son ami et rival, l'ancien vice-président Aaron Burr. Le créateur du musical, Lin-Manuel Miranda, a été le premier à défendre le rôle-titre en 2015, d'abord au Public Theatre, puis à Broadway. Phillipa Soo jouait sa femme Elizabeth Hamilton et Leslie Odom Jr., Aaron Burr. Plusieurs acteurs ont succédé à Miranda, dont Javier Muñoz, Trey Curtis, Jared Dixon, Ryan Vasquez, Marc de la Cruz… Et Donald Weber Jr. et Michael Luwoye ont interprété tour à tour les deux rôles principaux de Burr et de Hamilton. Thomas Jefferson et le marquis de La Fayette ont été tenus par deux lauréats d'un Tony : Daveed Diggs et James Monroe Iglehart. L'excellent acteur et chanteur Jonathan Groff (Glee) a défendu le roi George III. Un rôle repris par Andrew Rannells et Brian d'Arcy James, entre autres. Le personnage de George Washington, créé par Christopher Jackson, a ensuite été interprété par Nicholas Christopher et Ryan Vasquez. Trump, trahison et annulation PHOTO ALEX WROBLEWSKI, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE Le président Donald Trump et Melania Trump sur le tapis rouge du Kennedy Center En mars dernier, les producteurs ont annulé toutes les représentations de Hamilton prévues au printemps 2026 au Kennedy Center, l'équivalent de la Place des Arts à Washington. Le spectacle devait s'y produire l'an prochain pour célébrer le 250e anniversaire de la Déclaration d'indépendance des États-Unis. Or, la production a déclaré ne plus pouvoir jouer après que Donald Trump eut pris le contrôle du Kennedy Center « pour dénoncer une dérive woke » du centre culturel de la capitale, en prenant la tête du conseil d'administration et en limogeant son directeur. « Nous ne pouvons pas soutenir une institution qui a été forcée par des forces extérieures à trahir sa mission de centre culturel national qui favorise l'expression libre de l'art aux États-Unis. » « Nous n'agissons pas contre l'administration de Washington, mais contre les politiques partisanes du Kennedy Center résultant de sa récente prise de pouvoir », a ajouté le producteur, en dénonçant « la purge » effectuée par Trump. Hamilton : An American Musical. Jusqu'au 17 août au Centre national des Arts ; du 19 août au 7 septembre à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Hamilton au grand écran Walt Disney Studios a annoncé mercredi qu'une nouvelle version cinématographique de Hamilton prendra l'affiche en septembre. Cette sortie en salles s'ajoute à la version primée aux Emmy, et disponible sur Disney+, avec l'inclusion de Reuniting the Revolution et de nouvelles interviews avec les créateurs new-yorkais qui parlent de l'impact du spectacle sur leur vie. « Lorsque nous avons filmé la production originale, en juin 2016, nous voulions capturer sur grand écran le sentiment d'être assis au théâtre Richard Rodgers pendant une représentation », a dit le réalisateur et producteur Thomas Kail. « Le film transporte le public dans l'univers du spectacle à Broadway d'une manière très intime. » En salles au Canada, dès le 5 septembre. Consultez le site de la pièce (en anglais)


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Un petit périmètre infini
Je désirais partager un inédit issu de mes carnets de Shéhérazade que j'écris depuis longtemps couchée dans ma chambre. J'espérais être arrivée au bout de ma peine comme de mes pages pour en livrer le tout dernier fragment, racontant la joie du bout de mon chemin, manifestant que toute tristesse se traverse. Mais… avec mon corps qui ne collabore pas bien, force est d'admettre que ce dénouement ne s'écrit pas encore. Isabelle Dumais Artiste visuelle, poète et enseignante, collaboration spéciale (Petit corps sans mains aux bras, à petits pas, avance encore. Traverse.) Si j'arrivais à écrire cette sortie du bois de mon corps triste, j'y raconterais la joie de nos égarements et déplacements nécessaires dans l'univers pour y trouver notre place, même si les miens vers ma classe de peinture − qui était, je le croyais, mon vrai lieu − m'ont menée aussi, avant de m'effondrer, jusqu'à cette chambre étroite où maintenant j'écris, un peu. « Il n'y a que ma chambre […] où je suis bien », écrivait Le Clézio dans L'extase matérielle. Cette place « [o]ù les aventures et les voyages commencent et se terminent », ces « quelques mètres carrés, très limités », forment dorénavant vraisemblablement mon lieu. Je n'ai que ma chambre, mais c'est ma chambre à moi (pour citer cette fois Virginia Woolf). Et je suis reconnaissante que ce soit, somme toute, une belle place. Car c'est une chambre avec vue. PHOTO ISABELLE DUMAIS, FOURNIE PAR