logo
Comment Oscar Piastri a dépassé Lando Norris avant de s'envoler vers la victoire au Grand Prix de Belgique

Comment Oscar Piastri a dépassé Lando Norris avant de s'envoler vers la victoire au Grand Prix de Belgique

L'Équipea day ago
La manoeuvre d'Oscar Piastri sur Lando Norris dans le premier tour lancé du Grand Prix de Belgique a fait basculer ce dimanche la course en faveur de l'Australien (et peut-être la dynamique au Championnat). Une attaque gagnante où de nombreux facteurs sont entrés en ligne de compte.
Après quatre tours derrière la voiture de sécurité pour évaluer la piste et évacuer un peu d'eau, le Grand Prix de Belgique a été réellement mis en route au 5e tour avec un départ lancé selon l'option choisie par la direction de course. Une occasion perdue pensait Oscar Piastri deuxième sur la grille derrière Lando Norris.
Mais l'Australien a finalement su prendre le meilleur sur son coéquipier chez McLaren dès les premiers hectomètres de course. Grâce à une conduite plus maîtrisée et un accélérateur un peu plus enfoncé à un moment clé. De quoi le propulser vers la 8e victoire de sa carrière et permettre à son avance au Championnat de monter à 16 points désormais.
Norris, un survirage coûteux à la Source
Totalement maître du timing pour le départ une fois que la voiture de sécurité éteint ses lumières, Norris, poleman, choisit de lancer la course très tôt avant la dernière chicane du tour 4, sachant qu'il est interdit de dépasser avant d'avoir franchi la ligne de départ/arrivée. Mais déjà à la sortie de la dernière chicane, il subit un léger survirage qui l'oblige à corriger la trajectoire de sa MCL39. Derrière, Piastri passe plus en souplesse. Ce schéma va se reproduire dès le premier virage du tour 5, à la Source, alors que la course est vraiment lancée.
Après la pénalité de Silverstone, Piastri tient sa revanche en Belgique
Soucieux de fermer l'intérieur, Norris s'oblige à prendre une trajectoire serrée dans cette épingle. Au moment de la réaccélération, la punition tombe : deux survirages, dont le premier est le plus important. L'Anglais ne peut plus accélérer, la pédale restant à 50 % l'espace de quelques mètres alors que derrière lui Piastri, qui a pris une trajectoire pour ouverte, peut enfoncer complètement la pédale beaucoup plus vite.
Alors que la vitesse de passage au point de corde est similaire entre les deux hommes, 80 mètres plus loin, Piastri est 10 km/h plus rapide. Cela va l'aider à venir recoller à son rival en arrivant à l'Eau Rouge, en bas du Raidillon. Signe que Piastri était bien plus rapide, l'Australien soulagera à son tour un peu l'accélérateur dans la descente vers l'Eau Rouge sans pour autant perdre de terrain. Le décor est planté pour mener son offensive.
Piastri relâche plus l'accélérateur dans le Raidillon...
À regarder la manoeuvre et à écouter les réactions, on pourrait croire que Piastri a tout simplement été celui qui a gardé l'accélérateur le plus enfoncé pendant toute la montée du Raidillon pour prendre le pouvoir. Surprise en consultant la télémétrie, c'est Norris qui est revenu le plus vite à fond dans la montée !
Les deux McLaren ont eu une approche similaire au départ en levant le pied au même endroit et en descendant à 48 % de la pédale d'accélérateur enfoncée. Mais l'Anglais est celui qui est revenu le plus fort et le plus vite à fond, environ 60 mètres soit près d'une demi-seconde à cette vitesse.
... mais Norris a une hésitation en haut
C'est donc en haut de la montée, au moment d'arriver sur le « plateau », quand la piste fait un léger virage à gauche, menant vers la ligne droite de Kemmel que tout s'est joué. Les deux pilotes ont d'abord choisi des trajectoires différentes avec un Norris beaucoup plus direct et coupant largement sur le vibreur à l'intérieur. Un vibreur pas très impressionnant mais qui fait une petite bosse très à l'intérieur.
La voiture de Norris semble légèrement rebondir dessus et à ce moment-là, Norris lève le pied d'un rien (accélérateur à 87 %), que ce soit par instinct alors que sa monoplace bouge beaucoup ou par calcul. Il n'est plus à fond pendant environ 40 mètres, soit une demi-seconde à cette vitesse (environ 290 km/h). Malgré une visibilité compliquée dans les projections d'eau de son adversaire, Piastri, lui, appuie désormais à 100 % et ne va pas relâcher malgré une voiture qu'il qualifiera de « lively » (vivante) à cet endroit.
Le carnet de notes du GP de Belgique : Piastri conquérant, Hamilton flamboyant
Alors que l'aspiration entre évidemment en ligne de compte à cet endroit, se pose la question du problème de batterie (qui apporte un surplus de puissance électrique) dont Norris a parlé à la radio peu après. Vrai problème technique ou bien erreur dans la façon de l'utiliser en ayant dépensé peut-être trop d'énergie au moment de repartir ? Avec en prime de l'énergie dilapidée dans des accélérations mal maîtrisées à la sortie du dernier virage puis à la Source ?
Quel que soit le rôle de chacun de ses aspects, alors que les deux McLaren étaient à la même vitesse (289 km/h) au moment de terminer le Raidillon, Piastri est 3 à 4 km/h plus vite lorsque Norris relève un peu son pied droit. L'écart entre les deux montera à 13 km/h (319 contre 306) peu après offrant un dépassement facile à l'Australien qui n'a même pas eu à « faire » le freinage des Combes pour prendre la tête et s'envoler vers la 8e victoire de sa carrière.
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