L'AUTEURE Le fleuve Saint-Laurent Dans leur essai-manifeste Ce qui ne peut être volé, la philosophe Cynthia Fleury et le designer Antoine Fenoglio nomment comme premier élément du bien commun à préserver « la perspective », et l'importance qu'en nos lieux nous puissions toujours « accéder à une vue ». « Voir l'horizon » est une « nécessité journalière » dont beaucoup trop d'êtres sur terre sont scandaleusement privés (et radicalement d'ailleurs, si l'on est aujourd'hui par exemple, mais pas seulement, une femme afghane). Si, pour de longues heures, il n'y a pour moi maintenant que ma chambre, j'aime qu'au troisième étage d'un bloc centenaire, près d'un cimetière, elle m'offre une vue sur des grands cèdres où chantent les oiseaux. Je ne vois pas le fleuve à la fenêtre de ma chambre. Mais par temps gris ouaté de chagrin opaque, je souris d'entendre aussi les cornes de brume des bateaux. Car ma chambre a un fleuve proche. (Petit corps triste, va saluer le fleuve au bout de la rue.) En cinq minutes à peine, mes pieds peinés me rapprochent du bien-aimé ; le Saint-Laurent soudain à mon chevet, la perspective alors s'offre vraiment, change. À deux pas de son torrent calme, je médite, fixe d'abord les vagues dans lesquelles mon corps triste, qui ne l'est alors presque plus, ne plonge pas. C'est qu'en bonne Clarissa Dalloway aimant la vie, je lève ensuite la tête, porte mon attention plutôt sur l'horizon devant. (En fait, j'aime tourner la tête de droite à gauche et constater : le fleuve beaucoup plus étendu que moi.) J'ai un ami qui, lorsque nous allons saluer le fleuve ensemble, aime regarder à droite pour contempler le pont. Il dit rêver avec lui de tout ce qui nous relie au monde. Je prends un moment exemple sur lui, regarde vers l'ouest, rêve de mes liens à prendre soin, bien que cette passerelle me rappelle aussi avec nostalgie tout ce qui me relie à ma vie debout longtemps d'avant. Si je préfère regarder vers l'est, ce n'est toutefois pas que pour regarder ailleurs que dans mon passé au corps encore flamboyant. C'est parce que je sais que par-là, au loin, le fleuve devient mer. Et j'aime en imagination suivre son flot et devenir océan… (Mon fleuve-océan proche ouvre l'espace pleureur de mes bras sans mains.) PHOTO ISABELLE DUMAIS, FOURNIE PAR L'AUTEURE Le fleuve Saint-Laurent En remontant lentement les trois étages vers ma chambre avec vue sur les cèdres seulement, je fais chaque fois une Gatien Lapointe de moi et chante aussi mon Ode au Saint-Laurent, la tête pleine de large. Le Clézio avait compris quelque chose quand il écrivait : « Quelques mètres carrés infinis […] voilà le pays. » Si j'arrivais à écrire ce dernier fragment joyeux de mes carnets, je crois que c'est ce que j'y dirais aussi. Et je savourerais ensuite ma chance de retrouver ma chambre sans papier peint, comme celui-là jaune à motifs de Charlotte Perkins Gilman dans lequel on cherche normalement à se perdre en y plongeant des yeux quand un corps-prison comme le mien est contraint à ne presque plus bouger. Si j'avais une telle tapisserie, je n'y plongerais pas de toute façon, là non plus. Je ne voudrais plus m'évader de ma vie minuscule. Je serais même joyeuse. Puisque j'ai une chambre avec vue et un fleuve-océan proche. Ce petit périmètre infini est mon pays. La beauté est là. C'était jusque-là pour moi inédit. (Et vous ? Comment allez-vous, sur votre tout petit bout de beau pays proche ?) Qui est Isabelle Dumais ? Isabelle Dumais est une artiste visuelle et écrivaine qui vit à Trois-Rivières et a enseigné les arts visuels au cégep de Drummondville. Elle a fait paraître trois livres de poésie aux Éditions du Noroît, dont le plus récent (Les grandes fatigues, 2019) a remporté le prix du Livre de l'année en Mauricie et le prix Gérald-Godin, puis a été finaliste au prix Alain-Grandbois. 1. Lisez la chronique « L'école de la 55 » de Mathieu Bélisle Consultez les autres textes de la série « L'école de la 55 » Qu'en pensez-vous ? Participez au dialogue


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Eddie Palmieri, musicien pionnier du latin jazz, meurt à 88 ans
Eddie Palmieri, musicien avant-gardiste et l'un des artistes les plus novateurs de la rumba et du latin jazz, s'est éteint à l'âge de 88 ans. Sigal Ratner-arias Associated Press Fania Records a annoncé le décès de Palmieri mercredi soir. Gabriela, sa fille, a indiqué au New York Times que son père était décédé plus tôt dans la journée à son domicile du New Jersey des suites d'une « longue maladie ». Le pianiste, compositeur et chef d'orchestre fut le premier Latino à remporter un Grammy Award et en remportera sept autres au cours d'une carrière de près de 40 albums. Palmieri est né à Spanish Harlem, à New York, le 15 décembre 1936, à une époque où la musique était perçue comme un moyen de sortir du ghetto. Il a commencé à étudier le piano très jeune, comme son célèbre frère Charlie Palmieri, mais à 13 ans, il a commencé à jouer des timbales dans l'orchestre de son oncle, pris d'une passion pour la batterie. Il a finalement abandonné l'instrument et s'est remis au piano. « Je suis un percussionniste frustré, alors je me défoule au piano », a expliqué le musicien dans sa biographie sur son site internet. Il a remporté son premier Grammy en 1975 pour l'album The Sun of Latin Music, et il a continué à sortir de la musique jusqu'à ses 80 ans, se produisant en direct pendant la pandémie de coronavirus. Dans une entrevue accordée à l'Associated Press en 2011, lorsqu'on lui a demandé s'il lui restait quelque chose d'important à faire, il a répondu avec son humilité et sa bonne humeur habituelles : « Apprendre à bien jouer du piano […] Être pianiste est une chose. Être pianiste en est une autre. » Les débuts de carrière de Palmieri et son triomphe aux Grammy Palmieri s'est essayé à la musique tropicale en tant que pianiste dans les années 1950 avec l'Eddie Forrester Orchestra. Il a ensuite rejoint le groupe de Johnny Seguí et celui de Tito Rodríguez avant de former son propre groupe en 1961, La Perfecta, aux côtés du tromboniste Barry Rogers et du chanteur Ismael Quintana. La Perfecta fut le premier groupe à intégrer une section de trombone au lieu de trompettes, un phénomène rare dans la musique latine. Grâce à sa sonorité unique, le groupe rejoignit rapidement les rangs de Machito, Tito Rodríguez et d'autres orchestres latins de l'époque. Palmieri produisit plusieurs albums pour les maisons de disque Alegre et Tico Records, dont le classique Vámonos pa'l monte de 1971, avec son frère Charlie comme organiste invité. Charlie Palmieri est mort en 1988. L'approche non conventionnelle d'Eddie surprendrait à nouveau les critiques et les admirateurs cette année-là avec la sortie de Harlem River Drive, dans lequel il fusionnait les styles black et latin pour produire un son mêlant salsa, funk, soul et jazz. Plus tard, en 1974, il enregistra The Sun of Latin Music avec le jeune Lalo Rodríguez. Cet album devint la première production latine à remporter un Grammy. L'année suivante, il enregistre l'album « Eddie Palmieri & Friends in Concert, Live at the University of Puerto Rico », considéré par de nombreux admirateurs comme un joyau de la salsa. Ambassadeur mondial du latin jazz Dans les années 1980, il remporte deux autres Grammy Awards, pour les albums Palo pa'rumba (1984) et Solito (1985). Quelques années plus tard, il fait découvrir la chanteuse La India au monde de la salsa avec la production Llegó La India vía Eddie Palmieri. Palmieri sort l'album Masterpiece en 2000, qui le met en scène avec le légendaire Tito Puente, mort cette année-là. L'album remporte un franc succès critique et deux Grammy Awards. Il est également élu meilleure production de l'année par la Fondation nationale pour la culture populaire de Porto Rico. Au cours de sa longue carrière, il a participé à des concerts et des enregistrements avec les Fania All-Stars et les Tico All-Stars, se distinguant comme compositeur, arrangeur, producteur et chef d'orchestre. En 1988, le Smithsonian Institute a enregistré deux concerts de Palmieri pour le catalogue du Musée national d'histoire américaine de Washington. En 2002, l'Université Yale lui a décerné le Chubb Fellowship Award, une récompense habituellement réservée aux chefs d'État internationaux, en reconnaissance de son travail de construction de communautés par la musique. En 2005, il a fait ses débuts sur la National Public Radio en tant qu'animateur de l'émission « Caliente », diffusée sur plus de 160 stations de radio à travers le pays. Il a travaillé avec des musiciens de renom tels que le timbalier Nicky Marrero, le bassiste Israel « Cachao » López, le trompettiste Alfredo « Chocolate » Armenteros, le tromboniste Lewis Khan et le bassiste portoricain Bobby Valentín. En 2010, Palmieri a confié se sentir un peu seul musicalement en raison du décès de nombreux rumberos avec lesquels il aimait jouer. En tant qu'ambassadeur musical, il a fait connaître la salsa et le latin jazz dans des contrées aussi lointaines que l'Afrique du Nord, l'Australie, l'Asie et l'Europe, entre autres. L'ancienne rédactrice de l'Associated Press, Sigal Ratner-Arias, est l'auteure principale de cette nécrologie.