«Garder l'équipe de France en haut de l'affiche» : malgré les absences, Fauthoux ambitieux avant l'EuroBasket
«Garder l'équipe de France en haut de l'affiche» : malgré les absences, Fauthoux ambitieux avant l'EuroBasket

Le Figaro

time7 hours ago

  • Le Figaro

«Garder l'équipe de France en haut de l'affiche» : malgré les absences, Fauthoux ambitieux avant l'EuroBasket

Le sélectionneur de l'équipe de France de basket a fait le point ce mardi, quelques jours après le début du rassemblement et à un peu moins d'un mois du début de l'Euro. Le match d'entraînement face au Sénégal lundi à huis clos : «Très intéressant, on a pu voir certaines choses intéressantes pour nous. Après trois jours, on voulait voir comment les joueurs allaient se comporter en termes de sérieux et d'engagement. Ces trois jours ont été chargés, beaucoup d'entraînements, les tests médicaux et les entretiens individuels, qui se sont très bien passés. Pour revenir au match face au Sénégal, c'était intéressant face à une équipe en forme. Belle cohésion, bel engagement. On a hâte de faire le stage à la Roche-sur-Yon pour intégrer les joueurs NBA.» Processus de sélection : «Il n'y a rien de défini pour savoir à quel moment on va sortir les joueurs. Cette équipe est en pleine reconstruction. Des joueurs sont partis à la retraite. On n'a pas pris Andrew Albicy dans un secteur en reconstruction aussi. S'il y a des choix faciles on les fera, sinon on prendra notre temps. On veut le meilleur résultat possible. On a une vague idée.» Publicité Ambitions : «Construire la meilleure équipe possible, on a un groupe et une équipe à bâtir, une hiérarchie aussi. Après deux ou trois semaines, on pourra fixer des objectifs plus précis. Les joueurs, le staff, le président, on vise la plus haute marche. D'autres équipes ont le même objectif. Beaucoup de secteurs repartent de zéro avec des absents majeurs, on a moins de marge mais ça ne veut pas dire qu'on ne peut pas avoir une équipe très compétitive.» Gerschon Yabusele : «Comme chaque joueur un peu vétéran, il n'est pas le seul, j'attends qu'il accompagne bien le groupe, aussi Vincent Poirier, Isaia Cordinier, Mam Jaiteh… Ils doivent encadrer les joueurs sur et en dehors du terrain. Quand des joueurs ont des capes, il faut savoir être les grands frères pour les autres.» Les entretiens individuels : «C'était très intéressant, il y a pas mal de concurrences sur des postes clés en reconstruction. Il ressort cette volonté de faire partie de l'équipe à tout prix en mettant si nécessaire son ego de côté. Ce n'est pas forcément le même rôle en sélection qu'en club. Ça permet d'avancer dans la sérénité d'entendre notre discours mais aussi de connaître leurs attentes. On veut garder l'équipe de France en haut de l'affiche en partageant une belle aventure humaine. On veut une équipe avec des valeurs et une cohésion totale.» Ousmane Dieng et les jeunes joueurs NBA inconnus en France : «Si je les connais mieux maintenant ? Sur le terrain, non, on ne les a pas vus jouer, même s'ils ont travaillé individuellement. On a pu échanger avec eux. C'est important de connaître le caractère des uns et des autres. Ils ont en tout cas hâte de porter le maillot de l'équipe de France. C'est pour cela que j'ai hâte de voir tout le monde sur le terrain, on va les observer, les évaluer. J'ai parlé d'évaluation aussi dans ces entretiens, certains sont partis jeunes aux États-Unis et n'ont que peu jouer. Ils veulent prouver qu'ils ont le niveau international.» L'expérience ne s'achète pas mais se construit. Freddy Fauthoux L'absence de Mathias Lessort, présélectionné mais finalement forfait : «On a vu son impact aux JO et en Euroligue. On peut avoir l'un des meilleurs secteurs intérieurs au monde mais le vivier est énorme. Vincent Poirier et Mam Jaiteh au moins ont un cursus Euroligue qui fait envie à beaucoup de nations… Ça a été un crève-cœur pour Mathias, il voulait absolument faire partie de cette campagne. Mais sa cheville a dit non… Il va nous manquer, c'est sûr. C'est encore une marge qui se réduit sans lui. Mais je crois à la force du collectif et de l'équipe. Les joueurs qui sont là sont d'un excellent niveau. On va essayer de construire le meilleur groupe possible.» Publicité Théo Malédon : «On connaît le parcours de Théo. Sa décision de revenir jouer en Europe et à l'Asvel a été importante pour lui, il a pu montrer tout son talent. On a beaucoup de joueurs qui ont performé à ce poste, Matthew Strazel, Sylvain Francisco, Franck Ntilikina et Théo Malédon. On prendra peut-être les quatre ou non, il n'y a pas de hiérarchie. On peut presque ajouter Nadir Hifi et Elie Okobo. Les 15 premiers jours seront donc très intéressants pour la suite.» Le capitaine : «On devrait valider cela demain (mercredi). Il faut que ce soit un vrai relais sur et en dehors du terrain. Il faut qu'on parle avec lui et les cadres.» État d'esprit : «Beaucoup de joie excitation et hâte d'y aller. C'est un honneur d'être à la tête de l'équipe de France de basket, on représente des clubs, des amateurs, des gens qui aiment le basket. C'est une responsabilité forte mais qui donne envie d'y aller. Il reste un mois avant le premier match officiel, beaucoup de travail à faire mais l'envie et la passion sont là». Comment profiter de l'héritage des JO : «L'identité de toutes les équipes de France, c'est être fort défensivement, on ne peut pas passer à côté. C'est très dur de travailler en si peu de temps sur l'expérience qui ne s'achète pas mais se construit. On va essayer de gagner du temps vite sur les matchs de préparation, montrer des images du passé. Mais se baser sur une défense forte et aussi sur ce que l'équipe a fait sur la deuxième partie des JO». Propos recueillis en conférence de presse

Après son abandon sur le Tour de France, Remco Evenepoel renonce à la Clasica San Sebastian
Après son abandon sur le Tour de France, Remco Evenepoel renonce à la Clasica San Sebastian

L'Équipe

time7 hours ago

  • L'Équipe

Après son abandon sur le Tour de France, Remco Evenepoel renonce à la Clasica San Sebastian

Comme pressenti après son abandon lors de la 14e étape du Tour de France, Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) va faire l'impasse sur la Clasica San Sebastian, prévue le samedi 2 août. Si la chance qu'il participe à la Clasica San Sebastian après son abandon sur le Tour de France était infime, il a été confirmé que ce ne sera pas le cas. Vainqueur à trois reprises, en 2019, 2022 et 2023, le coureur belge (25 ans) avait abandonné dans le Tourmalet, lors de 14e étape du Tour de France, en raison d'un épuisement physique et mental. Il avait notamment pris part à la Grande Boucle avec une côte cassée. Interrogé par Het Laastse Nieuws, Koen Pelgrim, l'un des entraîneurs du Wolfpack, a écarté la possibilité de le voir sur la Clasica San Sebastian « Ce n'est pas une option. Nous voulons d'abord nous assurer qu'il se remette complètement du Tour et qu'il recharge ses batteries », a-t-il expliqué. Préparation tronquée pour les Mondiaux « Rien n'a encore été décidé concernant la suite de son programme », a ajouté l'entraîneur néerlandais. La préparation du Belge pour les Championnats du monde à Kigali (Rwanda) fin septembre et pour les Championnats d'Europe en Drôme Ardèche début octobre demeure, par conséquent, incertaine. Si l'ensemble des coureurs qui prendront part à la course ne sont pas encore connus, Isaac Del Toro (UAE), Juan Ayuso (UAE) et Giulio Ciccone (Lidl-Trek) auront une réelle carte à jouer.

Football : « Mamba mentality », le nouveau maillot extérieur du Barça rend hommage à Kobe Bryant
Football : « Mamba mentality », le nouveau maillot extérieur du Barça rend hommage à Kobe Bryant

Le Parisien

time8 hours ago

  • Le Parisien

Football : « Mamba mentality », le nouveau maillot extérieur du Barça rend hommage à Kobe Bryant

« Le mieux est le seul choix possible ». C'est par cette légende que le FC Barcelone dévoile, ce mardi, son nouveau maillot extérieur pour la saison 2025-2026. Il s'agit du fruit d'une collaboration entre l'équipementier Nike et la marque de Kobe Bryant révélé à travers une vidéo postée sur les réseaux sociaux du club catalan. « Cette collaboration s'inscrit dans le cadre de la collaboration entre la marque de la légende de la NBA et le FC Barcelone, née de la culture commune d'excellence sportive qui caractérisait Bryant et qui est ancrée dans l'ADN du FC Barcelone, écrit le club catalan dans un communiqué. Cette nouvelle étape renforce l'union entre Nike et le FC Barcelone, avec pour objectif d'étendre l'influence de la Mamba mentality et d'inspirer les nouvelles générations de sportifs, sur le terrain et en dehors. » L'ouverture du clip est signée Alexia Putellas , fidèle au maillot blaugrana depuis 2012, puis Ballon d'Or féminin 2021 et 2022. Autour d'elles, d'autres figures du club s'adonnent à un toro. Un jeu où une personne placée au milieu d'un cercle formé par le reste des joueurs cherche à interrompre des passes entre ces derniers. Tous portent la nouvelle pièce maîtresse du vestiaire. Un maillot jaune, accompagné d'une bordure bleu et noir au col et au bout des manches, sur lequel figurent le blason catalan et le logo Spotify. Sans oublier l'emblème de la célèbre marque à la virgule remplacé par le « Kobe Sheath ». Une épée dans un fourreau qui représente la marque du basketteur Kobe Bryant, décédé dans un accident d'hélicoptère en 2020.

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store